Le 11 décembre dernier, le conseil d’administration de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc., gérante des fonds communs de placement de la FMOQ, a approuvé d’importantes modifications à la structure de gestion des Fonds FMOQ.

Bref rappel historique

Depuis 1979, soit l’année de la création du premier fonds (le Fonds omnibus FMOQ), les divers Fonds FMOQ sont gérés par la firme TAL Gestion globale d’actifs inc. (TAL). En 1981 et en 2001, ces importants mandats de gestion ont été révisés. À chaque occasion, les mandats de TAL ont été renouvelés.

Depuis quelques années maintenant, l’industrie de la gestion de portefeuille est en profonde mutation, voire en perpétuelle évolution. De fait, ce secteur d’activité a connu et connaît encore de nombreux changements (disparitions de firmes, fusions, acquisitions, départ de personnel, etc.) qui, de toute évidence, ont des impacts importants sur la qualité des services fournis ainsi que sur les résultats.

Les gérants des familles de fonds comme les Fonds FMOQ devant sélectionner les responsables de la gestion de leurs divers fonds, ils doivent être constamment à l’affût de tous les changements qui peuvent influer sur la gestion quotidienne des portefeuilles de placement. Et puisque ce ne sont pas des personnes morales mais bien des individus qui gèrent les portefeuilles, il ne fait aucun doute que le facteur humain a une influence primordiale sur les résultats obtenus ; d’où la nécessité d’accorder une attention particulière aux professionnels qui sont mandatés pour exécuter cette tâche névralgique.

Comité de révision des mandats de gestion

Au cours de l’été dernier, le conseil d’administration des Fonds FMOQ a amorcé une démarche permanente de révision des mandats de gestion des Fonds FMOQ, et ce, en mettant sur pied un comité composé des docteurs Jacques Dinelle et Hugues Bergeron et de M. Jean-Guy Desjardins, tous trois membres du conseil, ainsi que des deux soussignés, à titre de représentants de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc.

À la suite du départ de M. Denis Ouellet de TAL, et compte tenu de l’importance de la classe d’actif des « actions canadiennes » dans l’ensemble des actifs des Fonds FMOQ, la révision de la gestion de cette classe s’est vite imposée comme une priorité pour le comité.

Regroupement des actifs « actions canadiennes »

Le comité a donc commencé par revoir la structure actuelle de gestion. Il a opté pour un regroupement, au sein du Fonds actions canadiennes FMOQ, de tous les actifs « actions canadiennes » de tous les Fonds FMOQ. En d’autres mots, tous les actifs « actions canadiennes » de tous les Fonds (omnibus, de placement, équilibré et actions canadiennes) seront regroupés au sein du Fonds actions canadiennes FMOQ. Quant aux autres Fonds FMOQ, ils acquerront des parts de ce dernier pour combler leurs besoins en investissement.

Cette décision comporte indéniablement plusieurs avantages :

  1. la possibilité de confier au(x) même(s) gestionnaire(s), selon une même philosophie
    de gestion, tous les actifs « actions canadiennes » ;
  2. la constitution d’un portefeuille plus important permettant la sélection de plus d’un gestionnaire, si souhaité ;
  3. un suivi plus aisé et une capacité de réaction plus rapide.

La société a d’ailleurs déjà obtenu, de la Commission des valeurs mobilières du Québec, des dispenses permettant aux Fonds FMOQ diversifiés (omnibus, de placement et équilibré) d’investir plus
de 10 % de leur avoir dans le Fonds actions canadiennes FMOQ et de détenir plus de 10 % de ce Fonds.

Gestion des actifs « actions canadiennes »

Une fois regroupés les actifs « actions canadiennes » des divers Fonds FMOQ (près de 150 millions $), le comité pouvait envisager de confier à plus d’un gestionnaire le mandat de gérer ces actifs. Il s’est donc employé à définir une formule de répartition qui permettra :

  1. de limiter la volatilité des rendements ;
  2. de mettre en valeur, pour le bénéfice des participants
    aux Fonds FMOQ, l’écart du niveau du ratio des frais
    de gestion (RFG) des Fonds FMOQ par rapport à celui
    des autres fonds communs de placement ;
  3. d’ajouter une plus-value aux résultats en confiant une partie
    du portefeuille à un (ou des) gestionnaire(s) qui, de l’avis
    du comité, privilégie(nt) une approche susceptible de générer
    une performance supérieure à la moyenne.

Style de gestion plus innovateur

Après avoir jonglé avec les divers types de gestion de portefeuille (style valeur, style croissance, etc.), le comité a opté pour une approche plus novatrice.

D’abord, 40 % du portefeuille sera confié à un gestionnaire pratiquant une gestion appelée « Indiciel Plus ». Cette pratique consiste à gérer en fonction d’un indice de référence, en l’occurrence l’indice composite S&P/TSX. Le gestionnaire ne « copie » pas parfaitement l’indice, car il laisse de côté certains titres qui ne répondent pas à ses critères et en surpondère d’autres qui devraient faire mieux que leurs secteurs respectifs.

Au cours des dernières années, cette approche a généré une plus-value régulière et intéressante. Jumelée à notre ratio des frais de gestion nettement inférieur à la moyenne de l’industrie, cette méthode devrait nous permettre de faire mieux que la médiane dans cette portion de portefeuille, et ce, année après année.

Ensuite, le comité a dû confier le reste du portefeuille à un (ou des) gestionnaire(s) plus actif(s) et en mesure de prendre des positions pouvant dévier sensiblement de l’indice. Pourquoi ? Pour que les Fonds FMOQ se démarquent comme ils l’ont fait par le passé et pour qu’ils se classent dans le premier quartile sur de plus longues périodes.

Le comité a alors décidé de séparer le reste du portefeuille entre un gestionnaire spécialisé dans la sélection de titres de grande capitalisation (dans une proportion de 40 %) et un gestionnaire spécialisé dans la sélection de titres de petite capitalisation (dans une proportion de 20 %).

Une telle répartition devrait permettre de tirer le meilleur de ces deux types de sociétés dont les résultats sont souvent à contresens ou déphasés. Le comité a donc entrepris une recherche d’un ou de plusieurs gestionnaire(s) ayant toutes les caractéristiques nécessaires pour livrer, à court et à moyen termes, les résultats escomptés.

Pour cette troisième étape, le comité a pu compter sur l’assistance de consultants possédant une expertise confirmée dans ce genre de recherche. À cet effet, la structure corporative, la composition de l’actionnariat, le volume d’actifs sous gestion, la stabilité des ressources et leur mode de rémunération, le style de gestion, la démarche de prise de décision pour l’achat et la vente de titres, les résultats passés (bien qu’ils ne soient pas garants de l’avenir), les frais de gestion, etc. sont des éléments qui ont été pris en compte. À la suite d’une présélection rigoureuse, quelques sociétés ont été approchées afin de confirmer les éléments évalués et de s’assurer qu’elles pourront entretenir des relations harmonieuses.

Les services des firmes Barclay’s Investment (Indiciel Plus) et Les Placements Natcan (actions de grande capitalisation et actions de petite capitalisation) ont été retenus.

Mécanisme de vigie

Les modifications susmentionnées entreront en vigueur au cours du mois de janvier 2003.

Bien qu’il soit confiant d’avoir effectué les meilleurs choix, le comité a décidé de mettre en place une véritable vigie afin de s’assurer que les changements apportés procurent les résultats escomptés et, surtout, d’être en mesure de réagir promptement à tout changement pouvant influencer la capacité de la Société ou des individus à effectuer correctement leurs mandats.

Dans le cadre de cette démarche, la Société compte réviser l’ensemble des mandats de gestion des Fonds FMOQ au cours de la prochaine année.

TAL toujours partenaire des Fonds FMOQ

La Société profite de l’occasion pour remercier la firme TAL pour les excellents et loyaux services en gestion des « actions canadiennes » qu’elle a rendus au cours des 23 dernières années. Il est à noter que TAL demeure responsable de la gestion des autres classes d’actif des Fonds FMOQ.

Le bulletin de nouvelles de 18 heures débute. Une grosse flèche pointant vers le bas apparaît dans le coin droit de l’écran tandis que le lecteur de nouvelles annonce que l’indice Dow Jones a clôturé la journée en baisse de 150 points. Que faire ? La nouvelle est présentée comme si le téléspectateur se devait de réagir. Mais est-ce vraiment la bonne chose à faire ?

De nos jours, tout le monde est inondé d’informations financières. Et la vague semble prendre d’autant plus d’ampleur qu’Internet s’avère une source inépuisable de nouvelles. Épargnants et investisseurs, attention ! Ce déluge d’informations ne doit pas vous amener à agir sous le coup de l’émotion et à modifier spontanément votre portefeuille en oubliant le principal, c’est-à-dire vos objectifs de placement à long terme.

Il ne faut jamais perdre de vue que notre économie est cyclique, tout comme les marchés boursiers d’ailleurs. Règle générale, les réactions des investisseurs sont aussi cycliques, en ce sens qu’ils réagissent souvent aux fluctuations du marché en affichant des émotions qui se concrétisent selon une séquence précise. Le graphique ci-dessous illustre de façon claire et non équivoque l’ensemble des émotions sur lesquelles sont fondées les réactions d’un investisseur au cours d’un cycle boursier.

C’est généralement vers la fin d’un marché haussier que l’euphorie est à son comble et que les investisseurs se bousculent pour acheter des fonds communs d’actions. L’inverse est également vrai puisque la fin des marchés baissiers a souvent coïncidé avec la déprime de la masse des investisseurs et débouché sur d’importants retraits au niveau des fonds d’actions.

Les statistiques de l’Institut des fonds d’investissement du Canada corroborent d’ailleurs cette observation. Au Canada, les fonds communs de placement investis en actions ont subi des ventes nettes négatives de 700 millions $ en juillet 2002, alors qu’ils affichaient des ventes nettes positives de 5,15 milliards $ en février 2000, soit un mois avant le sommet du marché boursier et l’éclatement de la bulle technologique aux États-Unis.
Ce constat est d’autant plus étonnant que les principaux indices boursiers ont reculé de 35 à 70 % entre ces deux dates ! Les gens préfèrent-ils acheter haut et vendre bas ? La question se pose !

Cette nouvelle devrait-elle vous inciter à recommencer à accumuler massivement des actions ? Pas nécessairement. L’important est plutôt de se rappeler que les décisions prises en fonction de nos émotions nous font plus souvent qu’autrement jouer au yo-yo avec notre épargne, une attitude qui peut affecter très négativement les rendements de notre portefeuille à long terme.

En terminant, voici huit (8) conseils pratiques pour vous aider à contrecarrer le cycle des émotions :

1. Diversifiez votre portefeuille, géographiquement, par secteur d’activité et à travers les trois grandes classes d’actifs que sont les actions, les obligations et les instruments de marché monétaire.

De cette façon, vous réduirez la volatilité du rendement de votre portefeuille. En effet, une baisse généralisée du marché boursier est souvent accompagnée d’une hausse du marché obligataire. Dans le même ordre d’idée, certains secteurs d’activité se portent mieux en début de cycle économique, alors que d’autres prennent la relève une fois la reprise bien amorcée.

2. Adoptez une allocation d’actifs qui tienne compte de votre tolérance au risque et de votre horizon de placement.

Ce faisant, vous traverserez plus facilement les périodes de turbulence et vous résisterez mieux à la tentation de modifier votre portefeuille trop fréquemment.

3. Investissez de façon régulière.

À cet égard, la méthode de la moyenne d’achat vise à atténuer les fluctuations des marchés en vous incitant à acheter régulièrement moyennant un montant fixe. Ainsi, vous accumulez un plus grand nombre de parts lorsque les cours sont bas, et un peu moins lorsqu’ils sont élevés.

4. Ne paniquez jamais.

La raison en est fort simple : le cycle des émotions influe beaucoup sur nos décisions de placement et nous incite généralement à agir de façon irrationnelle.

5. Conservez une vision à long terme et ne vous laissez pas distraire par les fluctuations quotidiennes des marchés.

Ce n’est certes pas en analysant les moindres soubresauts boursiers que l’on arrive à ses fins. Il vaut toujours mieux construire un portefeuille en fonction de ses objectifs à long terme.

6. Ne tentez jamais de prévoir la prochaine tendance des marchés.

Personne ne peut prévoir les hauts et les bas des marchés. Il est donc préférable de consacrer son temps et ses énergies à d’autres tâches plus utiles, et ce, d’autant plus que les investisseurs qui entrent et sortent des marchés finissent généralement par nuire à leur rendement à long terme, tout en augmentant la volatilité de ce dernier. C’est exactement le contraire de ce que tout investisseur avisé doit faire !

7. Rééquilibrez votre portefeuille annuellement.

Cette démarche est nécessaire, voire indispensable compte tenu que l’évolution des marchés peut faire en sorte que votre allocation d’actifs n’est plus celle visée au départ.

Par exemple, vous pouvez débuter l’année avec 50 000 $ en actions et 50 000 $ en obligations. La baisse du marché boursier peut avoir fait fondre votre portefeuille d’actions à 40 000 $, alors que vos obligations se sont appréciées à 54 000 $. Vous devrez alors vendre des obligations et acheter des actions afin de maintenir votre allocation désirée de 50-50. Le rééquilibrage annuel est aussi l’occasion de faire le point afin de vous assurer que votre portefeuille correspond toujours à vos objectifs, votre tolérance au risque et votre horizon de placement.

8. N’hésitez jamais à consulter votre conseiller des Fonds FMOQ.

L’équipe des Fonds d’investissement FMOQ regroupe des professionnels chevronnés et aguerris. Ils sont disponibles pour vous rencontrer. N’hésitez pas à les consulter.

Quelques faits

La limpidité des frais dans le domaine des fonds mutuels n’est pas encore de ce monde, et ce, malgré leur importance sur le rendement. Le tableau ci-dessous devrait toutefois convaincre même le plus insouciant des investisseurs d’analyser les frais de ses fonds mutuels.

Durée de l’investissement de 100 000 $
Capital accumulé
(RFG de  0,91 %)
Capital accumulé
(RFG de 2,54 %)
Écart
10 ans
249 867 $
215 094 $
34 773 $
15 ans
394 970 $
315 459 $
79 511 $
20 ans
624 336 $
462 655 $
161 681 $
25 ans
986 900 $
678 534 $
308 366 $
30 ans
1 560 012 $
995 145 $
564 867 $

Calculé en fonction d’un rendement annuel brut composé de 10,5 %.

Ces données vous impressionnent? Sachez que les exemples utilisés correspondent à une réalité que nous connaissons bien. En effet, les ratios des frais de gestion de tous les Fonds FMOQ sont de 0,91 % (à l’exception du Fonds monétaire qui est de 0,43 %), et ce, de façon fixe depuis 1997. Sachez également que le ratio de la moyenne des fonds mutuels canadiens, toutes catégories confondues, était de 2,54 % pour l’année 2001 et que le rendement brut (avant frais) moyen composé du Fonds omnibus FMOQ se situait aux environs de 10,5 % pour la période de 10 ans terminée le 31 décembre 2001. Sachez encore que ces données impressionnantes ne tiennent aucunement compte des frais d’entrée, de sortie ou d’administration que plusieurs fonds imposent en sus des frais de gestion annuels.

Les Fonds FMOQ ne comportent aucuns frais d’entré, de sortie ou d’administration.

Les frais de gestion

Les frais de gestion couvrent notamment les honoraires des gestionnaires ainsi que les frais d’opération et de promotion du fonds. Ces frais incluent, lorsqu’un courtier ou un conseiller financier externe à la maison de fonds a vendu le fonds, une commission de suivi de 0,5 à 1 %. Les frais de gestion couvrent notamment les honoraires des gestionnaires ainsi que les frais. Perçus à même le capital, ces frais sont peu apparents; il n’est donc pas surprenant que beaucoup d’investisseurs en ignorent l’existence.

Les Fonds FMOQ ne paient aucune commission de suivi aux courtiers ou conseillers financiers.

Qu’est-ce que le ratio des frais de gestion (RFG)?

Il s’agit de l’outil privilégié pour comparer les frais de gestion d’un fonds à l’autre. Il présente le pourcentage de l’actif d’un fonds qui est consacré aux dépenses. Compte tenu de l’importance de cette information, le fonds a l’obligation légale de divulguer son RFG des cinq (5) dernières années. Cette information est indiquée dans le prospectus (sous forme de tableau) ou dans les états financiers (en notes complémentaires).

Le RFG comprend tous les frais qu’un fonds assume, soit, en plus des honoraires du gérant, toutes les dépenses payées par le fonds à tout fournisseur de service (à l’exception des frais de courtage et d’impôt sur le revenu des placements). Ce ratio est donc plus élevé que le taux de prélèvement des honoraires du gérant et représente plus fidèlement les frais de gestion d’un fonds.

Or, contrairement à la très grande majorité des fonds communs de placement, les participants aux Fonds FMOQ n’assument aucune autre dépense que les honoraires du gérant (Les Fonds d’investissement FMOQ inc.) car ce dernier prend en charge, à même ses honoraires, l’ensemble des dépenses d’opération des Fonds. En pratique, cela signifie que les RFG des Fonds FMOQ représentent les pourcentages des honoraires du gérant majorés uniquement des taxes applicables.

En 2001, le RFG moyen des fonds mutuels canadiens, toutes catégories confondues, était de 2,54 %. De plus, 25 % des fonds mutuels canadiens affichaient un RFG supérieur à 2,9 % et atteignaient même, dans certains cas, 4 %. Tel que précédemment mentionné, le RFG de tous les Fonds FMOQ était de 0,91 % en 2001, à l’exception du Fonds monétaire
qui affichait un RFG de 0,43 %.

Pour l’année 2002, le RFG de tous les Fonds FMOQ demeure identique à celui de 2001. 

Les frais d’entrée et de sortie

Les frais d’entrée (ou d’achat) consistent en un pourcentage convenu à l’avance et prélevé sur votre investissement total. Ainsi, si vous achetez pour 10 000 $ de parts et que vous payez 4 % de frais d’entrée (400 $), seulement 9 600 $ seront investis dans le fonds. Ce pourcentage peut atteindre 5 % du montant placé. Ces frais sont directement utilisés par la maison de fonds pour rémunérer la maison de courtage, le courtier ou le conseiller financier ayant effectué la vente du fonds.

Si vous choisissez un fonds qui comporte des frais de sortie et que vous décidez de vendre vos parts avant la fin d’une période donnée (habituellement de 5 à 7 ans), des frais de sortie (ou de rachat) sont exigés. Ils consistent en un pourcentage décroissant calculé sur la valeur initiale de votre investissement, ou sur la valeur marchande de vos parts au moment du rachat. Ces frais peuvent atteindre plus de 5 % si le rachat s’effectue au cours des premières années suivant l’investissement. Ces frais seront utilisés par la maison de fonds pour compenser la rémunération qu’elle a versée à la maison de courtage, au courtier ou au conseiller financier lors de la vente du fonds. Si vous vendez vos fonds après la période où les frais de sortie sont applicables, la maison de fonds n’est pas pour autant perdante, car elle a prélevé, pendant toute la période durant laquelle vous déteniez les fonds, des frais de gestion suffisamment élevés pour parer le coup.

Les Fonds FMOQ ne comportent aucuns frais d’entrée et de sortie.

Les frais d’administration

Ce sont tous les frais accessoires que vous devez payer en sus dans le cadre de l’acquisition ou la détention de vos fonds. On retrouve régulièrement des frais additionnels pour les raisons suivantes :

  • Administration de régimes fiscaux
    (REER, Régime d’épargne-études, etc.)
  • Traitement des flux monétaires
    (débit préautorisé, émission de chèques, etc.)
  • Transfert vers une autre institution financière
  • Accès au compte par Internet
  • etc.

Les Fonds FMOQ ne facturent aucuns frais d’administration en sus des honoraires de gestion perçus à même les Fonds.

Dans une période de marché difficile, où les rendements sont plus modestes, les frais de gestion constituent un impact majeur sur la rentabilité d’un investissement. Ils peuvent même faire la différence entre un rendement positif et négatif. Bien qu’on ne doive pas choisir un fonds en fonction du seul critère des frais, tout investisseur aurait avantage à les avoir à l’œil.

Les frais de gestion des Fonds FMOQ, qui sont parmi les plus bas au Canada, constituent une raison additionnelle de les considérer.

 

NOTE : Dans l’édition de juin 2002 de son Bulletin d’information électronique, Les Fonds d’investissement FMOQ inc. reproduisait un article du journal The Globe and Mail dans lequel le journaliste faisait l’équation entre les excellents rendements historiques du Fonds omnibus FMOQ et ses frais de gestion considérés plus que raisonnables. Cet article peut être consulté à l’adresse suivante :

https://www.fondsfmoq.com/publications/bulletin_2002-06_globe_and_mail.html

L’indice « phare » de la Bourse canadienne est sur le point de tirer sa révérence puisque la Bourse de Toronto a annoncé, au début de l’année, que l’indice composite TSE 300 serait remplacé par un nouvel indice, l’indice composite S&P/TSE. Le calcul de cet indice débutera le 1er mai 2002 tandis que le TSE 300 cessera d’être publié le 1er mai 2003.

Deux changements à noter

Le premier changement touche le nombre de titres composant l’indice. Contrairement à l’ancien indice qui devait toujours contenir 300 titres, le nombre de titres du nouvel indice sera flottant. On s’attend à ce qu’il soit composé d’environ 225 titres au départ, en raison de l’élimination des 75 titres les moins liquides. Ceux-ci ne représentaient d’ailleurs qu’environ 2 % de la capitalisation totale de l’indice. Il faut toutefois noter
que le nombre de titres du nouvel indice pourrait un jour être supérieur à 300, car toutes les entreprises répondant aux critères d’inclusion y trouveront leur place.

Le deuxième changement concerne la norme de classification des secteurs économiques. Le TSE 300 était composé de 14 secteurs alors que les titres des entreprises de l’indice S&P/TSE seront classés dans les 10 grands secteurs suivants :

1. Services publics
2. Énergie
3. Services financiers
4. Industries cycliques
5. Biens durables
6. Produits de consommation de base
7. Services
8. Ventes au détail
9. Santé
10. Technologie

Ces secteurs sont les mêmes que ceux des deux principaux indices boursiers mondiaux que sont le S&P 500 (États-Unis) et le MSCI-EAEO (Europe/Asie).

Nous voyons d’un bon œil l’arrivée de ce nouvel indice de référence qui contiendra uniquement les titres des principales entreprises canadiennes cotées en Bourse, tout en permettant une meilleure comparaison sectorielle avec les autres indices boursiers mondiaux.

Le TSE 300 a beaucoup été critiqué, il y a quelque temps, notamment parce que le titre de Nortel représentait à lui seul plus de 30 % de l’indice. Dès lors, le TSE 300 n’était plus
une bonne référence pour l’investisseur ayant un portefeuille diversifié de titres canadiens, les fluctuations de l’indice étant dictées par un seul titre. La situation s’est finalement rétablie, le titre de Nortel ayant chuté de plus de 120 $ à moins de 8 $ au cours des deux dernières années. En conséquence, son poids dans l’indice a fondu à moins de 3 %.

En temps et lieu, les politiques de placement des différents Fonds FMOQ seront ajustées afin de tenir compte du remplacement de l’indice TSE 300 par le nouvel indice composite S&P/TSE.

Chaque individu est différent ; sa situation financière et personnelle et sa tolérance lui permettent de prendre plus ou moins de risques dans la gestion de ses placements en vue de la retraite. Nous proposons, dans le présent bulletin, trois différentes répartitions pour un portefeuille REER, chacune répondant à un profil d’investissement particulier que nous avons appelé : niveau de risque faible, moyen et élevé.

Remplissez le questionnaire ci-dessous et vous serez en mesure de connaître la composition de portefeuille adaptée à votre profil financier personnel. Trimestriellement, dans ce bulletin qui est expédié avec les relevés de placement à tous les détenteurs de Fonds FMOQ, vous trouverez une suggestion de répartition à long terme.

Je prévois avoir besoin de ce capital ou des revenus qu’il produira dans un horizon de temps de :

a) 2 ans et moins (0 point)
b) plus de 2 ans, mais moins de 5 ans (350 points)
c) plus de 5 ans, mais moins de 10 ans (700 points)
d) plus de 10 ans (775 points)

J’envisage prendre ma retraite dans :

a) déjà retraité (0 point)
b) 2 ans et moins (5 points)
c) plus de 2 ans, mais moins de 5ans (50 points)
d) plus de 5 ans, mais moins de 10 ans (100 points)
e) plus de 10 ans (125 points)

Le capital investi totalise :

a) moins de 50 000 $ (0 point)
b) entre 50 000 $ et 499 999 $ (100 points)
c) 500 000 $ ET PLUS (150 points)

Même si le rendement global produit par ce capital était négatif sur une période de un an, je ne paniquerais pas et je m’en tiendrais à ma stratégie initiale :

a) totalement en accord (200 points)
b) indécis (50 points)
c) totalement en désaccord (0 point)

Je couvrirai mes dépenses courantes sans utiliser le capital ou les intérêts produits :

a) oui (100 points)
b) indécis (25 points)
c) non (0 point)

Ma situation financière générale me permet d’assumer un niveau de risque plus élevé sans que ma stabilité financière soit compromise :

a) oui (100 points)
b) indécis (25 points)
c) non (0 point)

Le capital investi représente moins de 25 % de mon avoir total :

a) oui (100 points)
b) plus ou moins 25 % (25 points)
c) non (0 point)

Résultats
Si le total de vos points se situe :

À 800 ou moins
L’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement à court terme. Il y aurait lieu de prendre contact avec un conseiller de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. afin d’établir une stratégie de placement particulière pour ce capital. Votre horizon de placement exige sûrement une combinaison de placements comprenant une grande portion de liquidités et des placements à revenus fixes.

Entre 801 et 1 050
Bien que l’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement de cinq ans et plus, votre tolérance au risque ainsi que votre situation financière et personnelle exigent un portefeuille à risque faible. La répartition de  » risque faible  » que nous vous proposons, qui comporte une forte proportion de titres
à revenus fixes et d’encaisses, correspondra à votre profil financier personnel. L’objectif de cette suggestion de répartition est d’obtenir le meilleur rendement possible en visant une protection maximum du capital.

Entre 1 051 et 1 350
L’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement de cinq ans et plus. Votre tolérance au risque ou votre situation financière
et personnelle permettent un portefeuille à risque moyen. La répartition de  » risque moyen « , constituée d’une bonne proportion de titres de croissance et d’une base de titres
à revenus fixes, est tout indiquée compte tenu de votre profil financier. L’objectif de cette suggestion de répartition est de produire la meilleure croissance possible de l’investissement sur un horizon de placement de cinq ans tout en visant une protection relative du capital.

Si votre portefeuille est inférieur à 50 000 $, le Fonds omnibus FMOQ est tout indiqué puisque sa répartition est diversifiée en fonction d’un risque moyen.

À plus de 1 350
L’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement, une tolérance au risque ainsi qu’une situation financière et personnelle permettant un portefeuille à risque élevé. La répartition de  » risque élevé  » proposée, érigée autour d’une forte proportion de titres de croissance à long terme, correspondra à votre profil financier. L’objectif de cette suggestion de répartition est de maximiser la croissance du capital à long terme.

Si votre portefeuille est inférieur à 50 000 $, les Fonds équilibré et de placement FMOQ sont tout indiqués pour le type d’investisseur que vous êtes.

Mise en garde
Ce test vise uniquement à mieux vous situer par rapport aux répartitions que nous vous proposons depuis quelques années déjà. Il se fonde sur les différentes situations les plus fréquemment rencontrées. Le capital investi, la composition de vos autres éléments d’actif ou certaines particularités de votre situation financière ou personnelle peuvent nécessiter une stratégie de répartition plus personnalisée. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller pour en discuter. adaptée à votre profil financier

Le relevé de placement des Fonds FMOQ fait état du « coût moyen de vos unités depuis l’ouverture du compte ». Malheureusement, plusieurs participants désirant déterminer s’ils ont réalisé, ou non, un profit dans un fonds donné depuis qu’ils y investissent, comparent à tort ce coût avec la valeur marchande actuelle de leurs parts.

Or, ce coût moyen est en fait le prix de base rajusté (PBR) qui est utilisé uniquement pour calculer le gain ou la perte en capital qui serait réalisé advenant la vente des unités.

En conséquence :

  • si vous vendez un fonds dans un compte non enregistré, et si son coût moyen estinférieur à sa valeur marchande, vous devrez inclure (taux d’inclusion de 50 %) ungain en capital imposable dans vos déclarations de revenus;
  • si toutefois votre coût moyen est supérieur à la valeur marchande, et si vous vendez des unités, vous réaliserez une perte en capital déductible des gains en capital réalisés dans la même année, ou des gains réalisés au cours des trois années précédentes, ou de tout gain éventuel (report indéfini sur les années futures).

Cela n’explique pas pourquoi il est possible de faire un profit avec un fonds dont le coût moyen est supérieur à la valeur unitaire actuelle. En pratique, cela est possible en raison du fait 1) qu’à chaque fin de trimestre, les divers fonds FMOQ procèdent à une distribution de revenus (intérêts et dividendes), et 2) que le dernier trimestre de l’année donne aussi droit à une distribution de gains en capital.

Ces montants seront indiqués sur vos relevés 16 (Québec) et T3 (Canada) afin d’être inclus dans vos déclarations de revenus. Afin que vous ne soyez pas pénalisé et pour vous éviter d’avoir à payer deux fois de l’impôt, les distributions de revenus et de gain en capital viennent réduire la valeur unitaire des parts. Ainsi, il n’y a pas de double imposition.

Exemple

SITUATION AU 30 JUILLET 1999
Nombre de parts
Valeur unitaire des parts
Valeur marchande
Achat
1 000
20,00 $
20 000 $
Coût moyen de vos unités depuis l’ouverture du compte : 20,00 $
SITUATION AU 31 DÉCEMBRE 1999
Nombre de parts
Valeur unitaire des parts
Valeur marchande
Avant la distribution
1 000
21,00 $
21 000 $
Après la distribution
1 025
20,49 $
21 000 $
Distribution de 0,51 $
ou 2,43 %
Coût moyen de vos unités depuis l’ouverture du compte : 20,01 $
[(1000 x 20,00 $) + (25 x 20,49 $)] ÷ 1025
  • tel qu’indiqué dans le tableau ci-dessus : la distribution a été de 0,51 $ ou 2,43 % par part;
  • vous auriez donc dû déclarer, pour l’année 1999, 510 $ (1 000 parts X 0,51 $) de gain en capital imposable;
  • le jour où vous déciderez de vendre vos parts, vous réaliserez un gain en capital imposable inférieur à ce qu’il aurait été si aucun gain ne vous avait été distribué en fin d’année.

Poursuivons avec cet exemple :

  • si vous liquidez votre position en janvier 2000, et que les parts sont toujours à 20,49 $ l’unité, vous devrez inscrire un gain en capital de 490 $ dans vos déclarations de revenus pour l’année 2000 [(20,49 $ – 20,01 $) x 1025 = 490 $].
  • suite à la distribution du 31 décembre, un investisseur ne se fiant qu’à son coût moyen serait porté à croire que son profit, depuis l’achat des parts, n’est que de 0,48 $ par part, donc 490 $ (0,48 $ x 1025); en réalité son profit s’élève plutôt à 1 000 $ (21 000 $ – 20 000 $). Pourquoi? Parce que, tel que mentionné dans le paragraphe précédent, le montant de 490 $ correspond seulement au gain en capital qui serait réalisé s’il y avait vente.

En terminant, un conseil dicté par la prudence et le réalisme : il est toujours hasardeux d’évaluer la performance d’un fonds en se fiant uniquement à l’évolution de la valeur unitaire de ses parts et du coût moyen. Il faut également tenir compte des distributions de revenus qui viennent augmenter le nombre de parts détenues.

Certains investisseurs nous demandent quelle somme ils doivent accumuler dans leur REER. D’autres s’inquiètent des récents déboires des marchés boursiers, allant même jusqu’à remettre en question l’achat de fonds communs de placement (FCP) pour atteindre leurs objectifs financiers à long terme.

Quelle somme accumuler dans un REER ?

Les Canadiens peuvent contribuer à leur REER 18 % de leur revenu gagné l’année précédente sans dépasser un plafond annuel qui, depuis 1996, est de 13 500 $. Ce plafond, qui ne devrait pas changer avant 2004, a été de 7 500 $ de 1986 à 1990, de 11 500 $ en 1991, de 12 500 $ en 1992 et 1993, de 13 500 $ en 1994, puis de 14 500 $ en 1995.

Les contribuables canadiens ont donc pu cotiser, au cours des 15 dernières années, un maximum de 169 500 $ à l’abri de l’impôt dans un régime enregistré. Si vous aviez obtenu le rendement de la médiane* des fonds équilibrés* canadiens au cours de cette période, votre REER totaliserait aujourd’hui 331 725 $ (le Fonds omnibus FMOQ vous aurait même permis d’accumuler 389 650 $).

Par contre, si, depuis sa création, il y a 21 ans, vous avez contribué de façon maximale au Fonds omnibus FMOQ, vous devriez avoir accumulé 659 750 $ pour des contributions de 202 500 $.
Il vous reste maintenant à comparer ces chiffres avec l’ensemble de vos REER actuels pour évaluer leurs performances respectives.


Les FCP : une utilité incontestable

À l’instar des marchés boursiers, les FCP d’actions n’ont pas connu une bonne fin d’année en 2000 et le début de 2001 n’a guère été meilleur.

Au cours de la dernière année, les certificats de placement garanti* (CPG) ont procuré un rendement* positif (et sans risque) alors que beaucoup de FCP ont affiché des rendements négatifs. Ce n’est cependant pas une raison pour remettre en question cet outil d’épargne!

Le Fonds omnibus FMOQ a généré un rendement inférieur à un CPG de un (1) an à cinq (5) reprises au cours des 15 dernières années. Malgré cela, vous auriez pu y accumuler la rondelette somme de 389 650 $ (voir plus bas) comparativement à 247 815 $ si vous aviez investi uniquement dans des CPG de un (1) an pendant cette période (15 ans).

Les bonnes années compensent donc amplement pour les moins bonnes. De fait, depuis 1957, les mouvements baissiers* moyens ont été de 27 % et ont duré neuf (9) mois, tandis que les mouvements haussiers* moyens ont été de 86 % et duré 38 mois. L’important est donc de conserver ses investissements dans les marchés boursiers pour ne pas manquer les années de croissance, et non pas d’essayer de prévoir les nombreux revirements.

*Les mots en caractères gras qui sont suivis d’un astérisque (*) sont définis dans le glossaire de la chronique En bons termes.

 

 

 

 

 

 

La médiane de l’univers des fonds, telle que publiée par les organismes d’évaluation et que nous avons utilisée pour le calcul, n’est pas tout à fait exacte. En effet, compte tenu que plusieurs fonds équilibrés canadiens, parmi les moins performants, n’ont pas survécu à la période de 15 ans, le rendement de la médiane est gonflé artificiellement. La société Les Fonds d’investissement FMOQ inc., quant à elle, n’a jamais abandonné un de ses Fonds. Il faut cependant savoir qu’il est fréquent, dans l’industrie, de faire une croix sur les fonds les moins performants pour ne pas nuire à l’image de la famille des fonds offerts. Il va sans dire que plus vous observez des rendements à long terme (10 – 15 ans), plus ce  » biais du survivant  » (survivorship bias) est important.
Source : Morningstar PALTrak.

 

La règle du 72

Voici un petit truc pour calculer rapidement le temps qu’il faudra à vos investissements pour doubler leur valeur selon un rendement donné : diviser (÷) simplement le nombre 72 par le rendement moyen espéré.

Un exemple : si vous investissez dans le Fonds omnibus FMOQ et supposez que son rendement sera similaire à sa moyenne des 10 dernières années, soit 10,75 %, votre capital doublera en 6,7 ans (72 ÷ 10,75), et ce, sans ajout de nouvelles sommes. De la même façon, vous pouvez constater que votre capital doublera en 9 ans avec un rendement de 8 % (72 ÷ 8) et en 12 ans avec un rendement de 6 % (72 ÷ 6).

 

 

 

Bien qu’il ne s’agisse pas a priori d’une grande nouvelle, puisque les Fonds FMOQ ont toujours franchi cette étape sans difficulté, ce renouvellement revêtait une importance particulière car il portait sur le premier prospectus autorisé en vertu de la nouvelle Norme canadienne 81-101, entrée en vigueur le 1er février 2000.

Qu’est-ce que la Norme canadienne 81-101?

Une  » Norme canadienne  » est un règlement adopté par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières dont fait partie la CVMQ. Intitulée Régime de prospectus des organismes de placement collectif, la Norme canadienne 81-101 réglemente la forme et le contenu des prospectus de tous les organismes de placement collectif (OPC) au Canada.

La nouvelle norme a pour objet de s’assurer que les documents d’information fournis par les OPC aux épargnants soient rédigés dans un langage simple et compréhensible, tout en présentant de façon concise l’information indispensable à l’investissement.

Quelles sont les grandes modifications apportées à l’information contenue dans le prospectus d’un OPC?

D’abord, le prospectus regroupe dans un seul et même document les renseignements pertinents que l’investisseur devait auparavant connaître ou trouver dans d’autres
documents (rapport annuel, notice annuelle, etc.).

De plus, le style du texte et la présentation du document doivent faciliter la tâche des lecteurs; par exemple, en privilégiant une présentation sous forme de
« questions – réponses » et en incluant des tableaux et des graphiques comparatifs.

Enfin, tous les OPC au Canada doivent désormais présenter les mêmes renseignements sous une forme identique, ce qui permet à l’investisseur d’effectuer plus aisément les comparaisons qu’il souhaite.

Comment les nouveaux prospectus sont-ils présentés?

Les nouveaux prospectus comprennent deux parties. La section A contient les renseignements sur les OPC en général et ceux relatifs à l’ensemble des fonds décrits dans la section B. On y trouve, entre autres, la description d’un OPC, son mode de fonctionnement, les différents types de fonds généralement disponibles sur le marché ainsi que les risques inhérents à un tel investissement. Sont également disponibles les renseignements pertinents applicables à tous les fonds offerts par le promoteur (nom et rôle de chaque intervenant, divers régimes fiscaux offerts, résumé des frais, etc.).

Quant à la section B, elle contient les renseignements pertinents à chaque fonds. On peut ainsi y prendre connaissance d’un résumé des objectifs de placement, de la stratégie de placement utilisée par le gestionnaire pour atteindre son objectif, la liste des 10 principaux titres en portefeuille, le rendement passé, diverses données de nature financière, un aperçu des frais, etc. Cette section est particulièrement intéressante car elle doit être conforme à des exigences réglementaires très précises (contenu, formules de calcul, indices de comparaison, etc.) qui permettent de comparer facilement les divers fonds communs de placement disponibles sur le marché.

En raison de l’information accrue qu’il contient, le prospectus est plus volumineux. Cependant, l’investisseur y gagne en contenu et en accessibilité.

Un nouveau Fonds FMOQ

Outre le fait que le nouveau prospectus des Fonds FMOQ contient beaucoup plus de renseignements, la principale nouveauté réside dans la création d’un nouveau Fonds FMOQ, soit le Fonds obligations canadiennes FMOQ.

Ce Fonds est constitué exclusivement de titres à revenus fixes (obligations, débentures ou billets) émis sur le marché canadien par des gouvernements, des municipalités, des commissions scolaires, des organismes paragouvernementaux ou des sociétés privées du Canada. Au besoin, il est complété par des instruments du marché monétaire.

Le nouveau Fonds obligations canadiennes FMOQ est particulièrement adapté aux attentes des participants qui souhaitent sécuriser une partie de leur capital, tout en recherchant un rendement stable et intéressant. En raison de la politique de placement adoptée, ce Fonds devrait générer un rendement comparable à celui de la médiane
des fonds d’obligations canadiennes disponibles sur le marché, avec un niveau de volatilité inférieur.

Puisque la totalité des investissements sont effectués en dollars canadiens, le rendement de ce nouveau Fonds ne sera pas affecté, positivement ou négativement, par les variations du marché des devises.

Afin de bien distinguer les deux Fonds obligataires désormais offerts dans la famille des Fonds FMOQ, l’ancien Fonds obligations FMOQ (créé en 1991 et dont les investissements s’effectuent sur les marchés obligataires internationaux) est maintenant identifié comme le Fonds obligations internationales FMOQ.

Du nouveau du côté du Fonds omnibus FMOQ

Nous avons profité de l’occasion pour répondre à un besoin exprimé par de nombreux participants au cours des années, soit de permettre l’investissement de sommes extérieures aux régimes fiscaux dans le Fonds omnibus FMOQ.

Une première étape ayant été franchie, l’an dernier, avec la modification du mode de distribution des revenus du Fonds, il ne restait plus qu’à modifier le prospectus en conséquence. En raison de sa stratégie de placement plus conservatrice que celle du Fonds de placement FMOQ, le Fonds omnibus FMOQ devient donc une alternative additionnelle pour les investisseurs qui recherchent un placement procurant un revenu raisonnable et une appréciation de capital à long terme.

Bien que techniquement, le Fonds équilibré FMOQ puisse maintenant accueillir des sommes extérieures aux régimes fiscaux, nous ne le recommandons pas pour des raisons fiscales. En effet, compte tenu que la majeure partie des activités de placement du Fonds équilibré FMOQ proviennent de contrats à terme, les gains en capital réalisés sur ces instruments financiers doivent, selon les règles fiscales en vigueur, être traités comme du « revenu » et imposés à 100 %. Cette particularité n’a évidemment aucune conséquence à l’intérieur des régimes fiscaux (REER, CRI, FRV, REEE, etc.) mais peut être très pénalisante pour des investissements à l’extérieur de ceux-ci. Nous recommandons plutôt aux investisseurs qui souhaitent placer des argents dont les revenus sont imposables, d’utiliser le Fonds de placement FMOQ qui comporte une stratégie de placement similaire à celle du Fonds équilibré FMOQ.

Pour obtenir une copie du nouveau prospectus des Fonds FMOQ

Le nouveau prospectus des Fonds FMOQ sera expédié sous peu à tous les participants, avec le rapport annuel 2000 des Fonds FMOQ. D’ici là, les participants peuvent prendre connaissance de ce document dans le site Internet des Fonds FMOQ (www.fondsfmoq.com) ou dans le site du Système électronique de données, d’analyse et de recherche (SEDAR)(www.sedar.com). Ce site permet d’ailleurs de prendre connaissance de tous les documents d’information de l’ensemble des OPC au Canada.

À l’occasion de ses deux derniers budgets, le ministre des Finances du Canada a apporté des modifications qui rendent encore plus attrayants les gains en capital par rapport aux autres types de revenu.

En effet, en supposant que votre taux d’imposition marginal soit de 50 %, la moitié de vos revenus d’intérêt se retrouvent dans les coffres de nos gouvernements. Dans le cas desrevenus de dividende, cette proportion est de près de 35%, alors qu’elle n’est plus que de 25 % pour les gains en capital. On arrive à ce 25 % en multipliant le nouveau taux d’inclusion des gains en capital et pertes déductibles (50 %) par votre taux d’imposition marginal (50 %).

Le taux d’inclusion des gains en capital ayant été modifié à deux (2) occasions au cours de la dernière année, les contribuables doivent tenir compte, pour l’année d’imposition 2000, de trois (3) périodes distinctes portant chacune un taux différent.

Voici un résumé pour bien comprendre cette situation qui complique quelque peu les calculs d’impôt.

Période
Taux d’inclusion
. 1. Du 1er janvier au 27 février 2000
75 %
2. Du 28 février au 17 octobre 2000
66,66 %
. 3. Du 18 octobre au 31 décembre 2000
50 %

Procéder par étape

Il est bien important de distinguer les pertes et les gains en capital effectués dans chacune des périodes pour calculer le gain net ou la perte nette correspondant à chaque période.

Ensuite, plusieurs scénarios sont possibles :

  1. Un gain net ou une perte nette dans une seule période
    Vous appliquez simplement le taux d’inclusion prévu pour cette période.
  2. Deux gains nets ou deux pertes nettes dans deux périodes différentes
    Vous appliquez à chacune des périodes le taux d’inclusion prescrit et vous additionnez les montants.
  3. Un gain net et une perte nette dans deux périodes différentes
    Vous déduisez l’un de l’autre et vous déterminez le taux d’inclusion en fonction de la période correspondant au montant de la perte nette ou du gain net le plus élevé.
  4. Gains ou pertes dans trois périodes
    Il n’est pas possible de choisir les périodes sur lesquelles appliquer les pertes. En effet, le gouvernement oblige les contribuables à procéder par étape :A) il faut toujours calculer les gains nets et les pertes nettes pour chacune des périodes;B) il faut absolument comparer la première et la deuxième période ensemble, afin de déterminer quel sera le taux d’inclusion  » intérimaire « , selon le même principe que mentionné plus haut (voir les scénarios 2 ou 3);

    C) par la suite, on compare le taux d’inclusion  » intérimaire  » obtenu au point B) à la troisième période.

Les Fonds FMOQ et la distribution des gains en capital au 31 décembre 2000

En raison d’un traitement spécial dont bénéficie l’industrie des fonds mutuels, les sociétés ou fiducies peuvent choisir de répartir uniformément, dans l’année, les gains en capital attribués aux détenteurs d’unités au 31 décembre.

Au lieu d’être calculés en fonction d’un taux basé sur la date réelle de réalisation de ces gains, les taux d’inclusion sont basés sur le nombre de jours où les divers taux ont été en vigueur, soit :

  • 58 jours à 75 %;
  • 233 jours à 66,66 %;
  • 75 jours à 50 %.

Pour les participants aux Fonds FMOQ, trois montants apparaîtront sur le feuillet fiscal de 2000 qu’ils recevront sous peu, soit :

  1. un montant assujetti à 75 % correspondant à 15,85 % des gains totaux de l’année (58 jours);
  2. un montant assujetti à 66,66 % équivalant à 63,66 % du total (233 jours);
  3. un troisième montant assujetti à 50 % pour 20,49 % (75 jours).

Les conseillers de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. peuvent vous fournir de plus amples renseignements sur les dernières modifications apportées au régime d’imposition des gains en capital. Il faut cependant noter que l’évaluation exhaustive de votre situation personnelle incombe à votre comptable.

 

Souvent, vous nous demandez :

  • Quels sont les liens entre la FMOQ et les Fonds FMOQ ?
  • Comment les activités de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. sont-elles financées ?
  • Les cotisations à la FMOQ servent-elles à financer les frais d’opération des Fonds FMOQ ?
  • Les honoraires de gestion des Fonds FMOQ servent-ils à financer les activités de la FMOQ ?
  • Quels sont les rôles du gestionnaire de portefeuille et du fiduciaire et comment sont-ils rémunérés ?

Voici des réponses détaillées à ces questions fort légitimes.

Des éléments d’actif bien protégés

Les Fonds FMOQ sont des fonds communs de placement qui appartiennent totalement et exclusivement à ceux et celles qui y participent. Ceci signifie que ni la Fédération, ni sa filiale Les Fonds d’investissement FMOQ inc., ni le fiduciaire, ni le gestionnaire, ni quelque autre entité que ce soit, ne possèdent de droit sur l’actif des Fonds FMOQ.

En conséquence, personne ne peut s’approprier, donner en garantie ni grever les éléments d’actif des Fonds FMOQ qui appartiennent aux participant(e)s, et ce, au prorata de leurs partici-pations respectives, comme en fait foi le nombre d’unités allouées à tout un chacun.

Les Fonds FMOQ constituent donc un patrimoine distinct qui a été créé à la suite de la signature d’une convention de fiducie entre le gérant du Fonds et une société de fiducie.

La seule obligation financière qui incombe aux participant(e)s aux Fonds FMOQ est de payer, à même les revenus des Fonds (ou du capital, si les revenus sont insuffisants), les honoraires de gestion prévus au prospectus.

La gérance des Fonds

En vertu d’une délégation de pouvoirs consentie par la FMOQ, le gérant des Fonds FMOQ est, depuis septembre 1998, la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. Filiale de la Fédération, cette société administre en totalité les Fonds FMOQ.

À ce titre, elle assume, entre autres responsabilités, celles :

  1. de choisir le gestionnaire, le fiduciaire, le vérificateur et les autres intervenants;
  2. d’établir les politiques de placement des Fonds;
  3. de décider des diverses modalités administratives des Fonds (fréquence d’évaluation, renouvellement du prospectus, tarification des honoraires, etc.).

Bien que la promotion des Fonds ne soit pas une responsabilité légale, le gérant assume aussi cette tâche.

Les honoraires

Le gérant se voit également confier la responsabilité d’établir les ententes avec les divers intervenants associés aux Fonds. Il détermine aussi le taux des frais de gestion des divers Fonds.

Dans le cas des Fonds FMOQ, le gérant perçoit, comme mentionné précédemment, des honoraires annuels de 0,40 % pour le Fonds monétaire FMOQ et de 0,85 % pour tous les autres Fonds FMOQ. Ces honoraires sont parmi les plus bas de l’industrie.

À même les montants ainsi perçus, il rémunère tous les intervenants concernés. Le solde constitue les revenus de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. Ces revenus lui permettent de couvrir les frais inhérents à d’autres activités essentielles, telles que le service à la clientèle et la promotion des Fonds FMOQ.

La société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. n’a pas pour objectif de réaliser des profits. Elle vise plutôt à fixer le taux des honoraires au plus bas niveau possible, tout en s’assurant de disposer des revenus nécessaires pour payer tous les intervenants, fournir aux participants un service à la clientèle à la hauteur de leurs attentes, et promouvoir efficacement les Fonds FMOQ.

C’est notamment pour cette raison que les frais de gestion des Fonds FMOQ sont parmi les plus bas sur le marché.

Les Fonds d’investissement FMOQ inc.

La société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. est une filiale à part entière de la FMOQ. Ceci signifie que la totalité de son capital-actions appartient à la Fédération qui garde l’œil sur sa filiale par l’entremise d’un conseil d’administration dont elle nomme chaque année les membres.

À l’heure actuelle, le conseil d’administration de la Société est formé de :

  • Dr Renald Dutil, président du conseil
  • Dr Hugues Bergeron
  • Dr Jacques Dinelle
  • Dr Georges-Henri Villeneuve
  • Dr Louis Godin

La FMOQ a créé sa filiale en y investissant une somme minime. Depuis, la Société s’autofinance totalement. Ainsi, les cotisations des membres de la FMOQ ne servent d’aucune façon à financer les frais d’exploitation des Fonds FMOQ. De plus, la Société compense, à leur juste valeur marchande, les services qu’elle requiert occasionnellement de la FMOQ (consultations, photocopies, etc.).

À l’inverse, bien que la Société ait généré de légers profits depuis sa création, aucun dividende n’a été versé à son actionnaire (la FMOQ). En fait, les profits réalisés servent à assurer une certaine solidité financière à la filiale. Les frais de gestion des Fonds FMOQ ne servent donc pas non plus à financer les activités de la FMOQ.

Le gestionnaire

Quant au gestionnaire, son rôle consiste à décider des placements à effectuer à partir des éléments d’actif des divers Fonds, conformément aux politiques de placement établies par le conseil d’administration.

Le gérant peut décider de confier à un ou plusieurs gestionnaires la gestion des éléments d’actif des Fonds, afin d’en maximiser le rendement. Actuellement, tous les Fonds FMOQ sont gérés par le même gestionnaire qui a fait ses preuves.

Le fiduciaire

Comme mentionné précédemment, le gérant d’un Fonds nomme le fiduciaire et le gestionnaire du Fonds. Il détermine aussi leur rémunération.

Le rôle de fiduciaire consiste d’abord à conserver, en fiducie, les éléments d’actif du Fonds. À ce titre, il effectue la garde des valeurs et voit au règlement des transactions. Il peut aussi se voir déléguer d’autres tâches, telles que le service à la clientèle, la tenue des dossiers des participant(e)s, la production des avis et relevés aux participant(e)s, la production des états financiers, etc.

Dans le cas des Fonds FMOQ, la majorité de ces tâches sont actuellement confiées au fiduciaire. Par contre, le service à la clientèle est assuré entièrement par le personnel de Les Fonds d’investissement FMOQ inc., et ce, depuis près de trois ans maintenant.

Le vérificateur

Quant au rôle du vérificateur, il consiste à s’assurer que les frais financiers d’un Fonds représentent fidèlement la valeur de celui-ci et que les méthodes comptables utilisées sont conformes aux normes généralement reconnues.

Compte tenu que le gérant négocie directement les honoraires de ces importants fournisseurs, il est en mesure d’obtenir, dans le meilleur intérêt des participant(e)s, des conditions avantageuses qui contribuent à maintenir les frais de gestion des Fonds FMOQ au plus bas niveau possible.

Si vous avez d’autres questions ou des commentaires à formuler, les membres de l’équipe de Les Fonds d’investissement FMOQ inc. se feront un devoir d’en prendre connaissance et d’y répondre. N’hésitez donc pas à nous les transmettre.