Dans le contexte actuel, où devrais-je placer mon argent ?
L’année 2008 est terminée. L’heure est au bilan et il s’avère quelque peu démoralisant de compiler des pertes plutôt que des gains.
Maussades, les investisseurs ne savent pas vraiment où investir leurs prochaines cotisations REER. Bon nombre se demandent s’ils ne devraient pas « sauter » une année. La réponse est simple : surtout pas ! Bien que nous traversions présentement l’une des pires récessions des 50 dernières années, la logique financière devrait nous inciter à prendre les bouchées doubles en vue d’atteindre un jour nos objectifs financiers. L’idée n’est pas de se fermer les yeux et de se lancer tête première dans des investissements spéculatifs, mais plutôt de faire le point sur sa situation personnelle et de voir comment l’année 2008 devrait influencer nos choix d’investissements en 2009. À cet effet, l’équipe de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. est en mesure de prodiguer des conseils éclairés et impartiaux sur le ou les produits les plus appropriés en ces temps de fortes turbulences boursières et de taux d’intérêt historiquement bas.
Le tableau ci-contre décrit brièvement l’ensemble des produits disponibles. Avant d’effectuer un choix, il est essentiel de savoir où l’on se situe quant à l’accumulation d’un capital retraite. Voici donc quelques points de référence pour faciliter cette évaluation.
Stade 1 – Début de carrière
Alors que vous commencez à peine à constituer un REER, les Bourses du monde entier chutent. La pire erreur serait de fuir les marchés boursiers. Vous devriez plutôt vous estimer chanceux de pouvoir bâtir un portefeuille d’actions alors que les valeurs sont dépréciées. Le moment de la reprise n’a que très peu d’importance pour vous, car vous prendrez votre retraite dans plus de 25 ans. Sur une telle période de temps, les actions sont sans conteste l’option de placement la plus profitable, surtout si elles sont acquises dans des périodes de marchés baissiers.
Il n’est toutefois pas recommandé à tout le monde d’acheter directement des actions ou d’investir la totalité de son portefeuille dans des titres boursiers ou dans des fonds d’actions. Les fonds diversifiés, comme les Fonds omnibus, de placement et revenu mensuel FMOQ, contiennent une certaine portion d’actions qui pourrait vous faire profiter d’une bonne croissance à long terme, tout en limitant les fluctuations à plus court terme.
Rappelez-vous cependant que le plus important n’est pas le type de placement que vous choisirez, mais plutôt la durée de votre investissement et votre discipline d’épargne qui doit être réaliste, c’est-à-dire tenir compte de votre niveau de vie et de vos objectifs de retraite.
Stade 2 – Milieu de carrière
Les baisses de 2008 ont certainement eu un impact sur votre REER. Si vous n’avez pas révisé votre portefeuille au cours des derniers mois, vous devriez revoir votre répartition d’actifs (actions vs revenus fixes) et vous assurer qu’elle correspond toujours à votre niveau de tolérance au risque. Si votre portefeuille est très conservateur, il est peu probable que vous soyez enclin à risquer davantage maintenant. Tâchez toutefois de maintenir votre niveau de risque, c’est-à-dire de dédier une partie de votre cotisation REER aux actions, probablement par le biais d’un fonds diversifié comme le Fonds omnibus FMOQ. Si vous avez déjà un portefeuille équilibré, assurez-vous qu’il le soit encore. À la suite de la baisse des marchés, vous devriez peut-être réinvestir en titres boursiers (actions) afin de rééquilibrer cette portion de vos placements.
Stade 3 – Fin de carrière
Vous en êtes à la dernière étape de votre vie professionnelle. Même s’il demeure essentiel d’effectuer de nouvelles cotisations REER annuelles, celles-ci ont moins d’impact sur l’ensemble de votre portefeuille. Ce sont plutôt les rendements annuels qui peuvent faire fluctuer de façon importante votre actif. Dans l’optique d’un éventuel décaissement, il s’avère primordial de consolider vos avoirs et de les préserver, d’où la nécessité d’accorder moins d’importance à la croissance du capital. Les actions devraient donc graduellement occuper moins de place au sein de votre portefeuille et être remplacées par des titres à revenu fixe (monétaire et obligations) ainsi que des placements garantis.
Le contexte actuel n’est toutefois pas propice pour de grosses ventes d’actions. Selon la situation, il pourrait être préférable d’attendre une reprise avant d’aller de l’avant avec des réductions importantes. Ne pensez pas pour autant que les actions doivent être complètement éliminées ! Ces titres méritent encore une place dans votre portefeuille, car vous n’encaisserez pas l’ensemble de vos investissements le lendemain de votre retraite. Puisqu’une retraite dure en moyenne 25 ans, il faut encore prévoir maintenir des titres boursiers pour assurer un rendement intéressant à long terme.
Conclusion
Peu importe votre choix d’investissement, vous devez effectuer votre cotisation REER annuelle. Une façon gagnante de le faire consiste à étaler et à verser systématiquement, tout au long de l’année, une cotisation REER. Ce faisant, vous vous protégez des fluctuations des marchés et vous évitez d’avoir à effectuer un important déboursé en fin de période REER. N’hésitez pas à communiquer avec un conseiller des Fonds FMOQ, il saura vous guider en fonction de votre situation personnelle.