Dans son budget de février 2005, le gouvernement du Canada a annoncé l’élimination immédiate de la limite de 30 % sur le contenu étranger des divers régimes de retraite (REER, FERR, CRI, Fonds de pension, etc.). Dans cet article, nous abordons les conséquences de cette décision qui a surpris la grande majorité des acteurs de l’industrie du placement au Canada.

Un peu d’histoire

Cette limite, instituée en 1971, était initialement de 10 %. Elle a été augmentée à 20 % en 1994, à 25 % en 2000, puis à 30 % en 2001. L’implantation de cette limite était basée sur le principe suivant : étant donné que le gouvernement fédéral accordait à des contribuables le privilège de différer l’imposition d’une partie de leurs revenus, ces derniers devaient en contrepartie aider l’économie canadienne, en investissant au pays leurs épargnes pour la retraite.

Le pour et le contre

Les défenseurs du maintien de cette limite alléguaient que son abolition ou sa hausse entraînerait une chute du dollar canadien et un exode des capitaux, ce qui aurait des conséquences négatives sur l’économie canadienne en général, d’une part, et sur la capacité des entreprises à recueillir les capitaux qui leur sont nécessaires, d’autre part.

Au fil des ans, plusieurs voix se sont élevées pour réclamer l’abolition de cette limite. De nombreuses études ont en effet démontré que si les Canadiens investissaient une plus grande part de leur épargne-retraite à l’étranger, ils bénéficieraient d’une plus grande richesse, une conséquence qui compenserait plus que largement la fuite potentielle des capitaux. De plus, des spécialistes allèguent qu’en maintenant cette limite, le gouvernement canadien prive les Canadiens d’une foule d’occasions d’investissement susceptibles de faire fructifier leurs capitaux, tout en les obligeant à se replier sur un pays qui ne représente que 3 % de la capitalisation boursière et obligataire mondiale.

Pourquoi l’abolition ?

À la lumière du débat en cours dans les divers milieux financiers et politiques, plusieurs spécialistes et observateurs s’interrogent sur les raisons qui ont incité le gouvernement fédéral à éliminer ce plafond, et ce, contre toute attente. Malheureusement, le discours sur le budget du 23 février 2005 ne fournit que bien peu d’explications, comme en témoigne l’extrait suivant : « À l’heure actuelle, les REER et les régimes de pension sont assujettis à un plafond de 30 % applicable aux placements en biens étrangers. Afin d’élargir l’horizon d’investissement des Canadiens, de diversifier leurs placements et de solidifier l’assise de leur avenir financier, nous abolissons ce plafond. »

Il est cependant de commune connaissance que l’imagination des institutions financières avait rendu cette limite quasi inopérante. En pratique, il leur était possible de détenir jusqu’à 51 % de titres étrangers. Comment ? En créant, avec leur propre 30 %, un effet cumulatif dans leurs portefeuilles de fonds diversifiés canadiens qui détenaient eux-mêmes 30 % de tels titres (30 % + [30 % des 70 %] de contenu canadien). De plus, en acquérant des contrats à terme canadiens sur des produits étrangers ou des fonds d’investissement utilisant ces produits, il n’existait pratiquement plus de limitation au contenu étranger de l’épargne-retraite.

Le seul inconvénient de ces techniques réside dans le coût additionnel à supporter, ces outils étant généralement plus onéreux qu’un investissement direct dans les mêmes marchés. Il faut être toutefois conscient que le passage de 20 à 30 % (avec une possibilité réelle d’atteindre 51 % et plus) règle le problème d’une majorité d’investisseurs individuels. En effet, les études et sondages effectués auprès de ces derniers montrent que seulement 5 % des détenteurs de REER se prévalent pleinement de la limite actuelle. Ce phénomène est facile à expliquer : ces investisseurs aiment effectuer des placements dans des sociétés qu’ils connaissent et qu’ils peuvent suivre, et ils maîtrisent mal les fluctuations des taux de change qui influent directement sur les rendements de leurs portefeuilles investis à l’étranger.

On peut également présumer que, face à la croissance anticipée de l’actif de l’Office d’investissement du Régime de pension du Canada1, actif qui devrait totaliser plus de 300 milliards de dollars d’ici 15 ans, le gouvernement a souhaité libérer cet organisme de la contrainte du 30 % quant au contenu étranger.

Il faut rappeler qu’avant 1996, le Régime de pension du Canada était peu capitalisé. Les cotisations des générations présentes servaient alors à payer les prestations des générations passées, une situation qui se traduisait par plus ou moins de surplus. Or, des études actuarielles ont démontré qu’en raison du vieillissement de la population, cette approche risquait de mener tout droit à la faillite du régime. En conséquence, le gouvernement fédéral, de même que les gouvernements provinciaux concernés, ont réagi en haussant le niveau des cotisations afin de capitaliser convenablement le régime. De plus, un Office d’investissement a été créé pour gérer ces sommes. À l’instar de toutes les caisses de retraite canadiennes, cet organisme était contraint d’investir 70 % de ses actifs au Canada. Compte tenu des désavantages inhérents à cette situation, il y a fort à parier que l’abolition du plafond de 30 % s’appuie sur deux raisons :

a) une volonté de permettre au Régime de pension du Canada de bénéficier des meilleurs rendements possibles ;

b) le pouvoir qu’un organisme de la taille de l’Office aurait eu sur les marchés.

Les conséquences pour les entreprises et les marchés financiers

Bien que la majorité des observateurs soient d’avis que cette mesure ne peut avoir que des bénéfices à long terme sur l’enrichissement des Canadiens, qu’en est-il de son impact sur les entreprises et sur les marchés financiers ?

Il y a tout lieu de croire que les futurs investisseurs, qui auront été éduqués dans le contexte de la mondialisation, feront fi des questions de proximité et maîtriseront mieux les phénomènes qui influencent les variations des taux de change. Nos entreprises et nos marchés financiers devront plus que jamais être en mesure d’offrir des opportunités d’investissement et des rendements tout aussi intéressants que leurs concurrents internationaux. Sinon, le jeu de l’offre et de la demande régularisera la situation et forcera nos entreprises (ou notre devise) à payer les coûts découlant de ce manque d’intérêt. Même si toutes les entreprises canadiennes ne s’adapteront pas nécessairement à cette nouvelle réalité, notre économie, elle, devrait normalement le faire, tout comme elle l’a fait dans le passé, pendant des périodes de mutations importantes.

À court terme, les spécialistes ne s’entendent pas sur l’impact de cette mesure sur les marchés. Plusieurs sont d’avis qu’elle entraînera un déplacement massif des investissements canadiens vers les marchés étrangers, ce qui créera une forte pression à la baisse sur les actions des sociétés canadiennes, tout en accroissant leurs difficultés de financement et en détériorant leurs multiples.

D’autres, au contraire, pensent que les marchés canadiens ont généré des rendements enviables au cours des dernières années et que l’exode anticipé sera évité en raison du contexte économique mondial, dans lequel les titres du secteur des matières premières sont en forte demande. Et même si cet exode ne pouvait pas être évité, le jeu de l’offre et de la demande favorisera l’entrée de nouveaux capitaux étrangers, et ce, d’autant plus si les multiples
des entreprises canadiennes et le dollar sont à la baisse.

Doit-on se prévaloir de cette nouvelle marge de manœuvre ?

Nous voici au cœur du débat et, une fois de plus, les spécialistes ne s’entendent pas. Les partisans de l’investissement à 100 % à l’étranger affirment que les investisseurs canadiens devraient avoir l’opportunité d’investir là où les rendements sont les meilleurs et que toute contrainte réduit le rendement. À l’opposé, ceux pour qui la limite de 30 % est déjà trop élevée avancent qu’en investissant au Canada, les investisseurs favorisent la création d’entreprises solides et qu’ils en bénéficient directement.

Cependant, d’un côté comme de l’autre, on oublie probablement deux vérités du monde de l’investissement :

• premièrement, le Canada possède plusieurs atouts non négligeables sur le plan économique, entre autres celui de la performance de nos entreprises qui est similaire à celle de la concurrence mondiale. On semble oublier souvent que l’économie canadienne s’est classée parmi les meilleures du G7 au cours des dernières années ;

• deuxièmement, bien que des investissements au niveau mondial procurent, grâce à la diversification, des avantages non négligeables, ceux-ci ne sont pas sans limite. En effet, dans un portefeuille constitué exclusivement de titres canadiens, l’ajout de valeurs étrangères, lesquelles sont en soit plus risquées, permet de bonifier le rendement global sans en augmenter proportionnellement le niveau de risque. Toutefois, cette théorie ne tient plus à partir d’un certain niveau, où chaque unité de risque n’est pas nécessairement compensée par une unité de rendement additionnelle. Il y a donc un équilibre à établir entre le niveau de risque d’un portefeuille et sa composition. Ainsi, des études démontrent qu’une répartition de 65 % en contenu canadien et de 35 % en contenu étranger représente le meilleur rapport risque-rendement.2

La prudence est de mise

En conclusion, bien que l’élimination de la limite de 30 % sur le contenu étranger soit fondamentalement une bonne chose, nous croyons que toute décision relative à un investissement devrait reposer sur une analyse sérieuse du risque par rapport au rendement espéré plutôt que d’être guidée par une modification de l’environnement externe comme un changement législatif. Nous vous invitons à revoir la composition de votre portefeuille à la lumière de ces changements, tout en gardant à l’esprit les avantages et les risques des investissements étrangers.

1 Organisme chargé de faire fructifier les avoirs du Régime de pension du Canada. Il est l’équivalent canadien du Régime des rentes du Québec.
2 Source : RBC Groupe Financier ; voir l’édition de mars 2005 du magazine Objectif Conseiller.

 

Parce qu’il est mal compris, le terme « planification financière » est utilisé à toutes les sauces. C’est la raison pour laquelle nous croyons opportun de faire le point sur cette activité importante dont l’utilité n’a d’égale que son importance dans la gestion, voire l’enrichissement de votre patrimoine personnel.

En premier lieu, il faut noter qu’en ce qui concerne la réglementation relative à la planification financière et à la protection du public, le Québec est non seulement un précurseur, mais également l’un des chefs de file des provinces canadiennes dans l’encadrement de cette profession.

Au cours des années 1980, la planification financière s’apparentait davantage à un slogan publicitaire qu’à une démarche rigoureuse d’analyse et de conseils. En octobre 1989, le gouvernement du Québec a confié à l’Institut québécois de planification financière (IQPF) le mandat de délivrer le diplôme de planificateur financier ainsi que les pouvoirs d’établir, entre autres, les règles relatives à la formation continue des diplômés. Comme cette activité complexe est exercée
par de nombreuses personnes (avocats, notaires, comptables, courtiers ou agents d’assurances, etc.) qui offrent les services s’y rattachant, le législateur a décidé de réglementer l’accès au titre plutôt que l’activité elle-même.

La mission de l’IQPF est de « contribuer à la protection et au mieux-être économique des consommateurs québécois, en veillant sur la formation et la qualification des professionnels regroupés en un réseau de planificateurs financiers solidaires d’une approche intégrée de la planification financière ». L’IQPF détermine aussi les normes et les règles de formation obligatoire et continue.

Par contre, les responsabilités inhérentes à la réglementation et à la discipline incombaient jusqu’à tout récemment à divers organismes comme les ordres professionnels ainsi que des conseils et des associations actives, de près ou de loin, dans le secteur de la planification financière. En 1998, à la suite de l’adoption de la Loi sur la distribution de produits et services financiers du Québec (loi 188), le Bureau des services financiers du Québec (BSFQ) s’est vu confier notamment le mandat de réglementer les activités relatives à la planification financière ainsi que la responsabilité de délivrer les certificats aux personnes habilitées à exercer cette activité. Conformément aux pouvoirs qui lui ont été confiés, le BSFQ a par la suite délégué cette responsabilité à divers ordres professionnels, dont :

  • le Barreau du Québec ;
  • la Chambre des notaires du Québec ;
  • l’Ordre des comptables agréés du Québec (CA) ;
  • l’Ordre des comptables en management accrédités du Québec (CMA) ;
  • l’Ordre des comptables généraux du Québec (CGA) ;
  • l’Ordre des administrateurs agréés du Québec (ADm.A.).

En 2004, à la suite de l’intégration du BSFQ à la nouvelle Autorité des marchés financiers (AMF), le mode d’encadrement et de délivrance des permis de pratique en planification financière a été quelque peu modifié. Ainsi, toute personne qui désire exercer, au Québec, la profession de planificateur financier, doit être titulaire d’un certificat délivré par l’AMF. Toutefois, si cette personne ne pratique pas dans un autre domaine relevant de l’AMF (courtage en épargne collective, en valeurs mobilières, en assurances, etc.) et si elle est membre d’un des ordres professionnels susmentionnés, elle n’a pas besoin de détenir un certificat de pratique pour exercer ses activités de planificateur financier. Ces ordres ayant signé, avec l’AMF, une entente permettant à leurs membres de porter le titre de planificateur financier, c’est à eux qu’incombe la responsabilité de superviser leurs membres dans l’exercice de leurs activités, incluant ceux qui ne détiennent aucun permis de distribution de produits financiers.

L’IQPF définit la planification financière personnelle intégrée comme « un processus structuré d’optimisation de la situation financière et du patrimoine d’un consommateur, en fonction des contraintes et des objectifs personnels de celui-ci. »

L’IQPF a également identifié sept (7) domaines d’intervention en planification financière, soit :

  1. Aspects légaux
    Le planificateur recueille, trie et évalue les renseignements de nature juridique
    susceptibles d’avoir des répercussions sur la situation financière de son client.
  2. Succession
    Ce domaine regroupe tous les aspects relatifs à la planification successorale
    d’une personne de façon qu’elle puisse atteindre ses objectifs personnels et
    financiers.
  3. Assurance et gestion des risques
    L’évaluation des besoins, l’analyse de la couverture actuelle et de celle
    requise, de même que la formulation et l’application de recommandations,
    font partie de ce domaine.
  4. Finance
    Ce domaine regroupe l’essence du travail d’analyse et de recommandations
    qui touche les finances personnelles d’une personne. On peut penser au bilan,
    au budget, à l’endettement et aux stratégies qui peuvent en découler.
  5. Fiscalité
    Ce domaine regroupe les diverses activités relatives à la situation fiscale
    d’une personne, à ses objectifs et à la maximisation de la valeur nette de
    ses avoirs.
  6. Placement
    Ce domaine comprend toutes les questions relatives aux placements
    d’une personne : détermination du profil d’investisseur, analyse du
    portefeuille de placement (REER ou non), recommandation et mise
    en œuvre de stratégie(s) de placement.
  7. Retraite
    Parce qu’il regroupe toutes les activités relatives à la retraite,
    ce domaine d’expertise de la planification financière est le plus
    connu et le plus recherché. On pense naturellement à l’établissement
    des besoins et des objectifs de retraite, à la détermination de
    l’épargne requise ainsi qu’à l’élaboration de stratégies d’accumulation
    et d’utilisation de l’épargne-retraite.

En raison de la diversité et de la complexité des domaines d’expertise susmentionnés, le planificateur financier doit constituer un réseau de spécialistes auxquels il fait appel à titre de soutien et de références ainsi que pour maintenir ses compétences à jour.

L’évolution du marché et la réglementation relative à l’encadrement de la pratique n’ont cependant pas réglé la question de la rémunération du planificateur financier. Celle-ci demeure encore un sujet de débat. À cet égard, il faut savoir qu’il existe présentement deux types de planificateur financier :

a) celui rémunéré exclusivement à honoraires ;

b) celui rémunéré partiellement ou totalement au moyen de commissions sur la vente de produits financiers à ses clients.

L’impartialité du planificateur financier est-elle affectée par son mode de rémunération ? Comme cette question n’est toujours pas résolue et qu’elle ne risque pas de l’être dans un proche avenir, toute personne faisant appel à un planificateur financier doit faire preuve de vigilance.

Un service sur mesure pour vous : À la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc., nous sommes en mesure de vous servir dans l’un ou l’autre des sept (7) domaines répertoriés par l’IQPF. Notre service est à la carte, sur mesure et souple : vous choisissez en toute liberté uniquement ce dont vous avez besoin, compte tenu de votre situation et de vos objectifs. En pratique, notre intervention se limite aux seuls domaines dans lesquels vous avez réellement besoin de notre expertise. Totalement indépendant et impartial, notre service est basé exclusivement sur le paiement d’honoraires et non pas de commissions. À l’instar de tous nos autres produits et services, notre offre de planification financière se distingue par le meilleur rapport qualité-prix qui soit.

 

1. Qu’est-ce qu’un REER?

Un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est un régime de report d’impôt qui permet à celui qui y cotise 1) de déduire le montant de sa cotisation de ses revenus imposables admissibles, et 2) de faire fructifier les montants accumulés et les revenus d’intérêt générés à l’abri de l’impôt, jusqu’au moment de leur retrait, idéalement à la retraite.

2. Quel est l’âge limite pour cotiser?

Dans la mesure où l’on dispose de revenus admissibles, l’âge limite pour cotiser à un REER est l’année où l’on atteint 69 ans. Si la contribution est versée dans le REER du conjoint, c’est l’âge de ce dernier qui doit être pris en compte. Soixante-neuf ans est aussi l’âge limite pour transformer son REER en fonds enregistré de revenus de retraite (FERR), en rente ou en une combinaison des deux, ou encore pour le liquider et laisser la totalité des montants accumulés être imposée à titre de revenu. Cette dernière façon de faire est fortement déconseillée car elle s’avère souvent très désavantageuse sur le plan fiscal.

3. Quelle est la cotisation annuelle permise?

Pour l’année d’imposition 2004, la cotisation annuelle maximale est établie à 18 % du revenu gagné en 2003 (jusqu’à un maximum de 15 500 $) moins le facteur d’équivalence si le participant bénéficie d’un régime de retraite privé (fonds de pension). En 2005, ce maximum sera porté à 16 500 $, puis à 18 000 $ en 2006. Par la suite, il sera indexé. Depuis 1991, les cotisations non utilisées sont cumulatives et peuvent être utilisées dans les années subséquentes.

4. Pourquoi est-il si important de cotiser tôt?

Il est très important de commencer à cotiser tôt non seulement dans la vie, mais également dans l’année, parce que cela permet de faire fructifier le capital plus longtemps à l’abri de l’impôt.

5. Qu’est-ce qu’un REER au conjoint?

C’est un REER enregistré au nom d’un conjoint (légal ou de fait) dans lequel le contribuable cotise (en respectant la limite maximale à laquelle il a droit) plutôt que de cotiser à son propre REER. Ce faisant, il bénéficie d’une déduction fiscale identique à celle à laquelle il aurait eu droit s’il avait contribué à son propre REER. L’avantage de cotiser au REER de son conjoint réside dans le fait qu’il permet d’équilibrer les revenus à la retraite et, conséquemment, de bénéficier de taux d’imposition moindres. Attention! La contribution versée dans le REER du conjoint est assujettie à « la règle des 3 ans ». Selon les règles fiscales en vigueur, cette contribution doit être conservée dans le REER du conjoint pendant une période couvrant au moins « trois 31 décembre ». Ceci signifie que si des sommes y sont retirées avant l’expiration de ce délai, le cotisant devra aussitôt ajouter ce montant à son revenu imposable.

6. Peut-on emprunter pour cotiser à un REER?

Oui et il est habituellement possible de le faire à un taux intéressant. Il est par contre préférable de rembourser cet emprunt le plus rapidement possible car les intérêts d’un prêt contracté pour un REER ne sont pas déductibles d’impôt.

7. Quel est l’avantage de contribuer systématiquement à son REER plutôt que d’attendre la fin de l’année?

En plus de faciliter la tâche du contribuable et de lui éviter de devoir débourser ou d’emprunter une somme importante en fin de période REER, la contribution régulière permet de faire fructifier le capital investi à l’abri de l’impôt pendant une plus longue période de temps.

8. Qu’arrive-t-il si des contributions excédentaires sont versées dans un REER?

Sauf si l’on est âgé de moins de 18 ans, il est possible de dépasser de 2 000 $, sans aucune pénalité, sa limite de contribution. Bien que non déductible dans l’année où elle est effectuée, cette somme fructifie tout de même à l’abri de l’impôt. Elle devra être déduite dans une année future (au plus tard l’année où le contribuable atteindra l’âge de 69 ans), à défaut de quoi cette somme sera imposée sans avoir fait l’objet d’une déduction. À noter que tout excédent supérieur à 2 000 $ fait automatiquement l’objet d’une pénalité fiscale de 1 % par mois.

9. Est-il possible de retirer des sommes d’un REER?

Oui. Il est toujours possible d’effectuer des retraits d’un REER. Il faut toutefois se rappeler que des impôts seront prélevés à la source et que le montant du retrait devra être ajouté aux revenus l’année du retrait. De plus, il faut considérer le fait que les montants retirés ne s’ajouteront pas aux droits de cotisation futurs, de sorte qu’ils seront perdus à jamais.

10. Peut-on utiliser un REER à des fins particulières?

Oui. Sous réserve de certaines conditions, un REER peut être utilisé pour accéder à la propriété (régime d’accession à la propriété) ou pour poursuivre des études à temps plein (régime d’encouragement à l’éducation permanente).

11. Un REER est-il saisissable?

Jusqu’au 14 mai 2004, certains REER avaient des caractéristiques d’insaisissabilité. À cette date, la Cour suprême du Canada a rendu un jugement annulant la caractéristique d’insaisissabilité des contrats REER-rente, aussi appelés « REER insaisissable » ou « REER protégé ». En pratique, depuis lors, aucun REER n’est à l’abri d’une saisie. Ce jugement a également un impact sur la désignation de bénéficiaire (en cas de décès) que les souscripteurs devaient effectuer lors de l’ouverture d’un tel REER. Toute personne qui croit détenir un tel REER devrait impérativement faire une vérification auprès de son conseiller.

12. Qu’arrive-t-il à un REER en cas de divorce?

En cas de divorce, la valeur d’un REER doit être partagée en deux, au même titre que les autres biens inclus dans le patrimoine familial. Le partage du patrimoine familial n’entraîne toutefois pas nécessairement le démantèlement du régime; compte tenu du fait que c’est la valeur du REER qui doit être partagée, la compensation peut-être effectuée autrement.

13. Qu’arrive-t-il au décès du participant à un REER?

Au décès d’un participant à un REER, la valeur de ce dernier peut être entièrement léguée et transférée, sans imposition, au conjoint survivant, ou à un enfant atteint d’une déficience physique ou mentale, ou à un enfant ou à un petit-enfant financièrement à charge, selon certaines conditions. Autrement, la valeur marchande du REER est ajoutée aux revenus du défunt au cours de l’année de son décès. Compte tenu de la complexité des règles successorales et fiscales inhérentes aux transferts de REER au décès, il est fortement conseillé de consulter un spécialiste à ce sujet.

14. Quelle est la date limite pour cotiser à un REER pour l’année d’imposition 2004?

C’est la 60e journée de l’année qui est la date limite pour cotiser à un REER pour l’année d’imposition précédente. Pour l’année d’imposition 2004, la date limite est donc le 1er mars 2005.

15. Quand peut-on commencer à cotiser à un REER pour l’année d’imposition 2005?

En ce qui concerne l’année d’imposition 2005, cotiser à un REER dès le 1er janvier 2005 est non seulement possible, mais également avantageux.

Les spécialistes de la planification financière sont unanimes : pour se constituer un capital de retraite significatif, il faut investir le plus tôt possible dans la vie et dans l’année et, surtout, persévérer. À cet égard, le débit préautorisé est un moyen simple et avantageux de faire fructifier votre argent.

Malheureusement, un très grand nombre de personnes ne réalisent qu’au dernier moment qu’elles ne pourront pas effectuer la cotisation maximale à leur REER. Ce n’est pas surprenant dans la mesure où il est plus difficile de se départir d’une somme de plusieurs milliers de dollars une fois l’an que de mettre régulièrement de côté des sommes moindres. Si vous en avez assez de reprendre, année après année, la course effrénée et de dernière minute qui se déroule pendant la campagne des REER, vous devriez vous prévaloir sans plus tarder du débit préautorisé. Votre cotisation mensuelle sera établie au montant que vous aurez déterminé et s’échelonnera tout au long de l’année. Si cotiser une fois l’an à la dernière minute peut s’avérer difficile, cette façon de faire n’est pas non plus des plus avantageuses.

En effet, comparativement à un investissement réalisé en fin d’année, celui effectué régulièrement produira généralement un rendement supérieur. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que le capital aura été investi plus longtemps. De plus, en achetant à diverses périodes de l’année et moyennant divers prix, les individus sont moins exposés et donc moins vulnérables aux aléas des marchés. On parle ici du coût moyen d’achat : 
le même montant mensuel permettant d’acquérir plus d’unités d’un fonds commun de placement lorsque la valeur unitaire est plus basse et moins d’unités lorsque la valeur unitaire est plus élevée. Les spécialistes sont catégoriques : un investissement effectué graduellement à long terme devrait normalement s’avérer plus rentable qu’un investissement fait de façon aléatoire en cours d’année.

Choisir le débit préautorisé, c’est choisir la souplesse et le rendement, c’est préférer la tranquillité d’esprit au stress. Ce mode constitue en effet le moyen tout indiqué pour contribuer à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou à un régime enregistré d’épargne-études (REEE), pour effectuer un investissement visant d’autres objectifs financiers, ou pour réaliser un projet particulier.

Le tableau ci-dessous illustre le résultat obtenu dans le cadre d’un régime enregistré d’épargne-études (REEE) au sein duquel le souscripteur a investi, par le biais de débits préautorisés, un montant mensuel de 50 $ durant 15 ans. À ce montant se sont ajoutés les subventions gouvernementales ainsi que les intérêts composés à un taux annuel de 6 %. Après 15 ans, le portefeuille a une valeur totale de 17 536 $ en regard d’un capital investi de 9 000 $ par le souscripteur.

Avec la reprise économique au Canada et aux États-Unis, il est normal de voir le spectre de l’inflation pointer à l’horizon. Or, qui dit inflation, dit hausse des taux d’intérêt. En effet, la maîtrise de l’inflation constitue la pierre angulaire de la politique monétaire canadienne et, conséquemment, un des objectifs poursuivis par la Banque du Canada. Plus précisément, la Banque tente de maintenir l’inflation au taux visé de 2 %, soit le point médian de la fourchette cible de 1 à 3 %. Pour atteindre cet objectif, elle a un outil à sa disposition : l’ajustement des taux d’intérêt à court terme. Ces derniers ont évidemment une incidence sur les taux à moyen et à long termes qui, eux, sont dictés non pas par la Banque mais par les marchés financiers.

De nombreuses baisses de taux ont été nécessaires pour stimuler notre économie. Preuve en est la diminution significative du taux cible de la Banque du Canada qui est passé de 5,75 % en décembre 2000 à 2 % au printemps 2004. C’est pour cette raison que certains économistes prévoient des hausses de taux assez importantes en vue d’éliminer les stimulus d’une politique monétaire actuellement très expansionniste.

Lorsque les taux d’intérêt montent, les rendements exigés par les acheteurs d’obligations en font autant. Cette situation a pour corollaire une baisse du prix des obligations en circulation ainsi que de la valeur des fonds d’obligations. Doit-on dès lors s’attendre à un effondrement de ces derniers ?

La durée

Pour bien comprendre l’impact des hausses des taux d’intérêt sur la valeur des obligations, nous devons préalablement aborder la notion de « durée ». La durée d’une obligation n’est ni plus ni moins que son « échéance moyenne ». En pratique, elle tient compte de son échéance ainsi que des versements de coupons (intérêts) qui auront lieu avant de l’atteindre. Plus l’échéance d’une obligation est éloignée, plus sa durée est élevée. Et à échéances égales, c’est l’obligation ayant le plus faible coupon qui possède la durée la plus élevée.

La durée d’une obligation ou d’un fonds d’obligations est donc importante puisqu’elle permet de connaître sa sensibilité par rapport aux mouvements des taux d’intérêt. La durée d’un fonds d’obligations est égale à la moyenne des durées des obligations
qui le composent. Règle générale, elle est de 5 à 6 ans, ce qui correspond à la durée de l’indice de référence du marché obligataire canadien, le Scotia Univers.

L’impact d’une hausse

Pour calculer approximativement l’impact d’une hausse de taux sur la valeur d’un fonds d’obligations, il faut multiplier sa durée par la hausse de taux anticipée. Ainsi, si les taux augmentent de 1 % au cours des 12 prochains mois, la valeur des obligations qui composent le fonds devrait chuter de 5 à 6 % (durée du fonds x changement de taux ; 5-6 ans x 1 %). Compte tenu du fait que le fonds continuerait à recevoir des coupons de 4 %, il en résulterait un rendement négatif de 1,5 % (4 % – 5,5 %). Bien que plusieurs économistes soient d’avis que la Banque du Canada devra hausser ses taux de plus de 1 %, l’impact sur les échéances de moyen et de long termes ne devrait pas dépasser le pourcentage utilisé dans notre exemple (1 %).

Même si les taux d’intérêt affichaient une tendance haussière pendant plusieurs mois encore, il est important de noter que les marchés ont déjà anticipé une bonne partie de la remontée, comme en fait foi le graphique ci-dessous. C’est pourquoi les rendements des fonds d’obligations ont été négatifs au cours des derniers mois.

Peu importe les fluctuations à court terme, c’est le long terme qu’il faut regarder, c’est-à-dire la période durant laquelle un fonds devrait faire au moins la valeur de ses coupons.

En conclusion, que ce soit directement ou par le biais d’un fonds, détenir des obligations comporte certains risques, certes, mais demeure néanmoins une option qui mérite d’être considérée dans l’optique d’une saine diversification de son portefeuille.

Finances 101

En matière de gestion de placement, la majorité des investisseurs appliquent un principe de base : la diversification. Afin d’éviter de placer tous leurs œufs dans le même panier, ils diversifient leurs placements : à travers différentes classes d’actif (actions, obligations et liquidités); géographiquement (Canada, États-Unis, Europe, Asie et Extrême-Orient); de façon sectorielle (services financiers, produits industriels, technologies de l’information, etc.).

Finances 201

L’objectif, ici, est de s’assurer que les variations des marchés ne viendront pas modifier de façon trop importante la structure de portefeuille établie initialement.

Exemple : Si, au départ, vous avez établi qu’une répartition de 60 % en actions et 40 % en obligations répondait à votre objectif de rendement et à vos contraintes (tolérance au risque moyenne, horizon de placement de 15 ans avant la retraite), vous devez vous assurer qu’un fort marché haussier du côté des actions ne poussera pas votre pourcentage d’actions trop au-delà de votre zone de confort (± 60 %), et vice-versa.

La hausse de 40 % des actions canadiennes enregistrée depuis un an a de fortes chances de faire en sorte que vous soyez davantage exposé à cette classe d’actif qu’il y a 12 mois. Un portefeuille composé l’an dernier à 60 % d’actions canadiennes et à 40 % d’obligations canadiennes risque d’avoisiner présentement 66 % en actions et 34 % en obligations, et ce, si vous ne l’avez pas rééquilibré. La réalité risque même d’être pire si vous avez, de plus, opté pour les actions canadiennes lors de votre cotisation annuelle à votre REER.

Est-ce vraiment payant de rééquilibrer ? Ne devrait-on pas tout simplement laisser notre répartition d’actif varier selon les mouvements de marché ? Le marché obligataire a procuré un rendement de 8,1 % * depuis 10 ans, tandis que celui des actions canadiennes en a généré un de 9 % **. Ainsi, à défaut d’avoir été rééquilibré, un portefeuille comprenant des parts égales d’actions et d’obligations aurait procuré un rendement de 8,6 %. Nous avons effectué une petite simulation afin d’évaluer le rendement que le même portefeuille aurait procuré s’il avait été rééquilibré une fois l’an. Ce rendement aurait été de 9 %, soit le même qu’un portefeuille composé à 100 % d’actions, et ce, avec une volatilité (risque) des rendements beaucoup moindre !

* Selon l’indice BIGAR composé au 29 février 2004
** Selon l’indice composé S&P/TSX au 29 février 2004

NOTE IMPORTANTE

Les trois Fonds FMOQ diversifiés (omnibus, de placement et équilibré) sont rééquilibrés automatiquement afin de revenir à leurs cibles respectives. Les investisseurs dont la majeure partie des épargnes sont investies dans ces trois Fonds n’ont donc pas à se soucier de cet aspect, sauf lorsque leurs objectifs de placement changent.

L’année 2003 aura finalement été marquée par une forte reprise des marchés boursiers. Plusieurs affirment avec raison que les bons rendements de 2003 n’ont permis que de rattraper le terrain perdu au cours de la période de disette qui a frappé les investisseurs entre 2000 et 2002. Faisons donc le point sur ce terrible marché baissier et sur la reprise qui est maintenant bien en place, avant de comparer les rendements des Fonds FMOQ au cours de cette même période.

Canada
Le 5 septembre 2000, le marché boursier canadien (S&P/TSX) a atteint un sommet de 11 423,70. Le titre de Nortel frôlait alors les 123 $ ! La Bourse a ensuite amorcé une longue dégringolade pratiquement ininterrompue pour finalement toucher un creux de 6 286,30 dans les jours qui ont suivi les attentats terroristes du 11 septembre 2001. L’action de Nortel se transigeait alors à 8 $ et sa chute cauchemardesque n’était pas encore terminée ! C’est en octobre 2002 que la Bourse canadienne a finalement frappé le fonds du baril soit 5 678,30. À 67 cents, la valeur du titre de Nortel dépassait à peine le montant de la consigne d’une douzaine de canettes de boissons gazeuses. Par la suite, le marché boursier a traversé une période au cours de laquelle il a fait du « sur place », soit jusqu’en mars 2003 et avec la fin des hostilités en Irak. Puis il s’est mis à monter pour terminer l’année à 8 220,90. Ainsi, entre septembre 2000 et octobre 2002, la Bourse canadienne a chuté de 50 %, pour finalement afficher une reprise de 45 % entre octobre 2002 et décembre 2003. Il faudra toutefois attendre que l’indice repère canadien grimpe de 39 % avant de pouvoir signaler un nouveau sommet historique.

États-Unis
La situation n’a guère été meilleure chez nos voisins du sud. Le S&P 500 a lui aussi chuté de 50 % entre son sommet de mars 2000 et son creux d’octobre 2002. Quant à l’indice phare des titres technologiques américains, le Nasdaq, il s’est même effondré de 78 %. Au 31 décembre 2003, le premier avait repris 45 % tandis que le deuxième avait explosé de 81 %. Le S&P 500 et le Nasdaq devront cependant afficher des hausses respectives de 40 % et 156 %, en regard de leurs niveaux actuels, pour retrouver leurs valeurs d’il y a quatre ans.

Fonds FMOQ
Compte tenu des circonstances, les Fonds FMOQ se sont tout de même assez bien défendus. Le Fonds actions canadiennes FMOQ a chuté de 34 % entre son sommet de 2000 et son creux de 2002, avant d’amorcer une reprise de 44 % jusqu’au 31 décembre 2003. Il devra encore croître de 5 % avant de revenir à sa valeur du 1er septembre 2000. Quant au Fonds omnibus FMOQ, son approche diversifiée a permis de limiter les dégâts : les détenteurs de parts ont subi une baisse de 19 % avant que leur valeur unitaire reprenne 24 %. Au 31 décembre 2003, le Fonds omnibus FMOQ avait donc totalement effacé les pertes du dernier marché baissier et égalait son sommet historique atteint préalablement le 1er septembre 2000.


Source : BigChat.com


Évolution du S&P/TSX de 1999 à 2003 (valeur de l’indice)

Indice ou Fonds
Date de son sommet
Date de son creux
Chute
Reprise
Gain nécessaire pour retourner au sommet
S&P/TSX (Canada)
5 septembre 2000
10 octobre 2002
– 50 %
45 %
39 %
S&P 500 (États-Unis)
27 mars 2000
10 octobre 2002
– 50 %
45 %
40 %
Nasdaq (Technologies)
10 mars 2000
10 octobre 2002
– 78 %
81 %
156 %
Fonds actions 
canadiennes FMOQ
1er septembre 2000
4 octobre 2002
– 34 %
44 %
5 %
Fonds omnibus FMOQ
1er septembre 2000
4 octobre 2002
– 19 %
24 %
s.o.

Constamment à l’écoute de sa clientèle, l’équipe de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. a pris bonne note des demandes qui lui ont été adressées quant à l’élargissement de l’éventail des produits financiers offerts aux membres de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec et de l’Association des Optométristes du Québec de même qu’à leurs employés et à leurs proches.

C’est avec plaisir que la Société annonce qu’il est maintenant possible d’acquérir, par l’entremise de ses conseillers, des parts de fonds communs de placement autres que les Fonds FMOQ.

Après avoir mis en place une structure opérationnelle lui permettant de recevoir, de gérer et d’effectuer des demandes de nature transactionnelle avec d’autres grandes familles de fonds, la Société a signé des ententes avec des compagnies comme AGF, AIM Trimark, CI, Fidelity, Mackenzie, Talvest, etc. L’équipe est donc maintenant en mesure de proposer une vaste gamme de produits qui lui permettent :

  • de servir et conseiller les clients quant à l’ensemble de leurs portefeuilles ;
  • d’offrir des opportunités de placement dans des marchés dont le volume ne justifierait pas autrement la mise en place de nouveaux Fonds FMOQ.

Désormais, les investisseurs qui le souhaitent peuvent rapatrier les fonds qu’ils détiennent déjà par l’entremise d’un autre intermédiaire de marché et les centraliser. Ce faisant, ils bénéficieront d’une solide expertise pour la totalité de leurs portefeuilles de placement. Il leur sera également possible d’acheter des parts de fonds externes (c.-à-d. autres que les Fonds FMOQ) pour compléter ou diversifier leur portefeuille actuel.

Pourquoi acquérir des parts de fonds externes par l’entremise de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. ?

D’abord, pour bénéficier de la même approche-conseil empreinte d’objectivité, d’impartialité et de neutralité, nos conseillers étant salariés et non pas rémunérés moyennant des commissions sur les ventes réalisées.

Ensuite pour diverses raisons, comme :

  • explorer de nouveaux marchés (Chine, Amérique latine, etc.) ;
  • profiter d’un secteur d’activité particulier (services de santé, télécommunications, etc.) ;
  • diversifier son portefeuille global en terme de « style de gestion » ;
  • regrouper l’ensemble de ses placements afin d’en faciliter la gestion.

Des critères de qualité précis

Il faut également souligner qu’il existe quelques milliers de fonds au Canada (en fait, il existe plus de fonds que d’actions cotées en Bourse !). Aussi, la Société a-t-elle présélectionné des fonds répondant à ses critères de qualité, soit :

  • la présence d’une équipe de gestionnaires expérimentés et privilégiant un style de gestion bien défini ;
  • des rendements supérieurs à ceux de fonds comparables ;
  • un niveau de risque acceptable ;
  • des caractéristiques ayant permis aux fonds concernés de se démarquer dans le passé et d’être reconnus par le marché.

Notons aussi que des rencontres ont été tenues avec les principales familles de fonds afin d’en savoir plus sur leurs styles de gestion respectifs et que l’équipe de la Société a en main des outils d’évaluation de la qualité des différents fonds qu’elle offre.

Tout investisseur intéressé peut communiquer dès maintenant avec un conseiller de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. pour :

  • rapatrier ses fonds ;
  • acheter des parts d’un (ou de plusieurs) fonds externe(s) qu’il connaît déjà ;
  • être guidé dans l’identification et la sélection d’un (ou de plusieurs) fonds externe(s) correspondant à son profil et à sa tolérance au risque, et susceptible de répondre adéquatement à ses besoins.

Un service sans cesse amélioré

Comparés à leurs concurrents, les Fonds FMOQ ont toujours été et demeurent d’excellents Fonds. Il suffit de regarder leurs frais de gestion (qui sont de beaucoup inférieurs à ceux de la moyenne des autres fonds disponibles sur le marché), ainsi que leurs rendements, pour réaliser que les Fonds FMOQ constituent un investissement de choix.

C’est donc uniquement dans le but d’offrir un service plus complet, en l’occurrence des fonds spécialisés et complémentaires, de même qu’un accès à d’autres gestionnaires, que la Société a lancé son nouveau service de fonds externes.

Dans l’édition de décembre 2002 du Bulletin d’information financière, nous vous avons informé que les actions canadiennes des différents Fonds FMOQ seraient désormais sélectionnées par trois équipes distinctes de gestionnaires, soit :
• Gestion de portefeuille Natcan – Actions de grande capitalisation (40 %);
• Gestion de portefeuille Natcan – Actions de petite capitalisation (20 %);
• Investisseurs Globaux Barclays – « Indicielle plus » (40 %).

Nous vous présentons aujourd’hui l’équipe Barclays et son approche de gestion. Cette société est une véritable pionnière de la gestion de fonds indiciels et de la gestion active à risque contrôlé. Outre son siège social à San Francisco, elle possède des bureaux partout dans le monde, soit à Amsterdam, à Boston, à Hong Kong, à Londres, à Montréal, à Singapour, à Sydney, à Tokyo et à Toronto. La valeur de son actif sous gestion dépasse 1 000 milliards de dollars.

Objectif d ’investissement

Barclays gère principalement des fonds indiciels, un type de gestion que l’on désigne aussi comme « gestion passive » et qui vise à refléter le plus fidèlement possible le rendement d’un indice boursier donné.
L’expertise de la firme en gestion indicielle lui a permis de développer un processus d’investissement susceptible de générer un rendement supérieur à l’indice sans trop s’éloigner de la composition de ce dernier. Cette approche, que les spécialistes désignent comme « la gestion active à risque contrôlé » (par opposition à la « gestion active » traditionnelle), est celle qui a été retenue par la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc.

Tout en optant pour une gestion indicielle pour 40 % des éléments d’actif investis en actions canadiennes, nous avons considéré que la valeur ajoutée potentielle, de même que le niveau de risque additionnel inhérent à une « gestion active à risque contrôlé », valaient le coup. C’est pour cette raison que nous avons choisi le fonds actif à risque contrôlé de Barclays, que la firme identifie comme « fonds indiciel plus », plutôt que son fonds indiciel pur.

Philosophie de placement

Les gestionnaires de Barclays sont d’avis qu’un processus d’investissement supérieur n’est réalisable qu’à la condition de gérer les coûts et les risques au même titre que les rendements. Ce faisant, ils tentent d’exploiter les possibilités qui se présentent à eux, tout en minimisant les frais de transaction et les risques non compensés. Ces experts n’effectueront jamais de transaction sans avoir préalablement tenu compte des coûts (frais de transaction, impact de marché, écart entre le prix d’achat et le prix de vente), du rendement potentiel ainsi que du risque encouru.

Processus d ’investissement

Le processus d’investissement de Barclays est rigoureux et très mathématique. Il élimine toute considération émotive susceptible d’influer sur le processus de sélection de titres. Ainsi, avant de surpondérer un titre, les gestionnaires vérifient les quatre signaux suivants :

  1. Valeur relative : L’évaluation d’un titre, selon les divers ratios financiers traditionnels, doit être attrayante en regard des autres titres du même secteur.
  2. Profitabilité: La firme évalue la qualité des bénéfices affichés par les compagnies et leur persistance dans le temps. Les experts ne se contentent pas des bénéfices apparaissant aux états financiers des compagnies; ils les décortiquent et, si nécessaire, les dissocient d’éléments extraordinaires non susceptibles de se répéter.
  3. Prévisions des analystes : La firme étudie les prévisions de bénéfices d’un très grand nombre d’analystes financiers, et prête surtout attention aux changements de perspectives de croissance des profits.
  4. Comportements des dirigeants et des marchés : Les dirigeants de la firme achètent-ils ou vendent-ils des actions de leur entreprise ? La Société émet-elle de nouvelles actions ou, au contraire, en rachète-t-elle sur le marché ? Voilà des questions qui méritent réponses avant que les gestionnaires de Barclays prennent une décision de placement.

Le portefeuille Barclays

Conformément à la philosophie de la firme Barclays et à son processus d’investissement, le portefeuille est très bien diversifié mais sans aucun style prédominant (croissance ou valeur), car il repose plutôt sur la valeur intrinsèque des compagnies. La firme prend un certain nombre de risques calculés en surpondérant les titres qui répondent à ses critères de sélection et en sous-pondérant ceux qui n’y répondent pas. La différence entre ces deux formes de pondération et l’indice est rarement de plus de 1 %.

Quant au poids des secteurs composant le portefeuille, il est le même que celui de l’indice de marché. En plus de ne prendre aucunement en compte des considérations économiques ou cycliques, les experts de Barclays ne tentent pas de battre le marché, mais essaient uniquement de constituer un portefeuille amélioré par rapport à l’indice de référence.

La firme se fixe comme objectif de battre son indice de référence (l’indice composé S&P/TSX) de 2 à 3 % par année sur des moyennes mobiles de 4 ans, et ce, moyennant un risque actif nettement inférieur à celui des gestionnaires traditionnels.

Conclusion

À la suite de nombreuses analyses et après mûre réflexion, le Comité de placement de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. en est venu à la conclusion que la firme Barclays possède la plus vaste et la plus solide expertise dans le domaine de la gestion indicielle et « indicielle plus ».

Selon les membres du Comité, la décision de confier 40 % des actions canadiennes des divers Fonds FMOQ à cette firme, tout en privilégiant une gestion « indicielle plus », apportera une stabilité et une valeur ajoutée intéressante à nos Fonds.

Le Fonds omnibus FMOQ a été créé en 1979 afin d’offrir aux médecins omnipraticiens une opportunité d’investissement ou d’épargne en vue de leur retraite. Le Fonds a toujours été perçu comme un fonds commun de placement diversifié de type conservateur. Cette perception n’était pas le fruit du hasard. En effet, les gestionnaires ont longtemps suivi la politique de placement initiale qui s’apparentait à celle d’une caisse de retraite privée. De plus, les actions de société détenues dans le portefeuille du Fonds ont représenté, pendant de nombreuses années, environ la moitié (50 %) des éléments d’actif.

La qualité de la gestion ainsi que les excellents rendements du marché des obligations ont permis au Fonds de se hisser et de se maintenir dans le premier quartile des fonds communs de placement de cette catégorie au Canada, et ce, pour leur rendement sur une période de 10 ans, et même de 15 ans (au 28 février 2003).

Autres Fonds FMOQ

Au cours des années, d’autres Fonds FMOQ ont été créés afin de répondre aux attentes et aux besoins exprimés par un nombre croissant de participants.

En 1983, le Fonds de placement FMOQ a été lancé afin d’offrir aux membres de la FMOQ un outil d’investissement hors REER. La stratégie de placement de ce Fonds était plus agressive que celle du Fonds omnibus FMOQ.

En 1989, le Fonds monétaire FMOQ a été mis sur pied afin de permettre aux participants de bénéficier d’un outil d’investissement temporaire et sans risque.

En 1991, le Fonds obligations internationales FMOQ a été conçu pour permettre aux participants qui le souhaitaient d’investir une part plus importante de leur actif dans le marché des obligations et de bénéficier des écarts de rendement des divers marchés
obligataires mondiaux.

En 1994, les Fonds actions canadiennes et actions internationales FMOQ sont venus compléter l’offre de produits financiers de la Fédération, dans le but de permettre aux participants intéressés d’accroître leur exposition aux divers marchés boursiers.

Comme mentionné précédemment, la stratégie de placement et la répartition du portefeuille du Fonds omnibus FMOQ sont demeurées sensiblement les mêmes tout au long de cette période. En conséquence, les participants qui voulaient répartir différemment leurs éléments d’actif transféraient une partie de ces derniers vers les nouveaux Fonds FMOQ.

Au cours d’un sondage effectué en 1998 auprès des membres de la FMOQ, plusieurs répondants ont exprimé le souhait de pouvoir investir des sommes d’argent hors REER dans un Fonds ayant une stratégie de placement telle que celle du Fonds omnibus FMOQ ; par contre, d’autres répondants ont manifesté le besoin de pouvoir investir leurs épargnes en vue de la retraite dans un Fonds ayant une stratégie de placement plus agressive que celle du Fonds omnibus FMOQ, soit un Fonds similaire au Fonds
de placement FMOQ.

C’est la raison pour laquelle, en 1998, le prospectus des Fonds FMOQ, de même que la méthode de calcul des parts du Fonds omnibus FMOQ, ont été modifiés afin de permettre à ce dernier de recevoir des sommes d’argent hors REER. C’est aussi la raison pour laquelle le Fonds équilibré FMOQ a été mis sur pied. Bien que ce Fonds ait la même politique de placement et la même répartition de portefeuille que le Fonds de placement FMOQ, il diffère de celui-ci en ce qu’il utilise des contrats à terme pour effectuer ses investissements étrangers. La raison en est fort simple : cette pratique permet de respecter les limites de contenu étranger imposées par les règles fiscales.

C’est en 2001 que la gamme des Fonds FMOQ a été comblée, et ce, par le lancement du Fonds obligations canadiennes FMOQ.

Durant la deuxième moitié des années 1990, le gestionnaire du Fonds omnibus FMOQ a augmenté la proportion des « actions » parmi les éléments d’actif, et ce, pour les deux raisons suivantes : affronter la vive concurrence des autres fonds communs de placement ; afin que les participants au Fonds puissent bénéficier au maximum des bonnes performances des marchés boursiers. À compter de cette date, la proportion en actions a été légèrement supérieure à 60 % en moyenne, avec des pointes à 68 %, contrastant ainsi avec la vocation première et l’histoire du Fonds.

Bien qu’il se soit avéré heureux au cours de certaines années, ce virage atténuait la différence entre les Fonds de placement et équilibré FMOQ et le Fonds omnibus FMOQ, tout en augmentant le risque rattaché à un investissement dans ce dernier. Les dernières années ont toutefois eu des impacts plus importants que souhaité sur les résultats du Fonds omnibus FMOQ. Pourquoi ? Parce qu’elles ont été marquées par une correction boursière d’une ampleur et d’une durée sans précédent depuis la grande crise de 1929.

Afin que le Fonds omnibus FMOQ revienne à sa vocation première, le conseil d’administration de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. a décidé, le 17 février 2003, de réduire la proportion des éléments d’actif du Fonds investie dans les marchés boursiers. Dorénavant, cette dernière oscillera autour de 55 %, ramenant
ainsi les objectifs du Fonds omnibus FMOQ dans la lignée de la philosophie et des objectifs qui prévalaient au moment de sa création.

Ce retour aux sources est d’autant plus approprié que les participants aux Fonds FMOQ disposent maintenant de plusieurs outils (Fonds de placement, équilibré, actions canadiennes et actions internationales FMOQ) pour accroître leur exposition
aux marchés boursiers.

Cette nouvelle pratique de gestion du portefeuille a également d’autres conséquences pour les participants au Fonds omnibus FMOQ.

Premièrement, en réduisant la portion des actions détenues dans le portefeuille, le Fonds omnibus FMOQ, en contrepartie d’une augmentation de la sécurité de son capital, se privera d’une partie des retombées de la reprise des marchés boursiers, lorsque celle-ci se concrétisera.

Cependant, dans l’espoir de récupérer le maximum du capital perdu au cours des dernières années, certains participants souhaiteront se prévaloir de tout l’effet positif de la reprise des marchés. Ces derniers devront donc transférer une partie de leur capital dans le Fonds équilibré FMOQ et / ou une autre partie vers les Fonds actions canadiennes et / ou actions internationales FMOQ. La prudence est de mise à cet égard, car personne n’est en mesure de déterminer le moment et l’ampleur de cette reprise qui demeure donc incertaine.

Deuxièmement, les participants au Fonds omnibus FMOQ devront dorénavant être extrêmement rigoureux et prudents lorsqu’ils voudront comparer les rendements du Fonds avec ceux d’autres fonds communs de placement de type diversifié.

En effet, la moyenne des fonds communs de placement offerts sur le marché est calculée sur la base d’une répartition de portefeuille qui est plus agressive que celle qui est désormais utilisée par le Fonds omnibus FMOQ. En conséquence, les rendements des fonds disponibles sur le marché devraient être fondamentalement supérieurs à ceux du Fonds omnibus FMOQ lorsque les marchés boursiers seront fortement en hausse. En contrepartie, ce dernier devrait mieux préserver le capital des participants que la moyenne des fonds concurrents lorsque les marchés boursiers seront en baisse.

En terminant, les conseillers des Fonds FMOQ sont à votre entière disposition pour examiner les impacts de cette modification sur vos investissements et pour discuter de la meilleure stratégie à adopter, compte tenu des circonstances. Appelez-nous !