2007 n’a pas été un grand cru

Un coup d’œil à votre relevé de placement annuel vous permet de constater les piètres rendements obtenus au cours de l’année qui s’achève. En fait, il est très probable que votre capital soit pratiquement au même point qu’au 1er janvier 2007. Faut-il dès lors conclure à une contre-performance des Fonds FMOQ ?

Bien qu’il soit impossible de nier que les rendements de l’année 2007 ont déçu, il s’avère nécessaire de pousser l’analyse un peu plus loin, avant de sauter trop vite aux conclusions.

Comparaison avec les autres fonds

Pour savoir si les gestionnaires de vos fonds ont fait mieux ou pire que leurs homologues canadiens, rien ne vaut une comparaison entre votre fonds et ceux de la même catégorie qui sont disponibles au Canada. Certains sites Internet (par exemple www.globefund.com) fournissent gratuitement des outils d’analyse et une base de données exhaustive qui permettent de s’y retrouver, car il y a plus de 5 000 fonds au Canada ! Votre conseiller financier peut également vous aider, car il a sûrement accès à des logiciels d’analyse comme Paltrak de la firme Morningstar, l’un des plus populaires.

Pour ce qui est des Fonds FMOQ, l’analyse détaillée de leurs classements respectifs, telle que produite mensuellement par la firme Aon, est disponible dans notre site Internet (www.fondsfmoq.com). À titre d’exemple, comparons le Fonds omnibus FMOQ aux autres fonds équilibrés canadiens. Pour la période de 1 an terminée le 30 novembre 20071, il s’est classé 176e sur 879, dans le 1er quartile (soit parmi les premiers 25 %).

Comparaison avec les indices de référence

Les Fonds FMOQ ont donc fait mieux que la majorité des autres fonds canadiens. Mais les gestionnaires de fonds auraient-ils littéralement manqué le bateau en 2007 ?

Pour répondre à cette question, il suffit de comparer les rendements de vos fonds avec ceux des indices de référence appropriés. Par exemple, pour la Bourse canadienne, l’indice de référence le plus couramment utilisé est l’indice composé S&P/TSX qui regroupe actuellement les titres des 263 plus importantes sociétés canadiennes cotées en Bourse. En 2007, cet indice a progressé de 9,83 % (dividendes inclus), alors que le Fonds actions canadiennes FMOQ a procuré un rendement de 7,10 %. Il est important de noter que les rendements de tous les Fonds FMOQ sont présentés nets des frais de gestion de 1,01 %, alors que ceux des indices sont présentés avant frais. En pratique, un investissement dans un titre qui réplique le rendement d’un indice ne peut être acquis sans assumer des frais de transactions ou de gestion qui en diminueraient d’autant le rendement.

Les actions étrangères ont connu une autre année difficile avec le dollar canadien qui a fortement monté. Le Fonds actions internationales FMOQ a ainsi baissé de 9,26 % alors que son indice de référence, le MSCI Monde ex-Canada (en dollars canadiens), a baissé de 7,59 %.

Rappelons qu’en placement, une période de 1 an est bien courte pour juger d’une performance et que sur de plus longues périodes, les Fonds FMOQ se comparent avantageusement à leurs indices de référence, tant en termes de rendements que de risques.

Rendements et projection de retraite

Si vous êtes inquiets parce que votre projection de retraite tient compte d’un rendement annuel de 5 ou 6 %, sachez que ceux d’une année comme 2007 ne la modifieront pas. L’important, c’est le rendement que vous obtiendrez sur des périodes beaucoup plus longues, soit de 5, 10 ou même 15 ans.

Rappelez-vous qu’il y aura toujours des années où le rendement obtenu sera inférieur, mais que les bonnes années compenseront pour les moins satisfaisantes. À titre d’exemple, bien que le rendement du Fonds omnibus FMOQ soit de 1,45 % en 2007, sa moyenne au cours des 5 dernières années a été de 9,05 %, tandis que celles des 10 et 15 dernières ont été respectivement de 6,28 % et de 8,66 %. D’ailleurs, vous trouverez, avec votre relevé de placement annuel, un dépliant qui présente le tableau complet des rendements, année sur année, de tous les Fonds FMOQ depuis leur création. Les renseignements que vous y trouverez devraient vous rassurer.

Rendement sans risque et prime de risque

Une autre façon d’analyser la situation consiste à comparer le rendement que vous avez obtenu par rapport à celui que vous auriez réalisé avec un investissement sans risque (par exemple un certificat de placement garanti [CPG] ou une obligation du gouvernement canadien).

Au début de l’année 2007, vous auriez pu investir dans une obligation canadienne à court terme, un fonds monétaire ou un CPG d’une grande banque, et obtenir un rendement d’environ 4 % pour 2007. Ce rendement n’est pas très loin de ce que ce genre d’investissement a procuré à long terme, soit environ 2 % de plus que l’inflation2. Vous avez donc sacrifié du rendement en investissant dans un fonds équilibré comme le Fonds omnibus FMOQ qui a procuré un rendement de 1,45 % en 2007. L’analyse des rendements passés démontre que ce n’est rien d’exceptionnel ; en effet, sur les périodes de 1 an, les placements sans risque font mieux que les fonds équilibrés, et ce, environ 30 % du temps. Cependant, il y a très peu de périodes de 5 ans et plus où vous verrez un CPG faire mieux qu’un fonds équilibré. D’où l’importance d’investir à long terme !

De deux choses l’une : ou vous vous contentez d’un rendement sans risque (± 4 %), ou vous optez pour un portefeuille équilibré qui devrait pouvoir procurer un rendement entre 6 et 8 % à long terme, selon le niveau de risque. Pour en arriver à cette estimation, nous calculons qu’un portefeuille diversifié d’obligations (plusieurs émetteurs et des échéances plus longues) devrait procurer un rendement d’environ 5 %, alors que la portion investie en actions pourrait en procurer un d’environ 8,5 % en moyenne au cours des prochaines années. Ces rendements sont ceux projetés pour les différents marchés financiers. Vous devez donc les réduire des frais de gestion qu’il en coûte pour gérer votre portefeuille de placement (exemple : 1 % pour les Fonds FMOQ), et ajuster le résultat en tenant compte de la valeur ajoutée que pourraient générer vos gestionnaires.

Volatilité des rendements et diversification

L’année 2007 aura donc marqué un retour en force de la volatilité des marchés boursiers et même des marchés de titres à revenu fixe, la crise des papiers commerciaux ayant secoué ce secteur traditionnellement plus calme. Dans un tel contexte, serait-il préférable de sécuriser vos investissements ? Nous sommes d’avis que la diversification du portefeuille de placement est encore l’outil le plus efficace auquel les investisseurs peuvent avoir recours en ces temps d’incertitude. La diversification peut prendre plusieurs formes : elle peut porter sur les différentes classes d’actifs, les styles de gestion, les secteurs, les zones géographiques ou les types de capitalisation. Les Fonds FMOQ diversifiés (omnibus et de placement) privilégient déjà ces principes de saine diversification.

N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller des Fonds FMOQ afin de valider la diversification de votre portefeuille de placement ou pour toute autre question que cet article pourrait susciter.

1 Les données de décembre 2007 n’étaient pas encore disponibles au moment d’aller sous presse. Prière de consulter le site Internet des Fonds FMOQ (www.fondsfmoq.com) pour la mise à jour mensuelle du classement des Fonds FMOQ.
2 La Banque du Canada vise à maintenir l’inflation au Canada à un taux de 2 % et ajuste sa politique monétaire en conséquence.

CLASSEMENT DES FONDS FMOQ AU 30 NOVEMBRE 20071

Fonds FMOQ 1 an 3 ans 5 ans 10 ans 15 ans
Monétaire 1er 1er 1er 1er 1er
Omnibus 1er 2e 2e 2e 1er
Placement 1er 2e 2e 1er 1er
Revenu mensuel 1er s.o. s.o. s.o. s.o.
Obligations canadiennes 1er 1er 1er s.o. s.o.
Actions canadiennes 2e 2e 2e 1er s.o.
Actions internationales 2e 2e 2e 2e s.o.

1er = 1er quartile
2e = 2e quartile

1 Les données de décembre 2007 n’étaient pas encore disponibles au moment d’aller sous presse. Prière de consulter le site Internet des Fonds FMOQ (www.fondsfmoq.com) pour la mise à jour mensuelle du classement des Fonds FMOQ.

Dans sa grande sagesse, le père de la physique moderne a écrit un jour que, «capable de grande réalisation, l’être humain peut parfois devenir irrationnel, à un point tel qu’il commet de graves erreurs, pour ne pas dire des bêtises ».

La pertinence de la remarque d’Einsteina été de nouveau confirmée cet été, alors qu’une nouvelle crise financière s’est inscrite dans une longue suite comprenant entre autres la première panique boursière de septembre 1903, la Grande Dépression des années 30, la crise asiatique de 1997 et le dégonflement de la bulle des technos, en 2000. Les marchés financiers seraient-ils donc condamnés à l’instabilité perpétuelle ?

Il est effectivement possible de noter que, suivant des périodes plus ou moins longues, les marchés financiers se concentrent successivement sur certains actifs comme les secteurs boursiers, l’immobilier, les matières premières, etc. Règle générale, ceux qui sont « à la mode » à une période précise sont ceux qui connaissent des innovations. Il en résulte une bulle, c’est-à-dire une sorte de phénomène de masse – ou effet d’imitation – qui pousse le marché à l’exagération. En effet, attirés au départ par des perspectives de gains, les investisseurs se comportent de façon telle qu’ils enflamment eux-mêmes le marché, engendrant du même coup une escalade.

L’émergence de bulles n’est pas étrangère au fait que les investisseurs sont obnubilés par le court terme et l’appât du gain. Malheureusement, tôt ou tard, la réalité les rattrape : la demande se tarit et un grand nombre d’investisseurs cherchent à sortir rapidement du marché, amplifiant cette fois le mouvement à la baisse.

Le plus étonnant dans la crise actuelle, c’est sans contredit l’éventail de gens qui sont tombés dans le panneau : les ménages, les prêteurs hypothécaires, les institutions financières, les fonds spéculatifs (hedge funds), les agences de notation et les investisseurs. À la limite, on pourrait même blâmer les banques centrales qui n’ont rien fait pour empêcher les abus, alors que leur rôle est précisément d’assurer la stabilité des marchés financiers. De fait, elles se sont contentées de réagir à la crise.

Il est cependant heureux qu’elles aient été beaucoup plus rapides à réagir que lors des crises américaines du crédit de 1966, 1970 et 1974. Cette fois-ci, les autorités monétaires de plusieurs grandes économies ont vite injecté des centaines de milliards de dollars américains pour enrayer le manque de liquidités, en plus d’adoucir temporairement leur politique monétaire. Certaines ont même secouru des institutions financières en difficulté. Une question demeure toutefois : auraient elles dû désamorcer la situation avant que le choc ne survienne ?

Anatomie de la crise

La crise du crédit de 2007 a pris naissance aux États-Unis, où des prêteurs hypothécaires à risque (c’est-à-dire qui ne sont pas soumis aux lois bancaires) ont voulu accroître leurs profits à court terme. Leurs mandats étant d’accorder des prêts immobiliers à des ménages à bas revenus mais solvables, ces prêteurs en sont venus à se tourner vers des ménages plus vulnérables, souvent sans vérifier la capacité de remboursement de ces derniers.

Tant que les prix de l’immobilier montaient et que la revente était facile, tout allait bien. Mais le ralentissement économique et la hausse des taux d’intérêt américains ont changé la donne. Dès lors, un très grand nombre de ménages qui n’auraient jamais dû obtenir un prêt hypothécaire ont été forcés de remettre leurs clés de maison à leurs créanciers. Par ricochet, le marché du crédit hypothécaire à risque s’est retrouvé sous haute tension, et les inquiétudes des investisseurs ont eu un impact sur d’autres segments du crédit. Rapidement, il est devenu évident que plusieurs institutions financières ont fait preuve d’imprudence en prêtant de l’argent aux organismes de crédit hypothécaire américains ou en vendant à leurs clients des produits financiers rémunérateurs, certes, mais risqués. C’est le cas de plusieurs banques américaines et d’autres institutions internationales parmi lesquelles figurent BNP Paribas en France, IKB en Allemagne et Coventree au Canada.

Par la suite, il a été possible d’apprendre que des titres adossés au marché du crédit hypothécaire ont été massivement achetés par des fonds spéculatifs établis dans des paradis fiscaux et échappant à toute réglementation, d’où la difficulté d’évaluer précisément l’ampleur du problème.

Autre phénomène troublant, les institutions financières offrant des fonds principalement investis dans le crédit hypothécaire ont mal informé les investisseurs des risques liés à l’achat de ces produits. Alors que ces derniers étaient souvent présentés comme des titres du marché monétaire (la classe d’actif la moins risquée), on constate aujourd’hui, avec un peu de recul, qu’ils ne portaient manifestement pas la bonne étiquette.

Enfin, d’autres acteurs cruciaux ont aussi manqué de flair. Les agences de notation, chargées de mettre en garde les investisseurs contre les risques, sont accusées d’avoir mal évalué ceux liés au crédit hypothécaire. Moody’s, Fitch et Standard & Poor’s ont même abaissé tardivement les cotes de ces titres, après les premières déconfitures d’établissements de crédit aux États-Unis.

Les retombées de la crise

Évidemment, la complexité et la gravité de cette crise ont alarmé les gouver-nements et d’autres instances, et ce, d’autant plus qu’une récente étude a conclu qu’un choc semblable pourrait survenir en Espagne, en Irlande et au Royaume-Uni. Comme lors des crises précédentes, ces intervenants tenteront de corriger la situation ; au besoin, ils légiféreront.

À titre d’exemple, l’Union européenne a déjà amorcé une enquête afin d’identifier des agences de notation susceptibles de s’être placées en situation de conflit d’intérêts, en dépit de leur obligation d’impartialité. De son côté, le G7, qui s’inquiète depuis longtemps du manque de transparence des fonds spéculatifs, risque de remettre l’encadrement de ces produits financiers à l’ordre du jour. Cette probabilité est d’autant plus grande que, dans le cas présent, la complexité de l’ingénierie financière des produits liés aux titres hypothécaires à risque explique en bonne partie l’aveuglement des principaux acteurs. Quant au gouvernement américain, il a adopté une loi qui définit les conditions minimales qu’un ménage doit rencontrer pour obtenir un prêt hypothécaire.

Quelle leçon doit-on tirer de ces événements ? La réponse est très simple : la même que celle enseignée par les crises passées, à savoir bien diversifier son portefeuille de placements, suivre un plan de match à long terme et, surtout, ne pas paniquer et vendre au creux du marché. S’il est inévitable que des chocs secouent périodiquement les marchés financiers, il ne faut jamais perdre de vue que ce qui apparaît catastrophique au moment de l’impact finit toujours par se résorber… et être oublié.

Le conseil d’administration de la Société de gérance des Fonds FMOQ inc. a confié, à la société de gestion de portefeuille Fiera YMG Capital inc., un mandat additionnel quant à la gestion du Fonds de placement FMOQ, plus précisément sur la répartition des actifs de ce Fonds.

Depuis quelques années, cette répartition avait été fixée à 35 % en titres à revenu fixe et à 65 % en titres de participation (actions canadiennes et étrangères). Le conseil d’administration croit que l’ajout d’un tel mandat de répartition des actifs devrait bonifier le rendement du Fonds de placement FMOQ.

Ce mandat additionnel est exécuté « en superposition aux divers mandats de gestion actuels du Fonds », c’est-à-dire qu’il n’y a aucune modification aux mandats spécialisés confiés actuellement à divers gestionnaires (monétaire, titres à revenu fixe, actions canadiennes, actions étrangères, etc.), ni à la répartition des actifs entre ces gestionnaires. Autrement dit, le nouveau gestionnaire de répartition des actifs réalise ses stratégies uniquement par le biais de produits dérivés, particulièrement des contrats à terme sur indices obligataire et boursiers.

À la suite d’une analyse rigoureuse des performances de la firme Fiera YMG Capital inc. dans ce type de mandat, puis d’une rencontre avec leurs principaux professionnels appelés à gérer cette  répartition des actifs, le conseil d’administration a la conviction profonde que cette firme a la capacité de générer une plus-value intéressante en ce qui concerne les rendements du Fonds de placement FMOQ.

Les participants au Fonds seront heureux d’apprendre que :

  1. la présence de ce nouveau gestionnaire  n’a aucun impact sur les honoraires perçus par
    le gérant (0,95 % de l’actif par année), ni sur le ratio des frais de gestion (1,01 %, TPS incluse) ;
  2. ce changement concerne exclusivement le Fonds de placement FMOQ. La répartition du Fonds omnibus FMOQ demeure fixe, soit 45 % en titres à revenu fixe et 55 % en titres de participation (actions canadiennes et étrangères).

Ce nouveau mandat de gestion est entré en vigueur en mai dernier.

Le tableau ci-dessous décrit la nouvelle marge de manœuvre accordée au gestionnaire. Comme vous le constatez, le gestionnaire peut investir, en titres de participation (actions canadiennes et étrangères), jusqu’au maximum de 75 % lorsque les marchés boursiers sont favorables. À l’inverse, lorsque les marchés sont plutôt défavorables, il peut se replier jusqu’au minimum de 55 %.

 

CATÉGORIE D’ACTIF
MINIMUM
MAXIMUM
Encaisse
0 %
23 %
Obligations
22 %
42 %
Total des titres à revenu fixe
25 %
45 %
Actions de sociétés canadiennes
25 %
45 %
Actions de sociétés étrangères
20 %
50 %
Actions de sociétés américaines
10 %
30 %
Actions de sociétés d’autres pays
10 %
30 %
Total des actions
55 %
75 %

 

Entre mars 2003 et mars 2007, la Bourse canadienne (indice S&P/TSX) a procuré un rendement total de 121,9 %, ce qui équivaut à un rendement annuel composé de  22 %. Pendant la même période, un investissement en actions étrangères (MSCI Monde) a progressé de 72,8 %, pour un rendement annuel composé de 14,6 %.

Même si aucun investisseur ne se plaindra d’obtenir de tels rendements, il faut noter que ces résultats sont beaucoup moins impressionnants si l’on inclut la période de 2000 à 2002, trois années qui ont été difficiles pour l’ensemble des marchés boursiers dans le monde.

Le graphique ci-dessous illustre l’évolution d’un investissement en actions canadiennes de 1 000 $, effectué le 1er janvier 2000, en regard du même investissement en actions étrangères. On constate que la baisse a d’abord commencé du côté des actions étrangères et qu’elle y a été plus prononcée. La remontée des deux marchés, qui s’est enclenchée en mars 2003, s’est avérée beaucoup plus significative pour la Bourse canadienne.

Il faut remonter au début des années 80, lors de la dernière grande crise pétrolière, pour constater une telle performance de la Bourse canadienne face aux autres bourses des pays développés. Après avoir identifié les principaux facteurs qui ont contribué à cette « surperformance » exceptionnelle, nous évaluerons comment ils devraient évoluer au cours des prochaines années.

La forte hausse du dollar canadien

Entre 2000 et 2001, on obtenait 65 cents américains pour 1 dollar canadien ; aujourd’hui, on en obtient 85 cents américains. Notre dollar s’est donc apprécié de 30 % par rapport à la devise américaine, au cours des 6 ou 7 dernières années. Ce gain représente ni plus ni moins une perte de change pour un investisseur canadien privilégiant les actions américaines.

Après avoir atteint 91 cents américains en juin 2006, tout porte à croire que la forte hausse de la valeur du dollar canadien est derrière nous, et ce, d’autant plus qu’il faudrait qu’elle augmente à 1,11 $US pour avoir un impact aussi important sur le portefeuille d’actions américaines des investisseurs canadiens.

L’importante progression des titres des secteurs de l’énergie et des matières premières

Depuis mars 2003, soit depuis le début du présent marché haussier, le secteur de l’énergie a littéralement explosé, avec une progression de 170 %. Il est suivi de très près par un autre secteur cyclique, celui des matériaux de base, en hausse de 160 %. Ensemble, ces deux secteurs représentent tout près de 45 % de la Bourse canadienne. S’il est très difficile de prévoir quelles directions ils prendront au cours des prochains mois, il est cependant important de signaler que
le prix du pétrole a végété longtemps entre 10 et 20 $ le baril avant d’amorcer, en 2002, la forte remontée qui a conduit au prix actuel de ± 60 $ le baril. De son côté, le prix des métaux (cuivre, zinc, nickel, etc.) a suivi grosso modo la même tendance.

Ces hausses de prix ont permis aux compagnies des secteurs concernés d’augmenter sensiblement leurs marges de profits, de rentabiliser des activités qui ne l’étaient pas lorsque les prix étaient inférieurs, et de retrouver la faveur des investisseurs. Le contexte a donc été extrêmement favorable pour ces compagnies au cours des dernières années; même un baril de pétrole à
100 $ ne pourrait permettre au cycle haussier des ressources de se poursuivre avec autant d’ardeur, au cours des cinq prochaines années.

La contre-performance des secteurs des soins de santé et de la consommation de base

Indéniablement, les ressources naturelles ont grandement aidé la Bourse canadienne depuis cinq ans. La Bourse américaine, elle, n’a pas pu profiter autant de la poussée de ces secteurs, car ils y occupent une place moins significative (12 %) que les autres. Pendant la même période, deux secteurs non cycliques ont déçu : d’abord celui des soins de santé, où les titres boursiers des grandes compagnies pharmaceutiques (comme Merck et Pfizer) n’ont pas été à la hauteur des attentes, depuis la reprise de 2003; puis celui de la consommation de base qui compte en son sein des multinationales comme Procter & Gamble, Coca-Cola et Colgate-Palmolive. Ces deux secteurs, qui représentent 22 % du marché bousier américain contre 3 % du marché canadien, sont généralement considérés comme étant défensifs. Ils devraient recommencer à « surperformer » lorsque l’économie mondiale ralentira quelque peu.

Les investisseurs étrangers demandent des actifs canadiens et les Canadiens investissent peu à l’étranger

Les investisseurs étrangers ont massivement investi en actions canadiennes au cours des dernières années, afin de profiter de notre forte exposition aux secteurs des ressources naturelles. Comme la Bourse canadienne ne représente que 3 % de l’ensemble des bourses mondiales, il leur faut une bonne raison pour même la considérer. Il ne faudrait donc pas se surprendre qu’au moindre signe de ralentissement économique, ces mêmes investisseurs vendent leurs actions canadiennes et empochent les profits réalisés au cours des dernières années.

Un autre point est à noter : jusqu’à tout récemment, les Canadiens ne pouvaient pas investir plus de 20 à 30 % de leur épargne-retraite en titres étrangers. Depuis l’abolition de cette limite, en juin 2005, ils commencent graduellement à saisir cette nouvelle opportunité qui s’offre à eux. Selon les plus récentes données de Statistique Canada, en 2006, les Canadiens ont investi un montant record de 78,3 milliards de dollars en titres étrangers, comparativement à 28,2 milliards de dollars en titres canadiens acquis par les investisseurs étrangers. Fait encore plus marquant : les statistiques de décembre 2006 indiquent que les Canadiens ont investi 5,6 milliards $ à l’étranger,
alors que les étrangers ont vendu pour 3,3 milliards $. Et la Bourse canadienne se porte encore bien ! On peut dès lors imaginer la situation qui prévaudra lorsqu’elle connaîtra une mauvaise année : assurément rien de bon pour le prix de nos actions canadiennes, et encore moins pour notre devise.

Conclusion

À la lumière de cette analyse, il serait sage de revoir la répartition de votre portefeuille avec votre conseiller. Plusieurs facteurs semblent en effet indiquer que le moment est propice pour cristalliser vos gains, en liquidant une partie de vos actions canadiennes, et qu’il serait souhaitable de commencer à surpondérer les actions étrangères pour les prochaines années.

Pour ceux et celles qui investissent dans les Fonds omnibus et de placement FMOQ, sachez que nous rééquilibrons régulièrement ces deux Fonds. Ceci signifie qu’en pratique, depuis 4 ans, nous avons cristallisé graduellement nos profits en actions canadiennes pour les réinvestir en obligations et en actions étrangères. De plus, comme le démontre le tableau ci-dessous, ces deux Fonds ont aussi commencé à sous-pondérer les actions canadiennes au profit des actions étrangères, depuis la fin décembre 2005.

Fonds omnibus FMOQ
Fonds de placement FMOQ
Court terme et obligations
Répartition actuelle
45 %
35 %
Portefeuille de référence
45 %
35 %
Écart
0 %
0 %
Actions canadiennes
Répartition actuelle
32 %
30 %
Portefeuille de référence
40 %
35 %
Écart
– 8 %
– 5 %
Actions étrangères
Répartition actuelle
23 %
35 %
Portefeuille de référence
15 %
30 %
Écart
+ 8 %
+ 5 %

À cette période-ci de l’année, le régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est l’objet de très nombreuses communi-cations de la part des institutions financières. La quasi-totalité multiplie les
messages insistant sur l’importance d’une planification financière rigoureuse afin de s’assurer d’une retraite confortable et sereine. Et elles ont raison, car outre l’épargne « forcée » à laquelle il oblige les personnes qui s’en prévalent, le REER est un outil financier dont l’utilité réside dans ses avantages fiscaux très intéressants.

En effet, en plus de profiter d’une déduction du revenu imposable établie en fonction des cotisations versées, toute personne détenant un REER tire avantage de revenus non imposés, et ce, tant et aussi longtemps qu’elle y conserve les sommes d’argent qu’elle y investit.

En ce qui concerne la déclaration de revenus de 2006, la date limite pour cotiser à un REER est le 1er mars 2007. Il est possible d’y verser 18 % des revenus admissibles de 2005, jusqu’à un maximum de 18 000 $, moins le facteur d’équivalence (FE) pour les personnes qui participent à un régime de pension agréé (RPA) ou à un régime de participation différé aux bénéfices (RPDB).

Cotiser tôt dans l’année, c’est avantageux !

Malheureusement, un trop grand nombre d’investisseurs attendent la date limite du 1er mars pour effectuer leur contribution annuelle. Pourtant, les spécialistes en finance ne cessent de répéter que plus nous investissons tôt, plus l’effet des rendements composés joue en notre faveur.

Le rendement, c’est important !

Attendre la date limite permise pour cotiser s’avère une décision coûteuse, car elle ne permet pas de profiter pleinement des rendements qui sont pourtant un élément très important à prendre en considération. Agir de la sorte, c’est privilégier les seules économies d’impôt au détriment des placements.

Le tableau ci-dessous permet d’évaluer la différence entre les revenus accumulés en raison de contributions annuelles de 19 000 $ (soit le maximum permis pour l’année d’imposition 2007)
effectuées en début d’année, et dont les rendements annuels sont respectivement de 6, 7 et 8 %.

 

Rendement
6 %
7 %
8 %
10
265 461 $
280 888 $
297 264 $
15
468 778 $
510 873 $
557 161 $
20
740 862 $
833 438 $
939 036 $
25
1 104 971 $
1 285 853 $
1 500 134 $
30
1 592 232 $
1 920 388 $
2 324 571 $
35
2 244 296 $
2 810 356 $
3 535 941 $

Attention aux honoraires de gestion !

Même si l’on décide à la toute dernière minute de cotiser à un REER, il faut impérativement prendre le temps de s’informer des honoraires de gestion, sans quoi l’on risque de se pénaliser d’autant plus sérieusement que la moindre différence est lourde de conséquences.

En effet, si l’on considère deux fonds communs de placement équilibrés similaires qui offrent des rendements comparables, on constate qu’une différence de 2 % quant aux frais  de gestion aura des répercussions  considérables sur les résultats à long terme. À partir des données de l’exemple susmentionné, si le premier fonds exige des frais de gestion de 1 %, et le second des frais de 3 %, l’actif accumulé après 35 ans totalisera 3,5 millions de dollars dans le premier fonds, comparativement à 2,2 millions $ dans le second, soit une différence de 58 % !

Cotiser immédiatement, demander la déduction ultérieurement

Beaucoup d’investisseurs l’ignorent, mais il est possible de cotiser, dès le début de l’année, à un REER pour l’année d’impo-sition en cours. Fixé à 19 000 $ pour 2007, le maximum permis sera de 20 000 $ en 2008, de 21 000 $ en 2009, et de 22 000 $ en 2010. Par la suite, ce plafond sera indexé annuellement.

Une personne qui prévoit déclarer un revenu moindre en 2007 (en raison, par exemple, d’un congé de maternité, d’un congé sabbatique, d’un retour aux études, etc.) aurait avantage à cotiser le maximum permis au REER, et ce, même si son taux d’imposition sera peu élevé. En effet, malgré sa cotisation en 2007, elle n’est pas tenue pour autant d’utiliser la déduction pour l’année d’imposition correspondante. En effet, elle pourrait faire fructifier ses investissements à l’abri de l’impôt immédiatement, puis utiliser la déduction quelques années plus tard, lorsque son taux marginal d’imposition sera vraisemblablement supérieur. Son retour d’impôt n’en serait alors que plus important.

Cette stratégie est surtout recommandée pour une personne qui commence à investir dans un REER, mais dont les revenus limités sont susceptibles d’augmenter de façon significative dans un proche avenir. C’est notamment le cas des étudiants ou des personnes qui bénéficient d’un congé parental.

Avant de reporter une déduction REER à une année ultérieure, il est fortement recommandé d’effectuer une simulation fiscale afin de bien évaluer toutes les répercussions de ce choix. Il ne faut pas se fier uniquement à son taux d’imposition marginal pour déterminer l’économie d’impôt inhérente à une cotisation à un REER. Il faut aussi tenir compte des nombreux crédits d’impôts et d’autres allégements fiscaux qui, à compter d’un certain seuil de revenu, sont restreints, voire carrément éliminés.

Utiliser pleinement ses droits de cotisation

Toute personne qui, depuis 1991, n’a pas versé dans son REER les cotisations maximales autorisées, doit savoir qu’elle peut ajouter à son REER une somme correspondant à ses droits de cotisation inutilisés. Cette somme est inscrite sur l’avis de cotisation émis par l’Agence du revenu du Canada.

Se constituer un « coussin », c’est très sage !

En terminant, rappelons qu’il est permis de cotiser jusqu’à 2 000 $ en sus des cotisations mentionnées précédemment, et ce, sans aucune pénalité. Bien qu’il ne soit pas déductible dans l’année, ce « coussin » produit des revenus à l’abri de l’impôt, tant et aussi longtemps que la somme investie demeure dans le REER. Quant à la cotisation, elle devra être déduite du revenu au cours d’une année ultérieure, au plus tard la dernière pour laquelle des droits de cotisation sont possibles.

 

 

 

La Société de gérance des Fonds FMOQ inc. a mis sur pied un 7e Fonds, le Fonds revenu mensuel FMOQ, qui versera un revenu mensuel fixe, contrairement aux autres Fonds FMOQ qui, eux, remettent trimestriellement, des revenus variables. Les objectifs de ce nouveau Fonds sont de procurer un revenu mensuel constant et de faire croître le capital à long terme.

Gestionnaires

C’est à Gestion Fiera Capital inc. que le conseil d’administration de la Société a confié le mandat d’agir à titre de conseiller en placement pour ce Fonds. La firme gérera les actifs du Fonds afin d’atteindre ses objectifs de distribution de revenu mensuel et de faire croître ses actifs à plus long terme. Pour ce faire, quatre des cinq équipes distinctes de gestionnaires de portefeuille seront mises à contribution pour chacune des quatre catégories d’actif du Fonds revenu mensuel FMOQ, soit 1) les liquidités et les titres à revenu fixe, 2) les actions privilégiées, 3) les actions ordinaires à dividende élevé, et 4) les fiducies de revenu. La cinquième équipe sera responsable de la répartition tactique entre les catégories d’actif. Le gérant des Fonds FMOQ a établi certaines balises, décrites dans le tableau ci-dessous.

À qui ce Fonds s’adresse-t-il ?

En raison de la nature diversifiée de son portefeuille, ce Fonds s’adresse à tous les participants, peu importe leur âge et à quel stade se situe leur accumulation d’épargne. Étant donné la distribution mensuelle de revenu, il s’avère particulièrement intéressant pour les personnes qui sont dans une phase de décaissement.

Valeur des parts

La valeur unitaire initiale des parts du Fonds revenu mensuel FMOQ a été fixée à 10 $. Jusqu’en décembre 2007, la distribution mensuelle a été fixée à 3,33 ¢ par part, soit 0,40 $ par année, ce qui équivaut à un revenu distribué de 4 %. Il faut noter que le gérant a toutefois la possibilité de réduire ou d’augmenter la distribution mensuelle, tout comme de procéder à une distribution supplémentaire de revenu à chaque fin d’année (le premier vendredi suivant le 15 décembre). Les gains en capital nets réalisés au cours de l’année seront aussi distribués au participant à la mi-décembre.

De plus, si, exceptionnellement, les revenus perçus par le Fonds au cours d’un mois ne s’avéraient pas suffisants pour couvrir la distribution, le gérant procéderait à une distribution de capital. Cette remise ne serait pas considérée comme du revenu et réduirait d’autant le prix de base rajusté des parts. À moins que le prix de base rajusté des parts ne devienne négatif, une telle distribution ne serait pas réputée être un gain en capital.

Honoraires de gestion

À l’instar des autres Fonds FMOQ1, les honoraires de gestion pour ce Fonds seront de 0,95 % (avant taxes) par année, et ce, sans aucuns frais d’entrée, de sortie ou d’exploitation facturés en sus.

Note importante

Toute personne intéressée par ce nouveau produit est invitée à consulter le prospectus du Fonds revenu mensuel FMOQ afin d’en connaître les modalités. Au besoin, tous les conseillers de notre société sont disponibles pour aider les gens qui le désirent à déterminer la façon la plus appropriée de l’inclure dans une stratégie de placement.

1 À l’exception du Fonds monétaire FMOQ dont les honoraires sont de 0,40 % par année.

Catégories d’actif
Minimum
Cible
Maximum
Liquidités et titres à revenu fixe1
20 %
30 %
40 %
Actions privilégiées
10 %
15 %
20 %
Actions ordinaires2
15 %
25 %
35 %
Fiducies de revenu et autres3
15 %
30 %
40 %

1 Obligations, débentures, titres hypothécaires ou instruments du marché monétaire émis par des sociétés ou des gouvernements canadiens. 2 Actions ordinaires de sociétés canadiennes déclarant généralement un dividende élevé. 3 Fiducies de revenu, fonds de placement immobilier et autres placements à rendement élevé similaires, et ce, sur les marchés canadiens.

Les marchés boursiers mondiaux ont été secoués au cours des deux derniers mois par la crainte grandissante de pressions inflationnistes et la probabilité accrue de hausses additionnelles des taux directeurs américains. Comment interpréter ces craintes ? S’agit-il d’une opportunité d’achat ?

Une phase du cycle qui tire à sa fin

Les marchés financiers avaient été tracassés au cours de la période de 2000 à 2002 par le ralentissement économique américain, l’éclatement de la bulle de technologie, l’attentat terroriste, la guerre contre le terrorisme, la crainte d’un malaise économique prolongé, le risque de déflation, etc.

Afin de s’assurer de la reprise de l’économie et de la confiance des consommateurs et des investisseurs, la Réserve fédérale américaine avait abaissé les taux d’intérêt directeurs américains jusqu’à 1 % en 2001, un taux sous la barre de l’inflation, rendant ainsi le loyer de l’argent essentiellement gratuit.

Au moyen de l’effet puissant de taux d’intérêt si bas, la Réserve fédérale encourageait fortement ceux qui voulaient emprunter pour consommer ou investir, et l’économie américaine a bondi en 2003 et connu une croissance vigoureuse depuis.

Malgré ce succès, la Réserve fédérale a choisi de maintenir cette politique monétaire des plus expansionnistes pour une période prolongée. En effet, elle n’a commencé à rehausser les taux d’intérêt qu’en 2004 et ce, a un rythme modéré afin de s’assurer de ne pas faire trébucher l’expansion économique.

Cependant, en maintenant le loyer de l’argent si bas si longtemps face à la vigueur de l’activité économique, la Réserve fédérale a encouragé une expansion des plus rapides de la quantité d’argent en circulation, dont l’excédent non requis pour alimenter l’offre et la demande de l’économie s’est déversé sous forme de spéculation dans les marchés financiers. Et donc avec un excès d’argent qui pourchasse les titres à revenu fixe, les taux disponibles sur les obligations à long terme ont fondu rapidement. Et avec la baisse du coût du capital qui en résulte, les actions et l’immobilier ont été revalorisés, et les primes de risques pour les titres de qualité secondaire ont fondu.

Les marchés boursiers mondiaux sont ainsi en hausse importante depuis essentiellement la fin de 2002. Le graphique ci-dessous démontre la progression ininterrompue des indices boursiers principaux au cours de cette phase expansionniste de la politique monétaire américaine.

La phase du cycle qui s’amorce

Avec les taux d’intérêt directeurs aux États-Unis à 5,25 % aujourd’hui, la Réserve fédérale américaine atteint finalement un niveau de taux d’intérêt dit « neutre », soit des taux d’intérêt qui ne sont ni expansionnistes ni restrictifs sur le rythme de la croissance économique. Par conséquent, les hausses de taux tirent-elles à leur fin ? Les investisseurs tardent à reconnaître qu’après avoir maintenu les conditions monétaires si expansionnistes pendant plus de cinq ans, la Réserve fédérale, en plus d’avoir relancé l’économie avec succès, a permis une accumulation excessive, voire spéculative, de liquidité dans le système économique mondial qui a gonflé le prix de plusieurs types d’investissements.

La Réserve fédérale devrait ainsi continuer les hausses de taux intérêt, probablement jusqu’à un niveau plus restrictif de 5,5 % à 6 %, afin d’éponger l’excès de liquidité, de ralentir le rythme économique effréné, et de réduire l’enthousiasme spéculatif sur certains marchés financiers.

Cet ajustement a commencé à se faire sentir au mois d’avril dernier, alors que les investisseurs se sont aperçus qu’il y avait bel et bien quelques pressions inflationnistes qui résultaient de la croissance vigoureuse américaine et que, par conséquent, la Réserve fédérale hausserait les taux d’intérêt davantage que généralement anticipé.

La phase plus restrictive de la politique monétaire cause maintenant un environnement plus tumultueux où les marchés boursiers évolueront en dents de scie jusqu’à la fin des hausses de taux d’intérêt : le loyer beaucoup plus élevé de l’argent et le ralentissement de l’économie à anticiper forcent plusieurs spéculateurs à renverser leurs positions moins performantes.

On ne peut cependant pas parler de marché baissier important à prévoir, car il faudrait alors poser l’hypothèse d’une récession à venir. Ceci semble peu probable. Mais la modération du rythme de croissance économique américain aura un impact sur la croissance mondiale. On peut donc présager une atténuation de la demande de pétrole, et ainsi une faiblesse relative de la bourse canadienne dont le secteur énergétique représente une plus grande proportion que celle de la plupart des autres indices boursiers mondiaux.

Avec l’abolition de la limite relative au contenu étranger des REÉR, il ne manquera pas de spécialistes en placement pour vous conseiller de diversifier votre portefeuille géographiquement et profiter ainsi d’occasions universelles de réduire les risques spécifiques au marché canadien.

En faisant le saut du côté des marchés boursiers étrangers, vous serez inévitablement confrontés aux principaux indices boursiers qui servent à mesurer l’évolution générale des cours sur des marchés ou des secteurs de marché, et dont la valeur s’établit en prenant un certain nombre de titres représentatifs d’un marché afin de calculer la moyenne de leur évolution, pondérée par leur importance sur le marché.

Quels sont ces indices qui servent de repères aux investisseurs à l’échelle de la planète ? Comment les interpréter ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.

Le Dow Jones Industrial Average : Il a longtemps été l’indicateur le plus en vue pour déterminer l’état du marché boursier aux États-Unis. Seules 30 compagnies ont l’insigne honneur de faire partie de cet indice dont la méthode de calcul fait en sorte que plus le cours d’une action est élevé, plus il a d’influence sur la performance de l’indice. En raison de cette méthode de calcul déficiente et du faible nombre de compagnies qui y sont représentées, le Dow Jones revêt une valeur symbolique et n’est plus utilisé comme point de référence (benchmark) par les gestionnaires d’actions américaines.

Aujourd’hui, les indices les plus couramment utilisés sont des indices de capitalisation boursière rajustés en fonction du flottement libre. Pour obtenir la capitalisation boursière d’une compagnie, on doit tout simplement multiplier le prix de son action par le nombre d’actions en circulation. En pratique, cela représente le montant à payer pour en devenir l’unique propriétaire. Cette méthode de calcul fait en sorte que les mouvements de valeur des plus importantes sociétés cotées à la bourse influencent davantage le niveau de l’indice que les plus petites compagnies qui le composent.

Le S&P 500 : C’est le principal baromètre du marché boursier américain. Il est administré par la firme Standard & Poor’s et comprend les titres des 500 compagnies les plus importantes (en fonction de leur capitalisation boursière) et les plus liquides (selon l’importance
du volume de transactions) inscrites en Bourse aux États-Unis. Comme pour les indices MSCI qui suivent, l’indice S&P 500 est divisé en 10 secteurs économiques afin de pouvoir juger des performances de chacun d’eux :

  1. Services publics
  2. Énergie
  3. Services financiers
  4. Industries cycliques
  5. Biens durables
  6. Produits de consommation de base
  7. Services
  8. Ventes au détail
  9. Santé
  10. Technologie

Le MSCI EAEO (EAFE en anglais) :
Cet indice est compilé par Morgan Stanley Capital International. Il est conçu pour mesurer le rendement boursier des marchés développés de l’Europe, de l’Australie et de l’Extrême-Orient (EAEO). Actuellement, cet indice est composé des indices des 20 pays développés suivants :

• Australie
• Autriche
• Belgique
• Danemark
• Finlande
• France
• Allemagne
• Hong Kong
• Irlande
• Italie
• Japon
• Pays-Bas
• Nouvelle Zélande
• Norvège
• Portugal
• Singapour
• Espagne
• Suède
• Suisse
• Royaume-Uni

Le MSCI monde : Il couvre un plus grand territoire que l’indice précédent, car il inclut le Canada et les États-Unis en plus des 20 pays de l’indice EAEO. Il constitue sans aucun doute l’indice phare pour évaluer les rendements boursiers mondiaux des marchés développés.

Outre les indices globaux susmentionnés, il ne manque pas d’indices plus spécifiques pour vous guider dans l’analyse des marchés boursiers. Parmi les plus connus, notons :

Indices de pays : S&P/TSX (Canada), Nikkei300 (Japon), FTSE 100 (Royaume-Uni).

Indices de secteur : S&P/TSX énergie, Dow Jones indice des transports, Goldman Sachs indice semi-conducteurs.

Indices de capitalisation : BMO
Nesbitt Burns (petites capitalisations canadiennes), Russell 2000 (petites capitalisations américaines).

Indices de style : Barra valeur et Barra croissance.

En pratique, il existe des milliers d’indices de référence pour vous aider à évaluer les performances de presque tous les styles de gestion d’actions ; il y en a même qui combinent plusieurs critères. Par exemple, le Russell Midcap Value index reproduit la performance des titres américains de capitalisation moyenne de style valeur. Assez pointu, merci !

Grâce à un échantillon de valeurs représentatives, les indices permettent d’évaluer l’état des marchés. Ils constituent donc un précieux outil de comparaison à la portée des investisseurs qui veulent évaluer les performances de leurs portefeuilles.

Alors qu’une majorité de contribuables canadiens dépendront d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) pour vivre leur retraite comme ils le souhaitent, beaucoup d’entre eux n’en ont pas ou n’y cotisent pas suffisamment pour maximiser les avantages fiscaux qu’il comporte.

Selon l’Agence des douanes et du revenu du Canada, environ quatre (4) contribuables québécois sur cinq (5) avaient le droit de cotiser à un REER en 2004. Or, seulement le tiers d’entre eux s’en sont prévalus. Pour une cinquième année consécutive, la cotisation médiane (celle qui sépare en deux parties égales le nombre de cotisants) de quelque 1,53 million de Québécois s’est élevée à 2 400 $.

Pourtant, comme l’indiquent des sondages effectués par les firmes CROP et Environics, il existe une discordance entre les aspirations des travailleurs et leur style de vie réel, une fois devenus retraités. Si 26 % de ces derniers déclarent n’avoir pas réalisé leurs rêves principalement à cause de ressources financières limitées, 16 % imputent cette impossibilité à des problèmes de santé.

Le début de l’année, période par excellence pour planifier… et cotiser

En ce qui concerne la déclaration de revenus pour l’année 2005, la date limite pour cotiser à un REER est le 1er mars 2006. Il est possible d’y verser 18 % des revenus admissibles de 2004, jusqu’à un maximum de 16 500 $, moins le facteur d’équivalence (FE) dans le cas des personnes qui participent à un régime de pension agréé ou à un régime de participation différée aux bénéfices.

Attendre la date limite permise pour cotiser à un REER est une décision coûteuse pour les retardataires. En investissant de cette façon, trop de gens évaluent mal le placement qu’ils choisissent et ne pensent qu’à l’économie d’impôt qu’ils réalisent. Or, le rendement est un élément extrêmement important à prendre en considération.

Attention au rendement !

Le tableau ci-dessous permet d’évaluer la différence entre les revenus accumulés en raison de contributions annuelles de 16 500 $ (le maximum permis pour l’année d’imposition 2005), dont les rendements annuels composés moyens sont respectivement de 6 %, de 7 % et de 8 %.

Gare aux honoraires de gestion !

Face à deux fonds équilibrés similaires offrant un rendement comparable, mais dont les honoraires de gestion sont respectivement de 1 % pour le premier et de 3 % pour le second, le premier fond s’avère plus avantageux, car la différence de 2 % profite au portefeuille de l’investisseur. Dans l’exemple ci-dessus, l’actif accumulé après 35 ans aurait été supérieur de 58 % (3,1 millions $ contre 1,9 million $).

Même si l’on cotise à la dernière minute, il est important de s’informer des honoraires de gestion, à défaut de quoi on risque d’être pénalisé.

Cotiser en 2006, demander la déduction plus tard

Beaucoup d’investisseurs l’ignorent, mais il est possible de cotiser, dès le début de l’année, à un REER pour l’année d’imposition en cours. Pour 2006, le maximum permis est de 18 000 $. Il sera de 19 000 $ en 2007, de 20 000 $ en 2008, de 21 000 $ en 2009, et de 22 000 $ en 2010. Par la suite, ce plafond sera indexé annuellement.

Si vous prévoyez déclarer un revenu faible en 2006, vous pourriez avoir avantage à cotiser le maximum permis au REER, et ce, malgré votre taux d’imposition peu élevé (congé de maternité, congé sabbatique, retour aux études, etc.). La raison est fort simple : même si vous contribuez à votre REER en 2006, vous n’êtes pas tenu pour autant d’utiliser la déduction pour l’année d’imposition correspondante. Vous pourriez, par exemple, faire fructifier vos investissements à l’abri de l’impôt immédiatement, puis utiliser la déduction quelques années plus tard, lorsque votre taux marginal d’imposition sera vraisemblablement supérieur. Votre retour d’impôt n’en sera alors que plus important.

Cette astuce est surtout recommandée pour une personne qui commence à investir dans un REER, mais dont les revenus limités sont susceptibles d’augmenter de façon significative dans un proche avenir. C’est notamment le cas des étudiants ou des personnes qui bénéficient d’un congé parental.

La prudence est de mise

Avant de reporter une déduction REER à une année ultérieure, il est recommandé d’effectuer une simulation fiscale afin de bien évaluer toutes les répercussions de cette décision. En effet, il ne faut pas se fier uniquement à son taux d’imposition marginal pour connaître l’économie d’impôt inhérente à une cotisation à un REER. Il faut également tenir compte des nombreux crédits d’impôts et autres allégements fiscaux qui sont partie intégrante du régime fiscal et qui, à compter d’un certain seuil de revenus, sont restreints, voire carrément éliminés.

Le nouveau paiement de soutien aux enfants, mis en place l’an dernier par le gouvernement du Québec, est un bon exemple.

Ce paiement annuel est de 2 000 $ pour un 1er enfant, de 1 000 $ pour les 2e et 3e enfants et de 1 500 $ pour les autres. Il est réduit pour les familles ayant un revenu supérieur à 42 800 $. En pratique, il est diminué de 4 % pour les revenus supérieurs à 42 800 $, avec cependant l’assurance de pouvoir toucher un minimum de 561 $ pour le 1er enfant et de 517 $ pour les suivants.

Le graphique ci-dessus illustre la situation d’un couple avec deux enfants. On constate que, pour un ménage dont le revenu familial se situe entre 42 800 $ et 90 850 $, une cotisation à un REER permet une économie d’impôt additionnelle de 4 %, grâce à un paiement de soutien aux enfants plus élevé. Et nous n’avons pas tenu compte de la prestation fiscale pour enfants du gouvernement fédéral, des crédits de TPS et de TVQ, des crédits pour frais médicaux, du crédit pour personne vivant seule, du taux de crédit pour frais de garde d’enfants, du remboursement d’impôts fonciers, etc.

Les droits de cotisation sont-ils pleinement utilisés ?

Les personnes qui, depuis 1991, n’ont pas versé les cotisations maximales autorisées, doivent savoir qu’elles peuvent ajouter, à leur REER, une somme correspondant à leurs droits de cotisation inutilisés. Cette somme est inscrite sur l’avis de cotisation annuel transmis par l’Agence du revenu du Canada.

Cotiser au REER de son conjoint

Si le revenu d’une personne est supérieur à celui de son conjoint à la retraite, elle aurait avantage à considérer la possibilité de cotiser au REER de ce dernier.

En pratique, elle verserait des cotisations dans le REER de son conjoint jusqu’à concurrence du montant maximal auquel elle a droit, sans réduire pour autant ses propres droits de cotisation. Elle bénéficierait ainsi d’une déduction identique à celle qu’elle aurait obtenue si elle avait cotisé à son propre REER.

Toutefois, lorsque le temps sera venu d’encaisser le REER, seul le détenteur du régime (le conjoint, le cas échéant) sera imposé sur le montant du retrait. En supposant que ses revenus annuels soient inférieurs, l’impôt à payer sera alors moindre que si le retrait avait été fait de son REER. De plus, si le conjoint est plus jeune que la personne qui contribue, l’argent pourra demeurer dans le REER plus longtemps, la limite étant fixée à la fin de l’année où le détenteur atteint l’âge de 69 ans. Pourquoi ne pas en profiter ?

Un « coussin », c’est bien

En terminant, il faut noter qu’il est aussi permis de cotiser jusqu’à 2 000 $ en sus des cotisations mentionnées précédemment, et ce, sans pénalité.

Bien qu’il ne soit pas déductible dans l’année, ce « coussin » produit des revenus à l’abri de l’impôt, tant et aussi longtemps que la somme investie demeure dans le REER. Quant à la cotisation, elle devra être déduite du revenu au cours d’une année à venir, au plus tard la dernière pour laquelle des droits de cotisation sont possibles.

Cotiser au maximum fait toute la différence !

L’exemple qui suit présente un investisseur qui commence à cotiser à un REER cette année. Le tableau indique la différence entre les trois situations correspondant à chacune des courbes illustrées :

Rendements annuels composés moyens de 7 %

Courbe A
Le plafond REER ayant été longtemps fixé à 13 500 $, nous avons simulé une cotisation annuelle de 13 500 $ faite durant les 30 prochaines années (total des cotisations versées : 405 000 $). Le capital accumulé est alors de 1 364 486 $.

Courbe B
Le plafond REER ayant été augmenté progressivement au fil des ans pour atteindre 18 000 $, nous avons simulé une cotisation annuelle qui débute à 13 500 $ et qui augmente jusqu’à 18 000 $ dès la cinquième année de cotisation. Par la suite, ce montant est investi pour les années restantes à cotiser (total des cotisations versées : 528 000 $). Le capital accumulé s’élève à 1 734 217 $.

Courbe C
La cotisation annuelle débute à 13 500 $ et augmente annuellement selon les plafonds permis et prévus (actuellement jusqu’à 22 000 $ et indexés par la suite). La cotisation est donc indexée pour les années subséquentes restantes à cotiser (total des cotisations versées : 773 000 $). Le capital accumulé atteint alors 2 237 180 $.

Que conclure ?

Il est intéressant de constater que l’augmentation significative des plafonds REER depuis quelques années permet de constituer un portefeuille REER qui remplacera de plus en plus une importante portion du revenu de vie active au travail.

Il est important de ne pas perdre de vue que le capital de plus de 2 000 000 $ atteint dans une trentaine d’années (voir la courbe C) équivaut à environ 1 000 000 $ en dollars d’aujourd’hui, en supposant une inflation annuelle d’environ 2,5 % au cours des 30 prochaines années.

 

Depuis le début de l’an 2000, le rendement du marché des actions mondiales a été des plus décevants, particulièrement pour les investisseurs canadiens qui ont subi les contrecoups de la hausse du dollar canadien par rapport à celui de nos voisins du sud.

En raison de sa gestion indicielle qui vise à reproduire la performance d’un indice de marché, le Fonds actions internationales FMOQ a été affecté par cette déprime des marchés internationaux. Déterminé à améliorer le rendement global et la position comparative de ce Fonds, le conseil d’administration de la Société de gérance des Fonds FMOQ inc. (le gérant des Fonds FMOQ) a décidé d’adjoindre un nouveau gestionnaire à celui présentement en place, TAL gestion globale d’actifs inc. (TAL).

Le gestionnaire actuel avait pour mandat de reproduire le rendement du marché américain pour une moitié des éléments d’actif du Fonds, et de calquer le rendement des marchés de l’Europe, de l’Australie et d’Extrême-Orient (EAEO) pour l’autre moitié. Pour ce faire, TAL utilisait des contrats à terme liés aux divers indices des marchés boursiers de titres de grande capitalisation des pays concernés.

Dans le but de diversifier les styles de gestion et d’augmenter les rendements à long terme du Fonds actions internationales FMOQ, le conseil d’administration de la Société a décidé que la moitié des éléments d’actif du Fonds qui étaient investis en actions américaines (soit 25 % du total des éléments d’actif) seront dorénavant investis en titres de sociétés américaines de petite capitalisation.

Un comité de sélection a donc été formé afin 1) d’évaluer les diverses firmes de gestion susceptibles de remplir un tel mandat et 2) de faire une recommandation. Au terme de ce processus, les services de la firme Goldman Sachs Asset Management (GSAM) ont été retenus.

Soulignons que les différents Fonds diversifiés de la famille des Fonds FMOQ utilisent le Fonds actions internationales FMOQ pour leurs investissements dans les marchés étrangers. Ils ont donc été affectés, quoique dans une moindre mesure, par la performance moyenne des marchés étrangers au cours des dernières années. Ils bénéficieront cependant des effets positifs escomptés de l’entrée en scène du nouveau gestionnaire.

Fondée en 1988, GSAM est une filiale de la banque et firme de courtage Goldman, Sachs & Company. Son actif sous gestion dépasse les 400 milliards de dollars. Son équipe de gestionnaires et d’analystes en actions à faible capitalisation américaine est basée à New York, mais elle poursuit également ses activités internationales à Londres, à Tokyo et à Singapour.

GSAM n’étant pas inscrite auprès de l’Autorité des marchés financiers du Québec pour gérer des fonds communs de placement, nous avons fait appel aux services de Fiera Capital, gestionnaire de portefeuilles établi à Montréal, pour agir à titre d’intermédiaire et épauler les Fonds FMOQ en ce qui concerne la vérification diligente et le suivi des opérations de GSAM.

L’équipe

L’équipe qui gère la portion des actifs des Fonds FMOQ dont il est question est dirigée par M. Chip Otness. Responsable de la construction des portefeuilles et de la recherche, il compte 35 années d’expérience en gestion de portefeuille dont plus de 20 dédiées aux actions à faible capitalisation. Cinq autres gestionnaires, chacun responsable de secteur(s) spécifique(s), de même que trois analystes qui font de la recherche, complètent l’équipe.

Le style de gestion

Le style du gestionnaire est de type valeur combiné à une approche fondamentale. Ce style met l’accent sur la recherche de titres de qualité, sous-évalués et ayant traversé une mauvaise période à court terme.

En pratique, GSAM filtre quelque 2 000 titres américains ayant une capitalisation boursière inférieure à 1,5 milliard $. Cette démarche a pour but de retenir les compagnies qui répondent à ses critères de type valeur (faible ratio cours-bénéfice, faible ratio cours-valeur comptable, etc.). Par la suite, les titres de compagnie dont le modèle d’affaire est déficient, ou dont la gestion semble douteuse, sont éliminés; seuls les titres de celles dont les affaires sont prometteuses, et dont le rapport risque / rendement est intéressant, font partie de la liste finale de titres potentiels à inclure dans le portefeuille. Parmi ces 400 à 500 titres, 200 sont sélectionnés à la suite d’une analyse rigoureuse des états financiers, d’une évaluation minutieuse de la position concurrentielle et d’une rencontre avec les dirigeants de la compagnie.

La gestion du risque

Les actions à faible capitalisation sont sans aucun doute une des classes d’actifs dont le rendement peut varier le plus d’une année à l’autre. GSAM limite toutefois ce risque en diversifiant de façon importante son portefeuille dans plus de 200 compagnies différentes. Le gestionnaire tente ainsi d’obtenir un rendement dans tous les secteurs de l’économie, tout en évitant de miser fortement sur un seul secteur dans le but de se démarquer ; de cette façon, il ne s’expose pas à une volatilité extrême lorsque les marchés deviennent moins favorables. Son style de type valeur l’amène aussi naturellement à investir dans des compagnies dont le risque de voir leurs titres baisser est plus limité.

Nous croyons que l’objectif d’amélioration du rendement du Fonds actions internationales FMOQ et, par ricochet, des différents Fonds diversifiés de la gamme des Fonds FMOQ, devrait être atteint par la sélection de titres. À cet effet, le marché américain des titres à faible capitalisation est le plus approprié, en raison de son importance et des occasions qu’il recèle.

Étant donné la vaste expertise de l’impressionnante équipe de GSAM et la réputation très enviable dont elle jouit, nous avons la conviction que ce nouveau gestionnaire saura répondre à nos attentes quant à l’amélioration de la situation du Fonds actions internationales FMOQ et, par le fait même, de nos Fonds diversifiés.

Rappelons que le Fonds omnibus FMOQ s’expose à hauteur de 20 % aux actions mondiales par le biais du Fonds actions internationales FMOQ, alors que le Fonds de placement FMOQ et le Fonds équilibré FMOQ ont chacun le tiers de leur actif dans ce dernier.