Les spécialistes de la planification financière sont unanimes : pour se constituer un capital de retraite significatif, il faut investir le plus tôt possible dans la vie et dans l’année et, surtout, persévérer. À cet égard, le débit préautorisé est un moyen simple et avantageux de faire fructifier votre argent.
Malheureusement, un très grand nombre de personnes ne réalisent qu’au dernier moment qu’elles ne pourront pas effectuer la cotisation maximale à leur REER. Ce n’est pas surprenant dans la mesure où il est plus difficile de se départir d’une somme de plusieurs milliers de dollars une fois l’an que de mettre régulièrement de côté des sommes moindres. Si vous en avez assez de reprendre, année après année, la course effrénée et de dernière minute qui se déroule pendant la campagne des REER, vous devriez vous prévaloir sans plus tarder du débit préautorisé. Votre cotisation mensuelle sera établie au montant que vous aurez déterminé et s’échelonnera tout au long de l’année. Si cotiser une fois l’an à la dernière minute peut s’avérer difficile, cette façon de faire n’est pas non plus des plus avantageuses.
En effet, comparativement à un investissement réalisé en fin d’année, celui effectué régulièrement produira généralement un rendement supérieur. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que le capital aura été investi plus longtemps. De plus, en achetant à diverses périodes de l’année et moyennant divers prix, les individus sont moins exposés et donc moins vulnérables aux aléas des marchés. On parle ici du coût moyen d’achat :
le même montant mensuel permettant d’acquérir plus d’unités d’un fonds commun de placement lorsque la valeur unitaire est plus basse et moins d’unités lorsque la valeur unitaire est plus élevée. Les spécialistes sont catégoriques : un investissement effectué graduellement à long terme devrait normalement s’avérer plus rentable qu’un investissement fait de façon aléatoire en cours d’année.
Choisir le débit préautorisé, c’est choisir la souplesse et le rendement, c’est préférer la tranquillité d’esprit au stress. Ce mode constitue en effet le moyen tout indiqué pour contribuer à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou à un régime enregistré d’épargne-études (REEE), pour effectuer un investissement visant d’autres objectifs financiers, ou pour réaliser un projet particulier.
Le tableau ci-dessous illustre le résultat obtenu dans le cadre d’un régime enregistré d’épargne-études (REEE) au sein duquel le souscripteur a investi, par le biais de débits préautorisés, un montant mensuel de 50 $ durant 15 ans. À ce montant se sont ajoutés les subventions gouvernementales ainsi que les intérêts composés à un taux annuel de 6 %. Après 15 ans, le portefeuille a une valeur totale de 17 536 $ en regard d’un capital investi de 9 000 $ par le souscripteur.

Avec la reprise économique au Canada et aux États-Unis, il est normal de voir le spectre de l’inflation pointer à l’horizon. Or, qui dit inflation, dit hausse des taux d’intérêt. En effet, la maîtrise de l’inflation constitue la pierre angulaire de la politique monétaire canadienne et, conséquemment, un des objectifs poursuivis par la Banque du Canada. Plus précisément, la Banque tente de maintenir l’inflation au taux visé de 2 %, soit le point médian de la fourchette cible de 1 à 3 %. Pour atteindre cet objectif, elle a un outil à sa disposition : l’ajustement des taux d’intérêt à court terme. Ces derniers ont évidemment une incidence sur les taux à moyen et à long termes qui, eux, sont dictés non pas par la Banque mais par les marchés financiers.
De nombreuses baisses de taux ont été nécessaires pour stimuler notre économie. Preuve en est la diminution significative du taux cible de la Banque du Canada qui est passé de 5,75 % en décembre 2000 à 2 % au printemps 2004. C’est pour cette raison que certains économistes prévoient des hausses de taux assez importantes en vue d’éliminer les stimulus d’une politique monétaire actuellement très expansionniste.
Lorsque les taux d’intérêt montent, les rendements exigés par les acheteurs d’obligations en font autant. Cette situation a pour corollaire une baisse du prix des obligations en circulation ainsi que de la valeur des fonds d’obligations. Doit-on dès lors s’attendre à un effondrement de ces derniers ?
La durée
Pour bien comprendre l’impact des hausses des taux d’intérêt sur la valeur des obligations, nous devons préalablement aborder la notion de « durée ». La durée d’une obligation n’est ni plus ni moins que son « échéance moyenne ». En pratique, elle tient compte de son échéance ainsi que des versements de coupons (intérêts) qui auront lieu avant de l’atteindre. Plus l’échéance d’une obligation est éloignée, plus sa durée est élevée. Et à échéances égales, c’est l’obligation ayant le plus faible coupon qui possède la durée la plus élevée.
La durée d’une obligation ou d’un fonds d’obligations est donc importante puisqu’elle permet de connaître sa sensibilité par rapport aux mouvements des taux d’intérêt. La durée d’un fonds d’obligations est égale à la moyenne des durées des obligations
qui le composent. Règle générale, elle est de 5 à 6 ans, ce qui correspond à la durée de l’indice de référence du marché obligataire canadien, le Scotia Univers.
L’impact d’une hausse
Pour calculer approximativement l’impact d’une hausse de taux sur la valeur d’un fonds d’obligations, il faut multiplier sa durée par la hausse de taux anticipée. Ainsi, si les taux augmentent de 1 % au cours des 12 prochains mois, la valeur des obligations qui composent le fonds devrait chuter de 5 à 6 % (durée du fonds x changement de taux ; 5-6 ans x 1 %). Compte tenu du fait que le fonds continuerait à recevoir des coupons de 4 %, il en résulterait un rendement négatif de 1,5 % (4 % – 5,5 %). Bien que plusieurs économistes soient d’avis que la Banque du Canada devra hausser ses taux de plus de 1 %, l’impact sur les échéances de moyen et de long termes ne devrait pas dépasser le pourcentage utilisé dans notre exemple (1 %).
Même si les taux d’intérêt affichaient une tendance haussière pendant plusieurs mois encore, il est important de noter que les marchés ont déjà anticipé une bonne partie de la remontée, comme en fait foi le graphique ci-dessous. C’est pourquoi les rendements des fonds d’obligations ont été négatifs au cours des derniers mois.
Peu importe les fluctuations à court terme, c’est le long terme qu’il faut regarder, c’est-à-dire la période durant laquelle un fonds devrait faire au moins la valeur de ses coupons.
En conclusion, que ce soit directement ou par le biais d’un fonds, détenir des obligations comporte certains risques, certes, mais demeure néanmoins une option qui mérite d’être considérée dans l’optique d’une saine diversification de son portefeuille.
Finances 101
En matière de gestion de placement, la majorité des investisseurs appliquent un principe de base : la diversification. Afin d’éviter de placer tous leurs œufs dans le même panier, ils diversifient leurs placements : à travers différentes classes d’actif (actions, obligations et liquidités); géographiquement (Canada, États-Unis, Europe, Asie et Extrême-Orient); de façon sectorielle (services financiers, produits industriels, technologies de l’information, etc.).
Finances 201
L’objectif, ici, est de s’assurer que les variations des marchés ne viendront pas modifier de façon trop importante la structure de portefeuille établie initialement.
Exemple : Si, au départ, vous avez établi qu’une répartition de 60 % en actions et 40 % en obligations répondait à votre objectif de rendement et à vos contraintes (tolérance au risque moyenne, horizon de placement de 15 ans avant la retraite), vous devez vous assurer qu’un fort marché haussier du côté des actions ne poussera pas votre pourcentage d’actions trop au-delà de votre zone de confort (± 60 %), et vice-versa.
La hausse de 40 % des actions canadiennes enregistrée depuis un an a de fortes chances de faire en sorte que vous soyez davantage exposé à cette classe d’actif qu’il y a 12 mois. Un portefeuille composé l’an dernier à 60 % d’actions canadiennes et à 40 % d’obligations canadiennes risque d’avoisiner présentement 66 % en actions et 34 % en obligations, et ce, si vous ne l’avez pas rééquilibré. La réalité risque même d’être pire si vous avez, de plus, opté pour les actions canadiennes lors de votre cotisation annuelle à votre REER.
Est-ce vraiment payant de rééquilibrer ? Ne devrait-on pas tout simplement laisser notre répartition d’actif varier selon les mouvements de marché ? Le marché obligataire a procuré un rendement de 8,1 % * depuis 10 ans, tandis que celui des actions canadiennes en a généré un de 9 % **. Ainsi, à défaut d’avoir été rééquilibré, un portefeuille comprenant des parts égales d’actions et d’obligations aurait procuré un rendement de 8,6 %. Nous avons effectué une petite simulation afin d’évaluer le rendement que le même portefeuille aurait procuré s’il avait été rééquilibré une fois l’an. Ce rendement aurait été de 9 %, soit le même qu’un portefeuille composé à 100 % d’actions, et ce, avec une volatilité (risque) des rendements beaucoup moindre !
* |
Selon l’indice BIGAR composé au 29 février 2004 |
** |
Selon l’indice composé S&P/TSX au 29 février 2004 |
NOTE IMPORTANTE
Les trois Fonds FMOQ diversifiés (omnibus, de placement et équilibré) sont rééquilibrés automatiquement afin de revenir à leurs cibles respectives. Les investisseurs dont la majeure partie des épargnes sont investies dans ces trois Fonds n’ont donc pas à se soucier de cet aspect, sauf lorsque leurs objectifs de placement changent.
L’année 2003 aura finalement été marquée par une forte reprise des marchés boursiers. Plusieurs affirment avec raison que les bons rendements de 2003 n’ont permis que de rattraper le terrain perdu au cours de la période de disette qui a frappé les investisseurs entre 2000 et 2002. Faisons donc le point sur ce terrible marché baissier et sur la reprise qui est maintenant bien en place, avant de comparer les rendements des Fonds FMOQ au cours de cette même période.
Canada
Le 5 septembre 2000, le marché boursier canadien (S&P/TSX) a atteint un sommet de 11 423,70. Le titre de Nortel frôlait alors les 123 $ ! La Bourse a ensuite amorcé une longue dégringolade pratiquement ininterrompue pour finalement toucher un creux de 6 286,30 dans les jours qui ont suivi les attentats terroristes du 11 septembre 2001. L’action de Nortel se transigeait alors à 8 $ et sa chute cauchemardesque n’était pas encore terminée ! C’est en octobre 2002 que la Bourse canadienne a finalement frappé le fonds du baril soit 5 678,30. À 67 cents, la valeur du titre de Nortel dépassait à peine le montant de la consigne d’une douzaine de canettes de boissons gazeuses. Par la suite, le marché boursier a traversé une période au cours de laquelle il a fait du « sur place », soit jusqu’en mars 2003 et avec la fin des hostilités en Irak. Puis il s’est mis à monter pour terminer l’année à 8 220,90. Ainsi, entre septembre 2000 et octobre 2002, la Bourse canadienne a chuté de 50 %, pour finalement afficher une reprise de 45 % entre octobre 2002 et décembre 2003. Il faudra toutefois attendre que l’indice repère canadien grimpe de 39 % avant de pouvoir signaler un nouveau sommet historique.
États-Unis
La situation n’a guère été meilleure chez nos voisins du sud. Le S&P 500 a lui aussi chuté de 50 % entre son sommet de mars 2000 et son creux d’octobre 2002. Quant à l’indice phare des titres technologiques américains, le Nasdaq, il s’est même effondré de 78 %. Au 31 décembre 2003, le premier avait repris 45 % tandis que le deuxième avait explosé de 81 %. Le S&P 500 et le Nasdaq devront cependant afficher des hausses respectives de 40 % et 156 %, en regard de leurs niveaux actuels, pour retrouver leurs valeurs d’il y a quatre ans.
Fonds FMOQ
Compte tenu des circonstances, les Fonds FMOQ se sont tout de même assez bien défendus. Le Fonds actions canadiennes FMOQ a chuté de 34 % entre son sommet de 2000 et son creux de 2002, avant d’amorcer une reprise de 44 % jusqu’au 31 décembre 2003. Il devra encore croître de 5 % avant de revenir à sa valeur du 1er septembre 2000. Quant au Fonds omnibus FMOQ, son approche diversifiée a permis de limiter les dégâts : les détenteurs de parts ont subi une baisse de 19 % avant que leur valeur unitaire reprenne 24 %. Au 31 décembre 2003, le Fonds omnibus FMOQ avait donc totalement effacé les pertes du dernier marché baissier et égalait son sommet historique atteint préalablement le 1er septembre 2000.

Source : BigChat.com
Évolution du S&P/TSX de 1999 à 2003 (valeur de l’indice)
Indice ou Fonds |
Date de son sommet
|
Date de son creux
|
Chute
|
Reprise
|
Gain nécessaire pour retourner au sommet
|
S&P/TSX (Canada) |
5 septembre 2000
|
10 octobre 2002
|
– 50 %
|
45 %
|
39 %
|
S&P 500 (États-Unis) |
27 mars 2000
|
10 octobre 2002
|
– 50 %
|
45 %
|
40 %
|
Nasdaq (Technologies) |
10 mars 2000
|
10 octobre 2002
|
– 78 %
|
81 %
|
156 %
|
Fonds actions
canadiennes FMOQ
|
1er septembre 2000
|
4 octobre 2002
|
– 34 %
|
44 %
|
5 %
|
Fonds omnibus FMOQ |
1er septembre 2000
|
4 octobre 2002
|
– 19 %
|
24 %
|
s.o.
|
|
Constamment à l’écoute de sa clientèle, l’équipe de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. a pris bonne note des demandes qui lui ont été adressées quant à l’élargissement de l’éventail des produits financiers offerts aux membres de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec et de l’Association des Optométristes du Québec de même qu’à leurs employés et à leurs proches.
C’est avec plaisir que la Société annonce qu’il est maintenant possible d’acquérir, par l’entremise de ses conseillers, des parts de fonds communs de placement autres que les Fonds FMOQ.
Après avoir mis en place une structure opérationnelle lui permettant de recevoir, de gérer et d’effectuer des demandes de nature transactionnelle avec d’autres grandes familles de fonds, la Société a signé des ententes avec des compagnies comme AGF, AIM Trimark, CI, Fidelity, Mackenzie, Talvest, etc. L’équipe est donc maintenant en mesure de proposer une vaste gamme de produits qui lui permettent :
- de servir et conseiller les clients quant à l’ensemble de leurs portefeuilles ;
- d’offrir des opportunités de placement dans des marchés dont le volume ne justifierait pas autrement la mise en place de nouveaux Fonds FMOQ.
Désormais, les investisseurs qui le souhaitent peuvent rapatrier les fonds qu’ils détiennent déjà par l’entremise d’un autre intermédiaire de marché et les centraliser. Ce faisant, ils bénéficieront d’une solide expertise pour la totalité de leurs portefeuilles de placement. Il leur sera également possible d’acheter des parts de fonds externes (c.-à-d. autres que les Fonds FMOQ) pour compléter ou diversifier leur portefeuille actuel.
Pourquoi acquérir des parts de fonds externes par l’entremise de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. ?
D’abord, pour bénéficier de la même approche-conseil empreinte d’objectivité, d’impartialité et de neutralité, nos conseillers étant salariés et non pas rémunérés moyennant des commissions sur les ventes réalisées.
Ensuite pour diverses raisons, comme :
- explorer de nouveaux marchés (Chine, Amérique latine, etc.) ;
- profiter d’un secteur d’activité particulier (services de santé, télécommunications, etc.) ;
- diversifier son portefeuille global en terme de « style de gestion » ;
- regrouper l’ensemble de ses placements afin d’en faciliter la gestion.
Des critères de qualité précis
Il faut également souligner qu’il existe quelques milliers de fonds au Canada (en fait, il existe plus de fonds que d’actions cotées en Bourse !). Aussi, la Société a-t-elle présélectionné des fonds répondant à ses critères de qualité, soit :
- la présence d’une équipe de gestionnaires expérimentés et privilégiant un style de gestion bien défini ;
- des rendements supérieurs à ceux de fonds comparables ;
- un niveau de risque acceptable ;
- des caractéristiques ayant permis aux fonds concernés de se démarquer dans le passé et d’être reconnus par le marché.
Notons aussi que des rencontres ont été tenues avec les principales familles de fonds afin d’en savoir plus sur leurs styles de gestion respectifs et que l’équipe de la Société a en main des outils d’évaluation de la qualité des différents fonds qu’elle offre.
Tout investisseur intéressé peut communiquer dès maintenant avec un conseiller de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. pour :
- rapatrier ses fonds ;
- acheter des parts d’un (ou de plusieurs) fonds externe(s) qu’il connaît déjà ;
- être guidé dans l’identification et la sélection d’un (ou de plusieurs) fonds externe(s) correspondant à son profil et à sa tolérance au risque, et susceptible de répondre adéquatement à ses besoins.
Un service sans cesse amélioré
Comparés à leurs concurrents, les Fonds FMOQ ont toujours été et demeurent d’excellents Fonds. Il suffit de regarder leurs frais de gestion (qui sont de beaucoup inférieurs à ceux de la moyenne des autres fonds disponibles sur le marché), ainsi que leurs rendements, pour réaliser que les Fonds FMOQ constituent un investissement de choix.
C’est donc uniquement dans le but d’offrir un service plus complet, en l’occurrence des fonds spécialisés et complémentaires, de même qu’un accès à d’autres gestionnaires, que la Société a lancé son nouveau service de fonds externes.
Dans l’édition de décembre 2002 du Bulletin d’information financière, nous vous avons informé que les actions canadiennes des différents Fonds FMOQ seraient désormais sélectionnées par trois équipes distinctes de gestionnaires, soit :
• Gestion de portefeuille Natcan – Actions de grande capitalisation (40 %);
• Gestion de portefeuille Natcan – Actions de petite capitalisation (20 %);
• Investisseurs Globaux Barclays – « Indicielle plus » (40 %).
Nous vous présentons aujourd’hui l’équipe Barclays et son approche de gestion. Cette société est une véritable pionnière de la gestion de fonds indiciels et de la gestion active à risque contrôlé. Outre son siège social à San Francisco, elle possède des bureaux partout dans le monde, soit à Amsterdam, à Boston, à Hong Kong, à Londres, à Montréal, à Singapour, à Sydney, à Tokyo et à Toronto. La valeur de son actif sous gestion dépasse 1 000 milliards de dollars.
Objectif d ’investissement
Barclays gère principalement des fonds indiciels, un type de gestion que l’on désigne aussi comme « gestion passive » et qui vise à refléter le plus fidèlement possible le rendement d’un indice boursier donné.
L’expertise de la firme en gestion indicielle lui a permis de développer un processus d’investissement susceptible de générer un rendement supérieur à l’indice sans trop s’éloigner de la composition de ce dernier. Cette approche, que les spécialistes désignent comme « la gestion active à risque contrôlé » (par opposition à la « gestion active » traditionnelle), est celle qui a été retenue par la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc.
Tout en optant pour une gestion indicielle pour 40 % des éléments d’actif investis en actions canadiennes, nous avons considéré que la valeur ajoutée potentielle, de même que le niveau de risque additionnel inhérent à une « gestion active à risque contrôlé », valaient le coup. C’est pour cette raison que nous avons choisi le fonds actif à risque contrôlé de Barclays, que la firme identifie comme « fonds indiciel plus », plutôt que son fonds indiciel pur.
Philosophie de placement
Les gestionnaires de Barclays sont d’avis qu’un processus d’investissement supérieur n’est réalisable qu’à la condition de gérer les coûts et les risques au même titre que les rendements. Ce faisant, ils tentent d’exploiter les possibilités qui se présentent à eux, tout en minimisant les frais de transaction et les risques non compensés. Ces experts n’effectueront jamais de transaction sans avoir préalablement tenu compte des coûts (frais de transaction, impact de marché, écart entre le prix d’achat et le prix de vente), du rendement potentiel ainsi que du risque encouru.
Processus d ’investissement
Le processus d’investissement de Barclays est rigoureux et très mathématique. Il élimine toute considération émotive susceptible d’influer sur le processus de sélection de titres. Ainsi, avant de surpondérer un titre, les gestionnaires vérifient les quatre signaux suivants :
- Valeur relative : L’évaluation d’un titre, selon les divers ratios financiers traditionnels, doit être attrayante en regard des autres titres du même secteur.
- Profitabilité: La firme évalue la qualité des bénéfices affichés par les compagnies et leur persistance dans le temps. Les experts ne se contentent pas des bénéfices apparaissant aux états financiers des compagnies; ils les décortiquent et, si nécessaire, les dissocient d’éléments extraordinaires non susceptibles de se répéter.
- Prévisions des analystes : La firme étudie les prévisions de bénéfices d’un très grand nombre d’analystes financiers, et prête surtout attention aux changements de perspectives de croissance des profits.
- Comportements des dirigeants et des marchés : Les dirigeants de la firme achètent-ils ou vendent-ils des actions de leur entreprise ? La Société émet-elle de nouvelles actions ou, au contraire, en rachète-t-elle sur le marché ? Voilà des questions qui méritent réponses avant que les gestionnaires de Barclays prennent une décision de placement.
Le portefeuille Barclays
Conformément à la philosophie de la firme Barclays et à son processus d’investissement, le portefeuille est très bien diversifié mais sans aucun style prédominant (croissance ou valeur), car il repose plutôt sur la valeur intrinsèque des compagnies. La firme prend un certain nombre de risques calculés en surpondérant les titres qui répondent à ses critères de sélection et en sous-pondérant ceux qui n’y répondent pas. La différence entre ces deux formes de pondération et l’indice est rarement de plus de 1 %.
Quant au poids des secteurs composant le portefeuille, il est le même que celui de l’indice de marché. En plus de ne prendre aucunement en compte des considérations économiques ou cycliques, les experts de Barclays ne tentent pas de battre le marché, mais essaient uniquement de constituer un portefeuille amélioré par rapport à l’indice de référence.
La firme se fixe comme objectif de battre son indice de référence (l’indice composé S&P/TSX) de 2 à 3 % par année sur des moyennes mobiles de 4 ans, et ce, moyennant un risque actif nettement inférieur à celui des gestionnaires traditionnels.
Conclusion
À la suite de nombreuses analyses et après mûre réflexion, le Comité de placement de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. en est venu à la conclusion que la firme Barclays possède la plus vaste et la plus solide expertise dans le domaine de la gestion indicielle et « indicielle plus ».
Selon les membres du Comité, la décision de confier 40 % des actions canadiennes des divers Fonds FMOQ à cette firme, tout en privilégiant une gestion « indicielle plus », apportera une stabilité et une valeur ajoutée intéressante à nos Fonds.
Le Fonds omnibus FMOQ a été créé en 1979 afin d’offrir aux médecins omnipraticiens une opportunité d’investissement ou d’épargne en vue de leur retraite. Le Fonds a toujours été perçu comme un fonds commun de placement diversifié de type conservateur. Cette perception n’était pas le fruit du hasard. En effet, les gestionnaires ont longtemps suivi la politique de placement initiale qui s’apparentait à celle d’une caisse de retraite privée. De plus, les actions de société détenues dans le portefeuille du Fonds ont représenté, pendant de nombreuses années, environ la moitié (50 %) des éléments d’actif.
La qualité de la gestion ainsi que les excellents rendements du marché des obligations ont permis au Fonds de se hisser et de se maintenir dans le premier quartile des fonds communs de placement de cette catégorie au Canada, et ce, pour leur rendement sur une période de 10 ans, et même de 15 ans (au 28 février 2003).
Autres Fonds FMOQ
Au cours des années, d’autres Fonds FMOQ ont été créés afin de répondre aux attentes et aux besoins exprimés par un nombre croissant de participants.
En 1983, le Fonds de placement FMOQ a été lancé afin d’offrir aux membres de la FMOQ un outil d’investissement hors REER. La stratégie de placement de ce Fonds était plus agressive que celle du Fonds omnibus FMOQ.
En 1989, le Fonds monétaire FMOQ a été mis sur pied afin de permettre aux participants de bénéficier d’un outil d’investissement temporaire et sans risque.
En 1991, le Fonds obligations internationales FMOQ a été conçu pour permettre aux participants qui le souhaitaient d’investir une part plus importante de leur actif dans le marché des obligations et de bénéficier des écarts de rendement des divers marchés
obligataires mondiaux.
En 1994, les Fonds actions canadiennes et actions internationales FMOQ sont venus compléter l’offre de produits financiers de la Fédération, dans le but de permettre aux participants intéressés d’accroître leur exposition aux divers marchés boursiers.
Comme mentionné précédemment, la stratégie de placement et la répartition du portefeuille du Fonds omnibus FMOQ sont demeurées sensiblement les mêmes tout au long de cette période. En conséquence, les participants qui voulaient répartir différemment leurs éléments d’actif transféraient une partie de ces derniers vers les nouveaux Fonds FMOQ.
Au cours d’un sondage effectué en 1998 auprès des membres de la FMOQ, plusieurs répondants ont exprimé le souhait de pouvoir investir des sommes d’argent hors REER dans un Fonds ayant une stratégie de placement telle que celle du Fonds omnibus FMOQ ; par contre, d’autres répondants ont manifesté le besoin de pouvoir investir leurs épargnes en vue de la retraite dans un Fonds ayant une stratégie de placement plus agressive que celle du Fonds omnibus FMOQ, soit un Fonds similaire au Fonds
de placement FMOQ.
C’est la raison pour laquelle, en 1998, le prospectus des Fonds FMOQ, de même que la méthode de calcul des parts du Fonds omnibus FMOQ, ont été modifiés afin de permettre à ce dernier de recevoir des sommes d’argent hors REER. C’est aussi la raison pour laquelle le Fonds équilibré FMOQ a été mis sur pied. Bien que ce Fonds ait la même politique de placement et la même répartition de portefeuille que le Fonds de placement FMOQ, il diffère de celui-ci en ce qu’il utilise des contrats à terme pour effectuer ses investissements étrangers. La raison en est fort simple : cette pratique permet de respecter les limites de contenu étranger imposées par les règles fiscales.
C’est en 2001 que la gamme des Fonds FMOQ a été comblée, et ce, par le lancement du Fonds obligations canadiennes FMOQ.
Durant la deuxième moitié des années 1990, le gestionnaire du Fonds omnibus FMOQ a augmenté la proportion des « actions » parmi les éléments d’actif, et ce, pour les deux raisons suivantes : affronter la vive concurrence des autres fonds communs de placement ; afin que les participants au Fonds puissent bénéficier au maximum des bonnes performances des marchés boursiers. À compter de cette date, la proportion en actions a été légèrement supérieure à 60 % en moyenne, avec des pointes à 68 %, contrastant ainsi avec la vocation première et l’histoire du Fonds.
Bien qu’il se soit avéré heureux au cours de certaines années, ce virage atténuait la différence entre les Fonds de placement et équilibré FMOQ et le Fonds omnibus FMOQ, tout en augmentant le risque rattaché à un investissement dans ce dernier. Les dernières années ont toutefois eu des impacts plus importants que souhaité sur les résultats du Fonds omnibus FMOQ. Pourquoi ? Parce qu’elles ont été marquées par une correction boursière d’une ampleur et d’une durée sans précédent depuis la grande crise de 1929.
Afin que le Fonds omnibus FMOQ revienne à sa vocation première, le conseil d’administration de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. a décidé, le 17 février 2003, de réduire la proportion des éléments d’actif du Fonds investie dans les marchés boursiers. Dorénavant, cette dernière oscillera autour de 55 %, ramenant
ainsi les objectifs du Fonds omnibus FMOQ dans la lignée de la philosophie et des objectifs qui prévalaient au moment de sa création.
Ce retour aux sources est d’autant plus approprié que les participants aux Fonds FMOQ disposent maintenant de plusieurs outils (Fonds de placement, équilibré, actions canadiennes et actions internationales FMOQ) pour accroître leur exposition
aux marchés boursiers.
Cette nouvelle pratique de gestion du portefeuille a également d’autres conséquences pour les participants au Fonds omnibus FMOQ.
Premièrement, en réduisant la portion des actions détenues dans le portefeuille, le Fonds omnibus FMOQ, en contrepartie d’une augmentation de la sécurité de son capital, se privera d’une partie des retombées de la reprise des marchés boursiers, lorsque celle-ci se concrétisera.
Cependant, dans l’espoir de récupérer le maximum du capital perdu au cours des dernières années, certains participants souhaiteront se prévaloir de tout l’effet positif de la reprise des marchés. Ces derniers devront donc transférer une partie de leur capital dans le Fonds équilibré FMOQ et / ou une autre partie vers les Fonds actions canadiennes et / ou actions internationales FMOQ. La prudence est de mise à cet égard, car personne n’est en mesure de déterminer le moment et l’ampleur de cette reprise qui demeure donc incertaine.
Deuxièmement, les participants au Fonds omnibus FMOQ devront dorénavant être extrêmement rigoureux et prudents lorsqu’ils voudront comparer les rendements du Fonds avec ceux d’autres fonds communs de placement de type diversifié.
En effet, la moyenne des fonds communs de placement offerts sur le marché est calculée sur la base d’une répartition de portefeuille qui est plus agressive que celle qui est désormais utilisée par le Fonds omnibus FMOQ. En conséquence, les rendements des fonds disponibles sur le marché devraient être fondamentalement supérieurs à ceux du Fonds omnibus FMOQ lorsque les marchés boursiers seront fortement en hausse. En contrepartie, ce dernier devrait mieux préserver le capital des participants que la moyenne des fonds concurrents lorsque les marchés boursiers seront en baisse.
En terminant, les conseillers des Fonds FMOQ sont à votre entière disposition pour examiner les impacts de cette modification sur vos investissements et pour discuter de la meilleure stratégie à adopter, compte tenu des circonstances. Appelez-nous !
Le 11 décembre dernier, le conseil d’administration de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc., gérante des fonds communs de placement de la FMOQ, a approuvé d’importantes modifications à la structure de gestion des Fonds FMOQ.
Bref rappel historique
Depuis 1979, soit l’année de la création du premier fonds (le Fonds omnibus FMOQ), les divers Fonds FMOQ sont gérés par la firme TAL Gestion globale d’actifs inc. (TAL). En 1981 et en 2001, ces importants mandats de gestion ont été révisés. À chaque occasion, les mandats de TAL ont été renouvelés.
Depuis quelques années maintenant, l’industrie de la gestion de portefeuille est en profonde mutation, voire en perpétuelle évolution. De fait, ce secteur d’activité a connu et connaît encore de nombreux changements (disparitions de firmes, fusions, acquisitions, départ de personnel, etc.) qui, de toute évidence, ont des impacts importants sur la qualité des services fournis ainsi que sur les résultats.
Les gérants des familles de fonds comme les Fonds FMOQ devant sélectionner les responsables de la gestion de leurs divers fonds, ils doivent être constamment à l’affût de tous les changements qui peuvent influer sur la gestion quotidienne des portefeuilles de placement. Et puisque ce ne sont pas des personnes morales mais bien des individus qui gèrent les portefeuilles, il ne fait aucun doute que le facteur humain a une influence primordiale sur les résultats obtenus ; d’où la nécessité d’accorder une attention particulière aux professionnels qui sont mandatés pour exécuter cette tâche névralgique.
Comité de révision des mandats de gestion
Au cours de l’été dernier, le conseil d’administration des Fonds FMOQ a amorcé une démarche permanente de révision des mandats de gestion des Fonds FMOQ, et ce, en mettant sur pied un comité composé des docteurs Jacques Dinelle et Hugues Bergeron et de M. Jean-Guy Desjardins, tous trois membres du conseil, ainsi que des deux soussignés, à titre de représentants de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc.
À la suite du départ de M. Denis Ouellet de TAL, et compte tenu de l’importance de la classe d’actif des « actions canadiennes » dans l’ensemble des actifs des Fonds FMOQ, la révision de la gestion de cette classe s’est vite imposée comme une priorité pour le comité.
Regroupement des actifs « actions canadiennes »
Le comité a donc commencé par revoir la structure actuelle de gestion. Il a opté pour un regroupement, au sein du Fonds actions canadiennes FMOQ, de tous les actifs « actions canadiennes » de tous les Fonds FMOQ. En d’autres mots, tous les actifs « actions canadiennes » de tous les Fonds (omnibus, de placement, équilibré et actions canadiennes) seront regroupés au sein du Fonds actions canadiennes FMOQ. Quant aux autres Fonds FMOQ, ils acquerront des parts de ce dernier pour combler leurs besoins en investissement.
Cette décision comporte indéniablement plusieurs avantages :
- la possibilité de confier au(x) même(s) gestionnaire(s), selon une même philosophie
de gestion, tous les actifs « actions canadiennes » ;
- la constitution d’un portefeuille plus important permettant la sélection de plus d’un gestionnaire, si souhaité ;
- un suivi plus aisé et une capacité de réaction plus rapide.
La société a d’ailleurs déjà obtenu, de la Commission des valeurs mobilières du Québec, des dispenses permettant aux Fonds FMOQ diversifiés (omnibus, de placement et équilibré) d’investir plus
de 10 % de leur avoir dans le Fonds actions canadiennes FMOQ et de détenir plus de 10 % de ce Fonds.
Gestion des actifs « actions canadiennes »
Une fois regroupés les actifs « actions canadiennes » des divers Fonds FMOQ (près de 150 millions $), le comité pouvait envisager de confier à plus d’un gestionnaire le mandat de gérer ces actifs. Il s’est donc employé à définir une formule de répartition qui permettra :
- de limiter la volatilité des rendements ;
- de mettre en valeur, pour le bénéfice des participants
aux Fonds FMOQ, l’écart du niveau du ratio des frais
de gestion (RFG) des Fonds FMOQ par rapport à celui
des autres fonds communs de placement ;
- d’ajouter une plus-value aux résultats en confiant une partie
du portefeuille à un (ou des) gestionnaire(s) qui, de l’avis
du comité, privilégie(nt) une approche susceptible de générer
une performance supérieure à la moyenne.
Style de gestion plus innovateur
Après avoir jonglé avec les divers types de gestion de portefeuille (style valeur, style croissance, etc.), le comité a opté pour une approche plus novatrice.
D’abord, 40 % du portefeuille sera confié à un gestionnaire pratiquant une gestion appelée « Indiciel Plus ». Cette pratique consiste à gérer en fonction d’un indice de référence, en l’occurrence l’indice composite S&P/TSX. Le gestionnaire ne « copie » pas parfaitement l’indice, car il laisse de côté certains titres qui ne répondent pas à ses critères et en surpondère d’autres qui devraient faire mieux que leurs secteurs respectifs.
Au cours des dernières années, cette approche a généré une plus-value régulière et intéressante. Jumelée à notre ratio des frais de gestion nettement inférieur à la moyenne de l’industrie, cette méthode devrait nous permettre de faire mieux que la médiane dans cette portion de portefeuille, et ce, année après année.
Ensuite, le comité a dû confier le reste du portefeuille à un (ou des) gestionnaire(s) plus actif(s) et en mesure de prendre des positions pouvant dévier sensiblement de l’indice. Pourquoi ? Pour que les Fonds FMOQ se démarquent comme ils l’ont fait par le passé et pour qu’ils se classent dans le premier quartile sur de plus longues périodes.
Le comité a alors décidé de séparer le reste du portefeuille entre un gestionnaire spécialisé dans la sélection de titres de grande capitalisation (dans une proportion de 40 %) et un gestionnaire spécialisé dans la sélection de titres de petite capitalisation (dans une proportion de 20 %).
Une telle répartition devrait permettre de tirer le meilleur de ces deux types de sociétés dont les résultats sont souvent à contresens ou déphasés. Le comité a donc entrepris une recherche d’un ou de plusieurs gestionnaire(s) ayant toutes les caractéristiques nécessaires pour livrer, à court et à moyen termes, les résultats escomptés.
Pour cette troisième étape, le comité a pu compter sur l’assistance de consultants possédant une expertise confirmée dans ce genre de recherche. À cet effet, la structure corporative, la composition de l’actionnariat, le volume d’actifs sous gestion, la stabilité des ressources et leur mode de rémunération, le style de gestion, la démarche de prise de décision pour l’achat et la vente de titres, les résultats passés (bien qu’ils ne soient pas garants de l’avenir), les frais de gestion, etc. sont des éléments qui ont été pris en compte. À la suite d’une présélection rigoureuse, quelques sociétés ont été approchées afin de confirmer les éléments évalués et de s’assurer qu’elles pourront entretenir des relations harmonieuses.
Les services des firmes Barclay’s Investment (Indiciel Plus) et Les Placements Natcan (actions de grande capitalisation et actions de petite capitalisation) ont été retenus.
Mécanisme de vigie
Les modifications susmentionnées entreront en vigueur au cours du mois de janvier 2003.
Bien qu’il soit confiant d’avoir effectué les meilleurs choix, le comité a décidé de mettre en place une véritable vigie afin de s’assurer que les changements apportés procurent les résultats escomptés et, surtout, d’être en mesure de réagir promptement à tout changement pouvant influencer la capacité de la Société ou des individus à effectuer correctement leurs mandats.
Dans le cadre de cette démarche, la Société compte réviser l’ensemble des mandats de gestion des Fonds FMOQ au cours de la prochaine année.
TAL toujours partenaire des Fonds FMOQ
La Société profite de l’occasion pour remercier la firme TAL pour les excellents et loyaux services en gestion des « actions canadiennes » qu’elle a rendus au cours des 23 dernières années. Il est à noter que TAL demeure responsable de la gestion des autres classes d’actif des Fonds FMOQ.
Le bulletin de nouvelles de 18 heures débute. Une grosse flèche pointant vers le bas apparaît dans le coin droit de l’écran tandis que le lecteur de nouvelles annonce que l’indice Dow Jones a clôturé la journée en baisse de 150 points. Que faire ? La nouvelle est présentée comme si le téléspectateur se devait de réagir. Mais est-ce vraiment la bonne chose à faire ?
De nos jours, tout le monde est inondé d’informations financières. Et la vague semble prendre d’autant plus d’ampleur qu’Internet s’avère une source inépuisable de nouvelles. Épargnants et investisseurs, attention ! Ce déluge d’informations ne doit pas vous amener à agir sous le coup de l’émotion et à modifier spontanément votre portefeuille en oubliant le principal, c’est-à-dire vos objectifs de placement à long terme.
Il ne faut jamais perdre de vue que notre économie est cyclique, tout comme les marchés boursiers d’ailleurs. Règle générale, les réactions des investisseurs sont aussi cycliques, en ce sens qu’ils réagissent souvent aux fluctuations du marché en affichant des émotions qui se concrétisent selon une séquence précise. Le graphique ci-dessous illustre de façon claire et non équivoque l’ensemble des émotions sur lesquelles sont fondées les réactions d’un investisseur au cours d’un cycle boursier.
C’est généralement vers la fin d’un marché haussier que l’euphorie est à son comble et que les investisseurs se bousculent pour acheter des fonds communs d’actions. L’inverse est également vrai puisque la fin des marchés baissiers a souvent coïncidé avec la déprime de la masse des investisseurs et débouché sur d’importants retraits au niveau des fonds d’actions.
Les statistiques de l’Institut des fonds d’investissement du Canada corroborent d’ailleurs cette observation. Au Canada, les fonds communs de placement investis en actions ont subi des ventes nettes négatives de 700 millions $ en juillet 2002, alors qu’ils affichaient des ventes nettes positives de 5,15 milliards $ en février 2000, soit un mois avant le sommet du marché boursier et l’éclatement de la bulle technologique aux États-Unis.
Ce constat est d’autant plus étonnant que les principaux indices boursiers ont reculé de 35 à 70 % entre ces deux dates ! Les gens préfèrent-ils acheter haut et vendre bas ? La question se pose !
Cette nouvelle devrait-elle vous inciter à recommencer à accumuler massivement des actions ? Pas nécessairement. L’important est plutôt de se rappeler que les décisions prises en fonction de nos émotions nous font plus souvent qu’autrement jouer au yo-yo avec notre épargne, une attitude qui peut affecter très négativement les rendements de notre portefeuille à long terme.
En terminant, voici huit (8) conseils pratiques pour vous aider à contrecarrer le cycle des émotions :
1. Diversifiez votre portefeuille, géographiquement, par secteur d’activité et à travers les trois grandes classes d’actifs que sont les actions, les obligations et les instruments de marché monétaire.
De cette façon, vous réduirez la volatilité du rendement de votre portefeuille. En effet, une baisse généralisée du marché boursier est souvent accompagnée d’une hausse du marché obligataire. Dans le même ordre d’idée, certains secteurs d’activité se portent mieux en début de cycle économique, alors que d’autres prennent la relève une fois la reprise bien amorcée.
2. Adoptez une allocation d’actifs qui tienne compte de votre tolérance au risque et de votre horizon de placement.
Ce faisant, vous traverserez plus facilement les périodes de turbulence et vous résisterez mieux à la tentation de modifier votre portefeuille trop fréquemment.
3. Investissez de façon régulière.
À cet égard, la méthode de la moyenne d’achat vise à atténuer les fluctuations des marchés en vous incitant à acheter régulièrement moyennant un montant fixe. Ainsi, vous accumulez un plus grand nombre de parts lorsque les cours sont bas, et un peu moins lorsqu’ils sont élevés.
4. Ne paniquez jamais.
La raison en est fort simple : le cycle des émotions influe beaucoup sur nos décisions de placement et nous incite généralement à agir de façon irrationnelle.
5. Conservez une vision à long terme et ne vous laissez pas distraire par les fluctuations quotidiennes des marchés.
Ce n’est certes pas en analysant les moindres soubresauts boursiers que l’on arrive à ses fins. Il vaut toujours mieux construire un portefeuille en fonction de ses objectifs à long terme.
6. Ne tentez jamais de prévoir la prochaine tendance des marchés.
Personne ne peut prévoir les hauts et les bas des marchés. Il est donc préférable de consacrer son temps et ses énergies à d’autres tâches plus utiles, et ce, d’autant plus que les investisseurs qui entrent et sortent des marchés finissent généralement par nuire à leur rendement à long terme, tout en augmentant la volatilité de ce dernier. C’est exactement le contraire de ce que tout investisseur avisé doit faire !
7. Rééquilibrez votre portefeuille annuellement.
Cette démarche est nécessaire, voire indispensable compte tenu que l’évolution des marchés peut faire en sorte que votre allocation d’actifs n’est plus celle visée au départ.
Par exemple, vous pouvez débuter l’année avec 50 000 $ en actions et 50 000 $ en obligations. La baisse du marché boursier peut avoir fait fondre votre portefeuille d’actions à 40 000 $, alors que vos obligations se sont appréciées à 54 000 $. Vous devrez alors vendre des obligations et acheter des actions afin de maintenir votre allocation désirée de 50-50. Le rééquilibrage annuel est aussi l’occasion de faire le point afin de vous assurer que votre portefeuille correspond toujours à vos objectifs, votre tolérance au risque et votre horizon de placement.
8. N’hésitez jamais à consulter votre conseiller des Fonds FMOQ.
L’équipe des Fonds d’investissement FMOQ regroupe des professionnels chevronnés et aguerris. Ils sont disponibles pour vous rencontrer. N’hésitez pas à les consulter.
Quelques faits
La limpidité des frais dans le domaine des fonds mutuels n’est pas encore de ce monde, et ce, malgré leur importance sur le rendement. Le tableau ci-dessous devrait toutefois convaincre même le plus insouciant des investisseurs d’analyser les frais de ses fonds mutuels.
Durée de l’investissement de 100 000 $
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Capital accumulé
(RFG de 0,91 %)
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Capital accumulé
(RFG de 2,54 %)
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Écart |
10 ans
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249 867 $
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215 094 $
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34 773 $
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15 ans
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394 970 $
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315 459 $
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79 511 $
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20 ans
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624 336 $
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462 655 $
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161 681 $
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25 ans
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986 900 $
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678 534 $
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308 366 $
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30 ans
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1 560 012 $
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995 145 $
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564 867 $
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Calculé en fonction d’un rendement annuel brut composé de 10,5 %.
Ces données vous impressionnent? Sachez que les exemples utilisés correspondent à une réalité que nous connaissons bien. En effet, les ratios des frais de gestion de tous les Fonds FMOQ sont de 0,91 % (à l’exception du Fonds monétaire qui est de 0,43 %), et ce, de façon fixe depuis 1997. Sachez également que le ratio de la moyenne des fonds mutuels canadiens, toutes catégories confondues, était de 2,54 % pour l’année 2001 et que le rendement brut (avant frais) moyen composé du Fonds omnibus FMOQ se situait aux environs de 10,5 % pour la période de 10 ans terminée le 31 décembre 2001. Sachez encore que ces données impressionnantes ne tiennent aucunement compte des frais d’entrée, de sortie ou d’administration que plusieurs fonds imposent en sus des frais de gestion annuels.
Les Fonds FMOQ ne comportent aucuns frais d’entré, de sortie ou d’administration.
Les frais de gestion
Les frais de gestion couvrent notamment les honoraires des gestionnaires ainsi que les frais d’opération et de promotion du fonds. Ces frais incluent, lorsqu’un courtier ou un conseiller financier externe à la maison de fonds a vendu le fonds, une commission de suivi de 0,5 à 1 %. Les frais de gestion couvrent notamment les honoraires des gestionnaires ainsi que les frais. Perçus à même le capital, ces frais sont peu apparents; il n’est donc pas surprenant que beaucoup d’investisseurs en ignorent l’existence.
Les Fonds FMOQ ne paient aucune commission de suivi aux courtiers ou conseillers financiers.
Qu’est-ce que le ratio des frais de gestion (RFG)?
Il s’agit de l’outil privilégié pour comparer les frais de gestion d’un fonds à l’autre. Il présente le pourcentage de l’actif d’un fonds qui est consacré aux dépenses. Compte tenu de l’importance de cette information, le fonds a l’obligation légale de divulguer son RFG des cinq (5) dernières années. Cette information est indiquée dans le prospectus (sous forme de tableau) ou dans les états financiers (en notes complémentaires).
Le RFG comprend tous les frais qu’un fonds assume, soit, en plus des honoraires du gérant, toutes les dépenses payées par le fonds à tout fournisseur de service (à l’exception des frais de courtage et d’impôt sur le revenu des placements). Ce ratio est donc plus élevé que le taux de prélèvement des honoraires du gérant et représente plus fidèlement les frais de gestion d’un fonds.
Or, contrairement à la très grande majorité des fonds communs de placement, les participants aux Fonds FMOQ n’assument aucune autre dépense que les honoraires du gérant (Les Fonds d’investissement FMOQ inc.) car ce dernier prend en charge, à même ses honoraires, l’ensemble des dépenses d’opération des Fonds. En pratique, cela signifie que les RFG des Fonds FMOQ représentent les pourcentages des honoraires du gérant majorés uniquement des taxes applicables.
En 2001, le RFG moyen des fonds mutuels canadiens, toutes catégories confondues, était de 2,54 %. De plus, 25 % des fonds mutuels canadiens affichaient un RFG supérieur à 2,9 % et atteignaient même, dans certains cas, 4 %. Tel que précédemment mentionné, le RFG de tous les Fonds FMOQ était de 0,91 % en 2001, à l’exception du Fonds monétaire
qui affichait un RFG de 0,43 %.
Pour l’année 2002, le RFG de tous les Fonds FMOQ demeure identique à celui de 2001.
Les frais d’entrée et de sortie
Les frais d’entrée (ou d’achat) consistent en un pourcentage convenu à l’avance et prélevé sur votre investissement total. Ainsi, si vous achetez pour 10 000 $ de parts et que vous payez 4 % de frais d’entrée (400 $), seulement 9 600 $ seront investis dans le fonds. Ce pourcentage peut atteindre 5 % du montant placé. Ces frais sont directement utilisés par la maison de fonds pour rémunérer la maison de courtage, le courtier ou le conseiller financier ayant effectué la vente du fonds.
Si vous choisissez un fonds qui comporte des frais de sortie et que vous décidez de vendre vos parts avant la fin d’une période donnée (habituellement de 5 à 7 ans), des frais de sortie (ou de rachat) sont exigés. Ils consistent en un pourcentage décroissant calculé sur la valeur initiale de votre investissement, ou sur la valeur marchande de vos parts au moment du rachat. Ces frais peuvent atteindre plus de 5 % si le rachat s’effectue au cours des premières années suivant l’investissement. Ces frais seront utilisés par la maison de fonds pour compenser la rémunération qu’elle a versée à la maison de courtage, au courtier ou au conseiller financier lors de la vente du fonds. Si vous vendez vos fonds après la période où les frais de sortie sont applicables, la maison de fonds n’est pas pour autant perdante, car elle a prélevé, pendant toute la période durant laquelle vous déteniez les fonds, des frais de gestion suffisamment élevés pour parer le coup.
Les Fonds FMOQ ne comportent aucuns frais d’entrée et de sortie.
Les frais d’administration
Ce sont tous les frais accessoires que vous devez payer en sus dans le cadre de l’acquisition ou la détention de vos fonds. On retrouve régulièrement des frais additionnels pour les raisons suivantes :
- Administration de régimes fiscaux
(REER, Régime d’épargne-études, etc.)
- Traitement des flux monétaires
(débit préautorisé, émission de chèques, etc.)
- Transfert vers une autre institution financière
- Accès au compte par Internet
- etc.
Les Fonds FMOQ ne facturent aucuns frais d’administration en sus des honoraires de gestion perçus à même les Fonds.
Dans une période de marché difficile, où les rendements sont plus modestes, les frais de gestion constituent un impact majeur sur la rentabilité d’un investissement. Ils peuvent même faire la différence entre un rendement positif et négatif. Bien qu’on ne doive pas choisir un fonds en fonction du seul critère des frais, tout investisseur aurait avantage à les avoir à l’œil.
Les frais de gestion des Fonds FMOQ, qui sont parmi les plus bas au Canada, constituent une raison additionnelle de les considérer.
NOTE : Dans l’édition de juin 2002 de son Bulletin d’information électronique, Les Fonds d’investissement FMOQ inc. reproduisait un article du journal The Globe and Mail dans lequel le journaliste faisait l’équation entre les excellents rendements historiques du Fonds omnibus FMOQ et ses frais de gestion considérés plus que raisonnables. Cet article peut être consulté à l’adresse suivante :
https://www.fondsfmoq.com/publications/bulletin_2002-06_globe_and_mail.html |
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