Dans l’édition de décembre 2002 du Bulletin d’information financière, nous vous avons informé que les actions canadiennes des différents Fonds FMOQ seraient désormais sélectionnées par trois équipes distinctes de gestionnaires, soit :
• Gestion de portefeuille Natcan – Actions de grande capitalisation (40 %);
• Gestion de portefeuille Natcan – Actions de petite capitalisation (20 %);
• Investisseurs Globaux Barclays – « Indicielle plus » (40 %).

Nous vous présentons aujourd’hui l’équipe Barclays et son approche de gestion. Cette société est une véritable pionnière de la gestion de fonds indiciels et de la gestion active à risque contrôlé. Outre son siège social à San Francisco, elle possède des bureaux partout dans le monde, soit à Amsterdam, à Boston, à Hong Kong, à Londres, à Montréal, à Singapour, à Sydney, à Tokyo et à Toronto. La valeur de son actif sous gestion dépasse 1 000 milliards de dollars.

Objectif d ’investissement

Barclays gère principalement des fonds indiciels, un type de gestion que l’on désigne aussi comme « gestion passive » et qui vise à refléter le plus fidèlement possible le rendement d’un indice boursier donné.
L’expertise de la firme en gestion indicielle lui a permis de développer un processus d’investissement susceptible de générer un rendement supérieur à l’indice sans trop s’éloigner de la composition de ce dernier. Cette approche, que les spécialistes désignent comme « la gestion active à risque contrôlé » (par opposition à la « gestion active » traditionnelle), est celle qui a été retenue par la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc.

Tout en optant pour une gestion indicielle pour 40 % des éléments d’actif investis en actions canadiennes, nous avons considéré que la valeur ajoutée potentielle, de même que le niveau de risque additionnel inhérent à une « gestion active à risque contrôlé », valaient le coup. C’est pour cette raison que nous avons choisi le fonds actif à risque contrôlé de Barclays, que la firme identifie comme « fonds indiciel plus », plutôt que son fonds indiciel pur.

Philosophie de placement

Les gestionnaires de Barclays sont d’avis qu’un processus d’investissement supérieur n’est réalisable qu’à la condition de gérer les coûts et les risques au même titre que les rendements. Ce faisant, ils tentent d’exploiter les possibilités qui se présentent à eux, tout en minimisant les frais de transaction et les risques non compensés. Ces experts n’effectueront jamais de transaction sans avoir préalablement tenu compte des coûts (frais de transaction, impact de marché, écart entre le prix d’achat et le prix de vente), du rendement potentiel ainsi que du risque encouru.

Processus d ’investissement

Le processus d’investissement de Barclays est rigoureux et très mathématique. Il élimine toute considération émotive susceptible d’influer sur le processus de sélection de titres. Ainsi, avant de surpondérer un titre, les gestionnaires vérifient les quatre signaux suivants :

  1. Valeur relative : L’évaluation d’un titre, selon les divers ratios financiers traditionnels, doit être attrayante en regard des autres titres du même secteur.
  2. Profitabilité: La firme évalue la qualité des bénéfices affichés par les compagnies et leur persistance dans le temps. Les experts ne se contentent pas des bénéfices apparaissant aux états financiers des compagnies; ils les décortiquent et, si nécessaire, les dissocient d’éléments extraordinaires non susceptibles de se répéter.
  3. Prévisions des analystes : La firme étudie les prévisions de bénéfices d’un très grand nombre d’analystes financiers, et prête surtout attention aux changements de perspectives de croissance des profits.
  4. Comportements des dirigeants et des marchés : Les dirigeants de la firme achètent-ils ou vendent-ils des actions de leur entreprise ? La Société émet-elle de nouvelles actions ou, au contraire, en rachète-t-elle sur le marché ? Voilà des questions qui méritent réponses avant que les gestionnaires de Barclays prennent une décision de placement.

Le portefeuille Barclays

Conformément à la philosophie de la firme Barclays et à son processus d’investissement, le portefeuille est très bien diversifié mais sans aucun style prédominant (croissance ou valeur), car il repose plutôt sur la valeur intrinsèque des compagnies. La firme prend un certain nombre de risques calculés en surpondérant les titres qui répondent à ses critères de sélection et en sous-pondérant ceux qui n’y répondent pas. La différence entre ces deux formes de pondération et l’indice est rarement de plus de 1 %.

Quant au poids des secteurs composant le portefeuille, il est le même que celui de l’indice de marché. En plus de ne prendre aucunement en compte des considérations économiques ou cycliques, les experts de Barclays ne tentent pas de battre le marché, mais essaient uniquement de constituer un portefeuille amélioré par rapport à l’indice de référence.

La firme se fixe comme objectif de battre son indice de référence (l’indice composé S&P/TSX) de 2 à 3 % par année sur des moyennes mobiles de 4 ans, et ce, moyennant un risque actif nettement inférieur à celui des gestionnaires traditionnels.

Conclusion

À la suite de nombreuses analyses et après mûre réflexion, le Comité de placement de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. en est venu à la conclusion que la firme Barclays possède la plus vaste et la plus solide expertise dans le domaine de la gestion indicielle et « indicielle plus ».

Selon les membres du Comité, la décision de confier 40 % des actions canadiennes des divers Fonds FMOQ à cette firme, tout en privilégiant une gestion « indicielle plus », apportera une stabilité et une valeur ajoutée intéressante à nos Fonds.

Le Fonds omnibus FMOQ a été créé en 1979 afin d’offrir aux médecins omnipraticiens une opportunité d’investissement ou d’épargne en vue de leur retraite. Le Fonds a toujours été perçu comme un fonds commun de placement diversifié de type conservateur. Cette perception n’était pas le fruit du hasard. En effet, les gestionnaires ont longtemps suivi la politique de placement initiale qui s’apparentait à celle d’une caisse de retraite privée. De plus, les actions de société détenues dans le portefeuille du Fonds ont représenté, pendant de nombreuses années, environ la moitié (50 %) des éléments d’actif.

La qualité de la gestion ainsi que les excellents rendements du marché des obligations ont permis au Fonds de se hisser et de se maintenir dans le premier quartile des fonds communs de placement de cette catégorie au Canada, et ce, pour leur rendement sur une période de 10 ans, et même de 15 ans (au 28 février 2003).

Autres Fonds FMOQ

Au cours des années, d’autres Fonds FMOQ ont été créés afin de répondre aux attentes et aux besoins exprimés par un nombre croissant de participants.

En 1983, le Fonds de placement FMOQ a été lancé afin d’offrir aux membres de la FMOQ un outil d’investissement hors REER. La stratégie de placement de ce Fonds était plus agressive que celle du Fonds omnibus FMOQ.

En 1989, le Fonds monétaire FMOQ a été mis sur pied afin de permettre aux participants de bénéficier d’un outil d’investissement temporaire et sans risque.

En 1991, le Fonds obligations internationales FMOQ a été conçu pour permettre aux participants qui le souhaitaient d’investir une part plus importante de leur actif dans le marché des obligations et de bénéficier des écarts de rendement des divers marchés
obligataires mondiaux.

En 1994, les Fonds actions canadiennes et actions internationales FMOQ sont venus compléter l’offre de produits financiers de la Fédération, dans le but de permettre aux participants intéressés d’accroître leur exposition aux divers marchés boursiers.

Comme mentionné précédemment, la stratégie de placement et la répartition du portefeuille du Fonds omnibus FMOQ sont demeurées sensiblement les mêmes tout au long de cette période. En conséquence, les participants qui voulaient répartir différemment leurs éléments d’actif transféraient une partie de ces derniers vers les nouveaux Fonds FMOQ.

Au cours d’un sondage effectué en 1998 auprès des membres de la FMOQ, plusieurs répondants ont exprimé le souhait de pouvoir investir des sommes d’argent hors REER dans un Fonds ayant une stratégie de placement telle que celle du Fonds omnibus FMOQ ; par contre, d’autres répondants ont manifesté le besoin de pouvoir investir leurs épargnes en vue de la retraite dans un Fonds ayant une stratégie de placement plus agressive que celle du Fonds omnibus FMOQ, soit un Fonds similaire au Fonds
de placement FMOQ.

C’est la raison pour laquelle, en 1998, le prospectus des Fonds FMOQ, de même que la méthode de calcul des parts du Fonds omnibus FMOQ, ont été modifiés afin de permettre à ce dernier de recevoir des sommes d’argent hors REER. C’est aussi la raison pour laquelle le Fonds équilibré FMOQ a été mis sur pied. Bien que ce Fonds ait la même politique de placement et la même répartition de portefeuille que le Fonds de placement FMOQ, il diffère de celui-ci en ce qu’il utilise des contrats à terme pour effectuer ses investissements étrangers. La raison en est fort simple : cette pratique permet de respecter les limites de contenu étranger imposées par les règles fiscales.

C’est en 2001 que la gamme des Fonds FMOQ a été comblée, et ce, par le lancement du Fonds obligations canadiennes FMOQ.

Durant la deuxième moitié des années 1990, le gestionnaire du Fonds omnibus FMOQ a augmenté la proportion des « actions » parmi les éléments d’actif, et ce, pour les deux raisons suivantes : affronter la vive concurrence des autres fonds communs de placement ; afin que les participants au Fonds puissent bénéficier au maximum des bonnes performances des marchés boursiers. À compter de cette date, la proportion en actions a été légèrement supérieure à 60 % en moyenne, avec des pointes à 68 %, contrastant ainsi avec la vocation première et l’histoire du Fonds.

Bien qu’il se soit avéré heureux au cours de certaines années, ce virage atténuait la différence entre les Fonds de placement et équilibré FMOQ et le Fonds omnibus FMOQ, tout en augmentant le risque rattaché à un investissement dans ce dernier. Les dernières années ont toutefois eu des impacts plus importants que souhaité sur les résultats du Fonds omnibus FMOQ. Pourquoi ? Parce qu’elles ont été marquées par une correction boursière d’une ampleur et d’une durée sans précédent depuis la grande crise de 1929.

Afin que le Fonds omnibus FMOQ revienne à sa vocation première, le conseil d’administration de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. a décidé, le 17 février 2003, de réduire la proportion des éléments d’actif du Fonds investie dans les marchés boursiers. Dorénavant, cette dernière oscillera autour de 55 %, ramenant
ainsi les objectifs du Fonds omnibus FMOQ dans la lignée de la philosophie et des objectifs qui prévalaient au moment de sa création.

Ce retour aux sources est d’autant plus approprié que les participants aux Fonds FMOQ disposent maintenant de plusieurs outils (Fonds de placement, équilibré, actions canadiennes et actions internationales FMOQ) pour accroître leur exposition
aux marchés boursiers.

Cette nouvelle pratique de gestion du portefeuille a également d’autres conséquences pour les participants au Fonds omnibus FMOQ.

Premièrement, en réduisant la portion des actions détenues dans le portefeuille, le Fonds omnibus FMOQ, en contrepartie d’une augmentation de la sécurité de son capital, se privera d’une partie des retombées de la reprise des marchés boursiers, lorsque celle-ci se concrétisera.

Cependant, dans l’espoir de récupérer le maximum du capital perdu au cours des dernières années, certains participants souhaiteront se prévaloir de tout l’effet positif de la reprise des marchés. Ces derniers devront donc transférer une partie de leur capital dans le Fonds équilibré FMOQ et / ou une autre partie vers les Fonds actions canadiennes et / ou actions internationales FMOQ. La prudence est de mise à cet égard, car personne n’est en mesure de déterminer le moment et l’ampleur de cette reprise qui demeure donc incertaine.

Deuxièmement, les participants au Fonds omnibus FMOQ devront dorénavant être extrêmement rigoureux et prudents lorsqu’ils voudront comparer les rendements du Fonds avec ceux d’autres fonds communs de placement de type diversifié.

En effet, la moyenne des fonds communs de placement offerts sur le marché est calculée sur la base d’une répartition de portefeuille qui est plus agressive que celle qui est désormais utilisée par le Fonds omnibus FMOQ. En conséquence, les rendements des fonds disponibles sur le marché devraient être fondamentalement supérieurs à ceux du Fonds omnibus FMOQ lorsque les marchés boursiers seront fortement en hausse. En contrepartie, ce dernier devrait mieux préserver le capital des participants que la moyenne des fonds concurrents lorsque les marchés boursiers seront en baisse.

En terminant, les conseillers des Fonds FMOQ sont à votre entière disposition pour examiner les impacts de cette modification sur vos investissements et pour discuter de la meilleure stratégie à adopter, compte tenu des circonstances. Appelez-nous !

Le 11 décembre dernier, le conseil d’administration de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc., gérante des fonds communs de placement de la FMOQ, a approuvé d’importantes modifications à la structure de gestion des Fonds FMOQ.

Bref rappel historique

Depuis 1979, soit l’année de la création du premier fonds (le Fonds omnibus FMOQ), les divers Fonds FMOQ sont gérés par la firme TAL Gestion globale d’actifs inc. (TAL). En 1981 et en 2001, ces importants mandats de gestion ont été révisés. À chaque occasion, les mandats de TAL ont été renouvelés.

Depuis quelques années maintenant, l’industrie de la gestion de portefeuille est en profonde mutation, voire en perpétuelle évolution. De fait, ce secteur d’activité a connu et connaît encore de nombreux changements (disparitions de firmes, fusions, acquisitions, départ de personnel, etc.) qui, de toute évidence, ont des impacts importants sur la qualité des services fournis ainsi que sur les résultats.

Les gérants des familles de fonds comme les Fonds FMOQ devant sélectionner les responsables de la gestion de leurs divers fonds, ils doivent être constamment à l’affût de tous les changements qui peuvent influer sur la gestion quotidienne des portefeuilles de placement. Et puisque ce ne sont pas des personnes morales mais bien des individus qui gèrent les portefeuilles, il ne fait aucun doute que le facteur humain a une influence primordiale sur les résultats obtenus ; d’où la nécessité d’accorder une attention particulière aux professionnels qui sont mandatés pour exécuter cette tâche névralgique.

Comité de révision des mandats de gestion

Au cours de l’été dernier, le conseil d’administration des Fonds FMOQ a amorcé une démarche permanente de révision des mandats de gestion des Fonds FMOQ, et ce, en mettant sur pied un comité composé des docteurs Jacques Dinelle et Hugues Bergeron et de M. Jean-Guy Desjardins, tous trois membres du conseil, ainsi que des deux soussignés, à titre de représentants de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc.

À la suite du départ de M. Denis Ouellet de TAL, et compte tenu de l’importance de la classe d’actif des « actions canadiennes » dans l’ensemble des actifs des Fonds FMOQ, la révision de la gestion de cette classe s’est vite imposée comme une priorité pour le comité.

Regroupement des actifs « actions canadiennes »

Le comité a donc commencé par revoir la structure actuelle de gestion. Il a opté pour un regroupement, au sein du Fonds actions canadiennes FMOQ, de tous les actifs « actions canadiennes » de tous les Fonds FMOQ. En d’autres mots, tous les actifs « actions canadiennes » de tous les Fonds (omnibus, de placement, équilibré et actions canadiennes) seront regroupés au sein du Fonds actions canadiennes FMOQ. Quant aux autres Fonds FMOQ, ils acquerront des parts de ce dernier pour combler leurs besoins en investissement.

Cette décision comporte indéniablement plusieurs avantages :

  1. la possibilité de confier au(x) même(s) gestionnaire(s), selon une même philosophie
    de gestion, tous les actifs « actions canadiennes » ;
  2. la constitution d’un portefeuille plus important permettant la sélection de plus d’un gestionnaire, si souhaité ;
  3. un suivi plus aisé et une capacité de réaction plus rapide.

La société a d’ailleurs déjà obtenu, de la Commission des valeurs mobilières du Québec, des dispenses permettant aux Fonds FMOQ diversifiés (omnibus, de placement et équilibré) d’investir plus
de 10 % de leur avoir dans le Fonds actions canadiennes FMOQ et de détenir plus de 10 % de ce Fonds.

Gestion des actifs « actions canadiennes »

Une fois regroupés les actifs « actions canadiennes » des divers Fonds FMOQ (près de 150 millions $), le comité pouvait envisager de confier à plus d’un gestionnaire le mandat de gérer ces actifs. Il s’est donc employé à définir une formule de répartition qui permettra :

  1. de limiter la volatilité des rendements ;
  2. de mettre en valeur, pour le bénéfice des participants
    aux Fonds FMOQ, l’écart du niveau du ratio des frais
    de gestion (RFG) des Fonds FMOQ par rapport à celui
    des autres fonds communs de placement ;
  3. d’ajouter une plus-value aux résultats en confiant une partie
    du portefeuille à un (ou des) gestionnaire(s) qui, de l’avis
    du comité, privilégie(nt) une approche susceptible de générer
    une performance supérieure à la moyenne.

Style de gestion plus innovateur

Après avoir jonglé avec les divers types de gestion de portefeuille (style valeur, style croissance, etc.), le comité a opté pour une approche plus novatrice.

D’abord, 40 % du portefeuille sera confié à un gestionnaire pratiquant une gestion appelée « Indiciel Plus ». Cette pratique consiste à gérer en fonction d’un indice de référence, en l’occurrence l’indice composite S&P/TSX. Le gestionnaire ne « copie » pas parfaitement l’indice, car il laisse de côté certains titres qui ne répondent pas à ses critères et en surpondère d’autres qui devraient faire mieux que leurs secteurs respectifs.

Au cours des dernières années, cette approche a généré une plus-value régulière et intéressante. Jumelée à notre ratio des frais de gestion nettement inférieur à la moyenne de l’industrie, cette méthode devrait nous permettre de faire mieux que la médiane dans cette portion de portefeuille, et ce, année après année.

Ensuite, le comité a dû confier le reste du portefeuille à un (ou des) gestionnaire(s) plus actif(s) et en mesure de prendre des positions pouvant dévier sensiblement de l’indice. Pourquoi ? Pour que les Fonds FMOQ se démarquent comme ils l’ont fait par le passé et pour qu’ils se classent dans le premier quartile sur de plus longues périodes.

Le comité a alors décidé de séparer le reste du portefeuille entre un gestionnaire spécialisé dans la sélection de titres de grande capitalisation (dans une proportion de 40 %) et un gestionnaire spécialisé dans la sélection de titres de petite capitalisation (dans une proportion de 20 %).

Une telle répartition devrait permettre de tirer le meilleur de ces deux types de sociétés dont les résultats sont souvent à contresens ou déphasés. Le comité a donc entrepris une recherche d’un ou de plusieurs gestionnaire(s) ayant toutes les caractéristiques nécessaires pour livrer, à court et à moyen termes, les résultats escomptés.

Pour cette troisième étape, le comité a pu compter sur l’assistance de consultants possédant une expertise confirmée dans ce genre de recherche. À cet effet, la structure corporative, la composition de l’actionnariat, le volume d’actifs sous gestion, la stabilité des ressources et leur mode de rémunération, le style de gestion, la démarche de prise de décision pour l’achat et la vente de titres, les résultats passés (bien qu’ils ne soient pas garants de l’avenir), les frais de gestion, etc. sont des éléments qui ont été pris en compte. À la suite d’une présélection rigoureuse, quelques sociétés ont été approchées afin de confirmer les éléments évalués et de s’assurer qu’elles pourront entretenir des relations harmonieuses.

Les services des firmes Barclay’s Investment (Indiciel Plus) et Les Placements Natcan (actions de grande capitalisation et actions de petite capitalisation) ont été retenus.

Mécanisme de vigie

Les modifications susmentionnées entreront en vigueur au cours du mois de janvier 2003.

Bien qu’il soit confiant d’avoir effectué les meilleurs choix, le comité a décidé de mettre en place une véritable vigie afin de s’assurer que les changements apportés procurent les résultats escomptés et, surtout, d’être en mesure de réagir promptement à tout changement pouvant influencer la capacité de la Société ou des individus à effectuer correctement leurs mandats.

Dans le cadre de cette démarche, la Société compte réviser l’ensemble des mandats de gestion des Fonds FMOQ au cours de la prochaine année.

TAL toujours partenaire des Fonds FMOQ

La Société profite de l’occasion pour remercier la firme TAL pour les excellents et loyaux services en gestion des « actions canadiennes » qu’elle a rendus au cours des 23 dernières années. Il est à noter que TAL demeure responsable de la gestion des autres classes d’actif des Fonds FMOQ.

Le bulletin de nouvelles de 18 heures débute. Une grosse flèche pointant vers le bas apparaît dans le coin droit de l’écran tandis que le lecteur de nouvelles annonce que l’indice Dow Jones a clôturé la journée en baisse de 150 points. Que faire ? La nouvelle est présentée comme si le téléspectateur se devait de réagir. Mais est-ce vraiment la bonne chose à faire ?

De nos jours, tout le monde est inondé d’informations financières. Et la vague semble prendre d’autant plus d’ampleur qu’Internet s’avère une source inépuisable de nouvelles. Épargnants et investisseurs, attention ! Ce déluge d’informations ne doit pas vous amener à agir sous le coup de l’émotion et à modifier spontanément votre portefeuille en oubliant le principal, c’est-à-dire vos objectifs de placement à long terme.

Il ne faut jamais perdre de vue que notre économie est cyclique, tout comme les marchés boursiers d’ailleurs. Règle générale, les réactions des investisseurs sont aussi cycliques, en ce sens qu’ils réagissent souvent aux fluctuations du marché en affichant des émotions qui se concrétisent selon une séquence précise. Le graphique ci-dessous illustre de façon claire et non équivoque l’ensemble des émotions sur lesquelles sont fondées les réactions d’un investisseur au cours d’un cycle boursier.

C’est généralement vers la fin d’un marché haussier que l’euphorie est à son comble et que les investisseurs se bousculent pour acheter des fonds communs d’actions. L’inverse est également vrai puisque la fin des marchés baissiers a souvent coïncidé avec la déprime de la masse des investisseurs et débouché sur d’importants retraits au niveau des fonds d’actions.

Les statistiques de l’Institut des fonds d’investissement du Canada corroborent d’ailleurs cette observation. Au Canada, les fonds communs de placement investis en actions ont subi des ventes nettes négatives de 700 millions $ en juillet 2002, alors qu’ils affichaient des ventes nettes positives de 5,15 milliards $ en février 2000, soit un mois avant le sommet du marché boursier et l’éclatement de la bulle technologique aux États-Unis.
Ce constat est d’autant plus étonnant que les principaux indices boursiers ont reculé de 35 à 70 % entre ces deux dates ! Les gens préfèrent-ils acheter haut et vendre bas ? La question se pose !

Cette nouvelle devrait-elle vous inciter à recommencer à accumuler massivement des actions ? Pas nécessairement. L’important est plutôt de se rappeler que les décisions prises en fonction de nos émotions nous font plus souvent qu’autrement jouer au yo-yo avec notre épargne, une attitude qui peut affecter très négativement les rendements de notre portefeuille à long terme.

En terminant, voici huit (8) conseils pratiques pour vous aider à contrecarrer le cycle des émotions :

1. Diversifiez votre portefeuille, géographiquement, par secteur d’activité et à travers les trois grandes classes d’actifs que sont les actions, les obligations et les instruments de marché monétaire.

De cette façon, vous réduirez la volatilité du rendement de votre portefeuille. En effet, une baisse généralisée du marché boursier est souvent accompagnée d’une hausse du marché obligataire. Dans le même ordre d’idée, certains secteurs d’activité se portent mieux en début de cycle économique, alors que d’autres prennent la relève une fois la reprise bien amorcée.

2. Adoptez une allocation d’actifs qui tienne compte de votre tolérance au risque et de votre horizon de placement.

Ce faisant, vous traverserez plus facilement les périodes de turbulence et vous résisterez mieux à la tentation de modifier votre portefeuille trop fréquemment.

3. Investissez de façon régulière.

À cet égard, la méthode de la moyenne d’achat vise à atténuer les fluctuations des marchés en vous incitant à acheter régulièrement moyennant un montant fixe. Ainsi, vous accumulez un plus grand nombre de parts lorsque les cours sont bas, et un peu moins lorsqu’ils sont élevés.

4. Ne paniquez jamais.

La raison en est fort simple : le cycle des émotions influe beaucoup sur nos décisions de placement et nous incite généralement à agir de façon irrationnelle.

5. Conservez une vision à long terme et ne vous laissez pas distraire par les fluctuations quotidiennes des marchés.

Ce n’est certes pas en analysant les moindres soubresauts boursiers que l’on arrive à ses fins. Il vaut toujours mieux construire un portefeuille en fonction de ses objectifs à long terme.

6. Ne tentez jamais de prévoir la prochaine tendance des marchés.

Personne ne peut prévoir les hauts et les bas des marchés. Il est donc préférable de consacrer son temps et ses énergies à d’autres tâches plus utiles, et ce, d’autant plus que les investisseurs qui entrent et sortent des marchés finissent généralement par nuire à leur rendement à long terme, tout en augmentant la volatilité de ce dernier. C’est exactement le contraire de ce que tout investisseur avisé doit faire !

7. Rééquilibrez votre portefeuille annuellement.

Cette démarche est nécessaire, voire indispensable compte tenu que l’évolution des marchés peut faire en sorte que votre allocation d’actifs n’est plus celle visée au départ.

Par exemple, vous pouvez débuter l’année avec 50 000 $ en actions et 50 000 $ en obligations. La baisse du marché boursier peut avoir fait fondre votre portefeuille d’actions à 40 000 $, alors que vos obligations se sont appréciées à 54 000 $. Vous devrez alors vendre des obligations et acheter des actions afin de maintenir votre allocation désirée de 50-50. Le rééquilibrage annuel est aussi l’occasion de faire le point afin de vous assurer que votre portefeuille correspond toujours à vos objectifs, votre tolérance au risque et votre horizon de placement.

8. N’hésitez jamais à consulter votre conseiller des Fonds FMOQ.

L’équipe des Fonds d’investissement FMOQ regroupe des professionnels chevronnés et aguerris. Ils sont disponibles pour vous rencontrer. N’hésitez pas à les consulter.

Quelques faits

La limpidité des frais dans le domaine des fonds mutuels n’est pas encore de ce monde, et ce, malgré leur importance sur le rendement. Le tableau ci-dessous devrait toutefois convaincre même le plus insouciant des investisseurs d’analyser les frais de ses fonds mutuels.

Durée de l’investissement de 100 000 $
Capital accumulé
(RFG de  0,91 %)
Capital accumulé
(RFG de 2,54 %)
Écart
10 ans
249 867 $
215 094 $
34 773 $
15 ans
394 970 $
315 459 $
79 511 $
20 ans
624 336 $
462 655 $
161 681 $
25 ans
986 900 $
678 534 $
308 366 $
30 ans
1 560 012 $
995 145 $
564 867 $

Calculé en fonction d’un rendement annuel brut composé de 10,5 %.

Ces données vous impressionnent? Sachez que les exemples utilisés correspondent à une réalité que nous connaissons bien. En effet, les ratios des frais de gestion de tous les Fonds FMOQ sont de 0,91 % (à l’exception du Fonds monétaire qui est de 0,43 %), et ce, de façon fixe depuis 1997. Sachez également que le ratio de la moyenne des fonds mutuels canadiens, toutes catégories confondues, était de 2,54 % pour l’année 2001 et que le rendement brut (avant frais) moyen composé du Fonds omnibus FMOQ se situait aux environs de 10,5 % pour la période de 10 ans terminée le 31 décembre 2001. Sachez encore que ces données impressionnantes ne tiennent aucunement compte des frais d’entrée, de sortie ou d’administration que plusieurs fonds imposent en sus des frais de gestion annuels.

Les Fonds FMOQ ne comportent aucuns frais d’entré, de sortie ou d’administration.

Les frais de gestion

Les frais de gestion couvrent notamment les honoraires des gestionnaires ainsi que les frais d’opération et de promotion du fonds. Ces frais incluent, lorsqu’un courtier ou un conseiller financier externe à la maison de fonds a vendu le fonds, une commission de suivi de 0,5 à 1 %. Les frais de gestion couvrent notamment les honoraires des gestionnaires ainsi que les frais. Perçus à même le capital, ces frais sont peu apparents; il n’est donc pas surprenant que beaucoup d’investisseurs en ignorent l’existence.

Les Fonds FMOQ ne paient aucune commission de suivi aux courtiers ou conseillers financiers.

Qu’est-ce que le ratio des frais de gestion (RFG)?

Il s’agit de l’outil privilégié pour comparer les frais de gestion d’un fonds à l’autre. Il présente le pourcentage de l’actif d’un fonds qui est consacré aux dépenses. Compte tenu de l’importance de cette information, le fonds a l’obligation légale de divulguer son RFG des cinq (5) dernières années. Cette information est indiquée dans le prospectus (sous forme de tableau) ou dans les états financiers (en notes complémentaires).

Le RFG comprend tous les frais qu’un fonds assume, soit, en plus des honoraires du gérant, toutes les dépenses payées par le fonds à tout fournisseur de service (à l’exception des frais de courtage et d’impôt sur le revenu des placements). Ce ratio est donc plus élevé que le taux de prélèvement des honoraires du gérant et représente plus fidèlement les frais de gestion d’un fonds.

Or, contrairement à la très grande majorité des fonds communs de placement, les participants aux Fonds FMOQ n’assument aucune autre dépense que les honoraires du gérant (Les Fonds d’investissement FMOQ inc.) car ce dernier prend en charge, à même ses honoraires, l’ensemble des dépenses d’opération des Fonds. En pratique, cela signifie que les RFG des Fonds FMOQ représentent les pourcentages des honoraires du gérant majorés uniquement des taxes applicables.

En 2001, le RFG moyen des fonds mutuels canadiens, toutes catégories confondues, était de 2,54 %. De plus, 25 % des fonds mutuels canadiens affichaient un RFG supérieur à 2,9 % et atteignaient même, dans certains cas, 4 %. Tel que précédemment mentionné, le RFG de tous les Fonds FMOQ était de 0,91 % en 2001, à l’exception du Fonds monétaire
qui affichait un RFG de 0,43 %.

Pour l’année 2002, le RFG de tous les Fonds FMOQ demeure identique à celui de 2001. 

Les frais d’entrée et de sortie

Les frais d’entrée (ou d’achat) consistent en un pourcentage convenu à l’avance et prélevé sur votre investissement total. Ainsi, si vous achetez pour 10 000 $ de parts et que vous payez 4 % de frais d’entrée (400 $), seulement 9 600 $ seront investis dans le fonds. Ce pourcentage peut atteindre 5 % du montant placé. Ces frais sont directement utilisés par la maison de fonds pour rémunérer la maison de courtage, le courtier ou le conseiller financier ayant effectué la vente du fonds.

Si vous choisissez un fonds qui comporte des frais de sortie et que vous décidez de vendre vos parts avant la fin d’une période donnée (habituellement de 5 à 7 ans), des frais de sortie (ou de rachat) sont exigés. Ils consistent en un pourcentage décroissant calculé sur la valeur initiale de votre investissement, ou sur la valeur marchande de vos parts au moment du rachat. Ces frais peuvent atteindre plus de 5 % si le rachat s’effectue au cours des premières années suivant l’investissement. Ces frais seront utilisés par la maison de fonds pour compenser la rémunération qu’elle a versée à la maison de courtage, au courtier ou au conseiller financier lors de la vente du fonds. Si vous vendez vos fonds après la période où les frais de sortie sont applicables, la maison de fonds n’est pas pour autant perdante, car elle a prélevé, pendant toute la période durant laquelle vous déteniez les fonds, des frais de gestion suffisamment élevés pour parer le coup.

Les Fonds FMOQ ne comportent aucuns frais d’entrée et de sortie.

Les frais d’administration

Ce sont tous les frais accessoires que vous devez payer en sus dans le cadre de l’acquisition ou la détention de vos fonds. On retrouve régulièrement des frais additionnels pour les raisons suivantes :

  • Administration de régimes fiscaux
    (REER, Régime d’épargne-études, etc.)
  • Traitement des flux monétaires
    (débit préautorisé, émission de chèques, etc.)
  • Transfert vers une autre institution financière
  • Accès au compte par Internet
  • etc.

Les Fonds FMOQ ne facturent aucuns frais d’administration en sus des honoraires de gestion perçus à même les Fonds.

Dans une période de marché difficile, où les rendements sont plus modestes, les frais de gestion constituent un impact majeur sur la rentabilité d’un investissement. Ils peuvent même faire la différence entre un rendement positif et négatif. Bien qu’on ne doive pas choisir un fonds en fonction du seul critère des frais, tout investisseur aurait avantage à les avoir à l’œil.

Les frais de gestion des Fonds FMOQ, qui sont parmi les plus bas au Canada, constituent une raison additionnelle de les considérer.

 

NOTE : Dans l’édition de juin 2002 de son Bulletin d’information électronique, Les Fonds d’investissement FMOQ inc. reproduisait un article du journal The Globe and Mail dans lequel le journaliste faisait l’équation entre les excellents rendements historiques du Fonds omnibus FMOQ et ses frais de gestion considérés plus que raisonnables. Cet article peut être consulté à l’adresse suivante :

https://www.fondsfmoq.com/publications/bulletin_2002-06_globe_and_mail.html

L’indice « phare » de la Bourse canadienne est sur le point de tirer sa révérence puisque la Bourse de Toronto a annoncé, au début de l’année, que l’indice composite TSE 300 serait remplacé par un nouvel indice, l’indice composite S&P/TSE. Le calcul de cet indice débutera le 1er mai 2002 tandis que le TSE 300 cessera d’être publié le 1er mai 2003.

Deux changements à noter

Le premier changement touche le nombre de titres composant l’indice. Contrairement à l’ancien indice qui devait toujours contenir 300 titres, le nombre de titres du nouvel indice sera flottant. On s’attend à ce qu’il soit composé d’environ 225 titres au départ, en raison de l’élimination des 75 titres les moins liquides. Ceux-ci ne représentaient d’ailleurs qu’environ 2 % de la capitalisation totale de l’indice. Il faut toutefois noter
que le nombre de titres du nouvel indice pourrait un jour être supérieur à 300, car toutes les entreprises répondant aux critères d’inclusion y trouveront leur place.

Le deuxième changement concerne la norme de classification des secteurs économiques. Le TSE 300 était composé de 14 secteurs alors que les titres des entreprises de l’indice S&P/TSE seront classés dans les 10 grands secteurs suivants :

1. Services publics
2. Énergie
3. Services financiers
4. Industries cycliques
5. Biens durables
6. Produits de consommation de base
7. Services
8. Ventes au détail
9. Santé
10. Technologie

Ces secteurs sont les mêmes que ceux des deux principaux indices boursiers mondiaux que sont le S&P 500 (États-Unis) et le MSCI-EAEO (Europe/Asie).

Nous voyons d’un bon œil l’arrivée de ce nouvel indice de référence qui contiendra uniquement les titres des principales entreprises canadiennes cotées en Bourse, tout en permettant une meilleure comparaison sectorielle avec les autres indices boursiers mondiaux.

Le TSE 300 a beaucoup été critiqué, il y a quelque temps, notamment parce que le titre de Nortel représentait à lui seul plus de 30 % de l’indice. Dès lors, le TSE 300 n’était plus
une bonne référence pour l’investisseur ayant un portefeuille diversifié de titres canadiens, les fluctuations de l’indice étant dictées par un seul titre. La situation s’est finalement rétablie, le titre de Nortel ayant chuté de plus de 120 $ à moins de 8 $ au cours des deux dernières années. En conséquence, son poids dans l’indice a fondu à moins de 3 %.

En temps et lieu, les politiques de placement des différents Fonds FMOQ seront ajustées afin de tenir compte du remplacement de l’indice TSE 300 par le nouvel indice composite S&P/TSE.

Chaque individu est différent ; sa situation financière et personnelle et sa tolérance lui permettent de prendre plus ou moins de risques dans la gestion de ses placements en vue de la retraite. Nous proposons, dans le présent bulletin, trois différentes répartitions pour un portefeuille REER, chacune répondant à un profil d’investissement particulier que nous avons appelé : niveau de risque faible, moyen et élevé.

Remplissez le questionnaire ci-dessous et vous serez en mesure de connaître la composition de portefeuille adaptée à votre profil financier personnel. Trimestriellement, dans ce bulletin qui est expédié avec les relevés de placement à tous les détenteurs de Fonds FMOQ, vous trouverez une suggestion de répartition à long terme.

Je prévois avoir besoin de ce capital ou des revenus qu’il produira dans un horizon de temps de :

a) 2 ans et moins (0 point)
b) plus de 2 ans, mais moins de 5 ans (350 points)
c) plus de 5 ans, mais moins de 10 ans (700 points)
d) plus de 10 ans (775 points)

J’envisage prendre ma retraite dans :

a) déjà retraité (0 point)
b) 2 ans et moins (5 points)
c) plus de 2 ans, mais moins de 5ans (50 points)
d) plus de 5 ans, mais moins de 10 ans (100 points)
e) plus de 10 ans (125 points)

Le capital investi totalise :

a) moins de 50 000 $ (0 point)
b) entre 50 000 $ et 499 999 $ (100 points)
c) 500 000 $ ET PLUS (150 points)

Même si le rendement global produit par ce capital était négatif sur une période de un an, je ne paniquerais pas et je m’en tiendrais à ma stratégie initiale :

a) totalement en accord (200 points)
b) indécis (50 points)
c) totalement en désaccord (0 point)

Je couvrirai mes dépenses courantes sans utiliser le capital ou les intérêts produits :

a) oui (100 points)
b) indécis (25 points)
c) non (0 point)

Ma situation financière générale me permet d’assumer un niveau de risque plus élevé sans que ma stabilité financière soit compromise :

a) oui (100 points)
b) indécis (25 points)
c) non (0 point)

Le capital investi représente moins de 25 % de mon avoir total :

a) oui (100 points)
b) plus ou moins 25 % (25 points)
c) non (0 point)

Résultats
Si le total de vos points se situe :

À 800 ou moins
L’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement à court terme. Il y aurait lieu de prendre contact avec un conseiller de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. afin d’établir une stratégie de placement particulière pour ce capital. Votre horizon de placement exige sûrement une combinaison de placements comprenant une grande portion de liquidités et des placements à revenus fixes.

Entre 801 et 1 050
Bien que l’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement de cinq ans et plus, votre tolérance au risque ainsi que votre situation financière et personnelle exigent un portefeuille à risque faible. La répartition de  » risque faible  » que nous vous proposons, qui comporte une forte proportion de titres
à revenus fixes et d’encaisses, correspondra à votre profil financier personnel. L’objectif de cette suggestion de répartition est d’obtenir le meilleur rendement possible en visant une protection maximum du capital.

Entre 1 051 et 1 350
L’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement de cinq ans et plus. Votre tolérance au risque ou votre situation financière
et personnelle permettent un portefeuille à risque moyen. La répartition de  » risque moyen « , constituée d’une bonne proportion de titres de croissance et d’une base de titres
à revenus fixes, est tout indiquée compte tenu de votre profil financier. L’objectif de cette suggestion de répartition est de produire la meilleure croissance possible de l’investissement sur un horizon de placement de cinq ans tout en visant une protection relative du capital.

Si votre portefeuille est inférieur à 50 000 $, le Fonds omnibus FMOQ est tout indiqué puisque sa répartition est diversifiée en fonction d’un risque moyen.

À plus de 1 350
L’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement, une tolérance au risque ainsi qu’une situation financière et personnelle permettant un portefeuille à risque élevé. La répartition de  » risque élevé  » proposée, érigée autour d’une forte proportion de titres de croissance à long terme, correspondra à votre profil financier. L’objectif de cette suggestion de répartition est de maximiser la croissance du capital à long terme.

Si votre portefeuille est inférieur à 50 000 $, les Fonds équilibré et de placement FMOQ sont tout indiqués pour le type d’investisseur que vous êtes.

Mise en garde
Ce test vise uniquement à mieux vous situer par rapport aux répartitions que nous vous proposons depuis quelques années déjà. Il se fonde sur les différentes situations les plus fréquemment rencontrées. Le capital investi, la composition de vos autres éléments d’actif ou certaines particularités de votre situation financière ou personnelle peuvent nécessiter une stratégie de répartition plus personnalisée. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller pour en discuter. adaptée à votre profil financier

Le relevé de placement des Fonds FMOQ fait état du « coût moyen de vos unités depuis l’ouverture du compte ». Malheureusement, plusieurs participants désirant déterminer s’ils ont réalisé, ou non, un profit dans un fonds donné depuis qu’ils y investissent, comparent à tort ce coût avec la valeur marchande actuelle de leurs parts.

Or, ce coût moyen est en fait le prix de base rajusté (PBR) qui est utilisé uniquement pour calculer le gain ou la perte en capital qui serait réalisé advenant la vente des unités.

En conséquence :

  • si vous vendez un fonds dans un compte non enregistré, et si son coût moyen estinférieur à sa valeur marchande, vous devrez inclure (taux d’inclusion de 50 %) ungain en capital imposable dans vos déclarations de revenus;
  • si toutefois votre coût moyen est supérieur à la valeur marchande, et si vous vendez des unités, vous réaliserez une perte en capital déductible des gains en capital réalisés dans la même année, ou des gains réalisés au cours des trois années précédentes, ou de tout gain éventuel (report indéfini sur les années futures).

Cela n’explique pas pourquoi il est possible de faire un profit avec un fonds dont le coût moyen est supérieur à la valeur unitaire actuelle. En pratique, cela est possible en raison du fait 1) qu’à chaque fin de trimestre, les divers fonds FMOQ procèdent à une distribution de revenus (intérêts et dividendes), et 2) que le dernier trimestre de l’année donne aussi droit à une distribution de gains en capital.

Ces montants seront indiqués sur vos relevés 16 (Québec) et T3 (Canada) afin d’être inclus dans vos déclarations de revenus. Afin que vous ne soyez pas pénalisé et pour vous éviter d’avoir à payer deux fois de l’impôt, les distributions de revenus et de gain en capital viennent réduire la valeur unitaire des parts. Ainsi, il n’y a pas de double imposition.

Exemple

SITUATION AU 30 JUILLET 1999
Nombre de parts
Valeur unitaire des parts
Valeur marchande
Achat
1 000
20,00 $
20 000 $
Coût moyen de vos unités depuis l’ouverture du compte : 20,00 $
SITUATION AU 31 DÉCEMBRE 1999
Nombre de parts
Valeur unitaire des parts
Valeur marchande
Avant la distribution
1 000
21,00 $
21 000 $
Après la distribution
1 025
20,49 $
21 000 $
Distribution de 0,51 $
ou 2,43 %
Coût moyen de vos unités depuis l’ouverture du compte : 20,01 $
[(1000 x 20,00 $) + (25 x 20,49 $)] ÷ 1025
  • tel qu’indiqué dans le tableau ci-dessus : la distribution a été de 0,51 $ ou 2,43 % par part;
  • vous auriez donc dû déclarer, pour l’année 1999, 510 $ (1 000 parts X 0,51 $) de gain en capital imposable;
  • le jour où vous déciderez de vendre vos parts, vous réaliserez un gain en capital imposable inférieur à ce qu’il aurait été si aucun gain ne vous avait été distribué en fin d’année.

Poursuivons avec cet exemple :

  • si vous liquidez votre position en janvier 2000, et que les parts sont toujours à 20,49 $ l’unité, vous devrez inscrire un gain en capital de 490 $ dans vos déclarations de revenus pour l’année 2000 [(20,49 $ – 20,01 $) x 1025 = 490 $].
  • suite à la distribution du 31 décembre, un investisseur ne se fiant qu’à son coût moyen serait porté à croire que son profit, depuis l’achat des parts, n’est que de 0,48 $ par part, donc 490 $ (0,48 $ x 1025); en réalité son profit s’élève plutôt à 1 000 $ (21 000 $ – 20 000 $). Pourquoi? Parce que, tel que mentionné dans le paragraphe précédent, le montant de 490 $ correspond seulement au gain en capital qui serait réalisé s’il y avait vente.

En terminant, un conseil dicté par la prudence et le réalisme : il est toujours hasardeux d’évaluer la performance d’un fonds en se fiant uniquement à l’évolution de la valeur unitaire de ses parts et du coût moyen. Il faut également tenir compte des distributions de revenus qui viennent augmenter le nombre de parts détenues.

Certains investisseurs nous demandent quelle somme ils doivent accumuler dans leur REER. D’autres s’inquiètent des récents déboires des marchés boursiers, allant même jusqu’à remettre en question l’achat de fonds communs de placement (FCP) pour atteindre leurs objectifs financiers à long terme.

Quelle somme accumuler dans un REER ?

Les Canadiens peuvent contribuer à leur REER 18 % de leur revenu gagné l’année précédente sans dépasser un plafond annuel qui, depuis 1996, est de 13 500 $. Ce plafond, qui ne devrait pas changer avant 2004, a été de 7 500 $ de 1986 à 1990, de 11 500 $ en 1991, de 12 500 $ en 1992 et 1993, de 13 500 $ en 1994, puis de 14 500 $ en 1995.

Les contribuables canadiens ont donc pu cotiser, au cours des 15 dernières années, un maximum de 169 500 $ à l’abri de l’impôt dans un régime enregistré. Si vous aviez obtenu le rendement de la médiane* des fonds équilibrés* canadiens au cours de cette période, votre REER totaliserait aujourd’hui 331 725 $ (le Fonds omnibus FMOQ vous aurait même permis d’accumuler 389 650 $).

Par contre, si, depuis sa création, il y a 21 ans, vous avez contribué de façon maximale au Fonds omnibus FMOQ, vous devriez avoir accumulé 659 750 $ pour des contributions de 202 500 $.
Il vous reste maintenant à comparer ces chiffres avec l’ensemble de vos REER actuels pour évaluer leurs performances respectives.


Les FCP : une utilité incontestable

À l’instar des marchés boursiers, les FCP d’actions n’ont pas connu une bonne fin d’année en 2000 et le début de 2001 n’a guère été meilleur.

Au cours de la dernière année, les certificats de placement garanti* (CPG) ont procuré un rendement* positif (et sans risque) alors que beaucoup de FCP ont affiché des rendements négatifs. Ce n’est cependant pas une raison pour remettre en question cet outil d’épargne!

Le Fonds omnibus FMOQ a généré un rendement inférieur à un CPG de un (1) an à cinq (5) reprises au cours des 15 dernières années. Malgré cela, vous auriez pu y accumuler la rondelette somme de 389 650 $ (voir plus bas) comparativement à 247 815 $ si vous aviez investi uniquement dans des CPG de un (1) an pendant cette période (15 ans).

Les bonnes années compensent donc amplement pour les moins bonnes. De fait, depuis 1957, les mouvements baissiers* moyens ont été de 27 % et ont duré neuf (9) mois, tandis que les mouvements haussiers* moyens ont été de 86 % et duré 38 mois. L’important est donc de conserver ses investissements dans les marchés boursiers pour ne pas manquer les années de croissance, et non pas d’essayer de prévoir les nombreux revirements.

*Les mots en caractères gras qui sont suivis d’un astérisque (*) sont définis dans le glossaire de la chronique En bons termes.

 

 

 

 

 

 

La médiane de l’univers des fonds, telle que publiée par les organismes d’évaluation et que nous avons utilisée pour le calcul, n’est pas tout à fait exacte. En effet, compte tenu que plusieurs fonds équilibrés canadiens, parmi les moins performants, n’ont pas survécu à la période de 15 ans, le rendement de la médiane est gonflé artificiellement. La société Les Fonds d’investissement FMOQ inc., quant à elle, n’a jamais abandonné un de ses Fonds. Il faut cependant savoir qu’il est fréquent, dans l’industrie, de faire une croix sur les fonds les moins performants pour ne pas nuire à l’image de la famille des fonds offerts. Il va sans dire que plus vous observez des rendements à long terme (10 – 15 ans), plus ce  » biais du survivant  » (survivorship bias) est important.
Source : Morningstar PALTrak.

 

La règle du 72

Voici un petit truc pour calculer rapidement le temps qu’il faudra à vos investissements pour doubler leur valeur selon un rendement donné : diviser (÷) simplement le nombre 72 par le rendement moyen espéré.

Un exemple : si vous investissez dans le Fonds omnibus FMOQ et supposez que son rendement sera similaire à sa moyenne des 10 dernières années, soit 10,75 %, votre capital doublera en 6,7 ans (72 ÷ 10,75), et ce, sans ajout de nouvelles sommes. De la même façon, vous pouvez constater que votre capital doublera en 9 ans avec un rendement de 8 % (72 ÷ 8) et en 12 ans avec un rendement de 6 % (72 ÷ 6).

 

 

 

Bien qu’il ne s’agisse pas a priori d’une grande nouvelle, puisque les Fonds FMOQ ont toujours franchi cette étape sans difficulté, ce renouvellement revêtait une importance particulière car il portait sur le premier prospectus autorisé en vertu de la nouvelle Norme canadienne 81-101, entrée en vigueur le 1er février 2000.

Qu’est-ce que la Norme canadienne 81-101?

Une  » Norme canadienne  » est un règlement adopté par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières dont fait partie la CVMQ. Intitulée Régime de prospectus des organismes de placement collectif, la Norme canadienne 81-101 réglemente la forme et le contenu des prospectus de tous les organismes de placement collectif (OPC) au Canada.

La nouvelle norme a pour objet de s’assurer que les documents d’information fournis par les OPC aux épargnants soient rédigés dans un langage simple et compréhensible, tout en présentant de façon concise l’information indispensable à l’investissement.

Quelles sont les grandes modifications apportées à l’information contenue dans le prospectus d’un OPC?

D’abord, le prospectus regroupe dans un seul et même document les renseignements pertinents que l’investisseur devait auparavant connaître ou trouver dans d’autres
documents (rapport annuel, notice annuelle, etc.).

De plus, le style du texte et la présentation du document doivent faciliter la tâche des lecteurs; par exemple, en privilégiant une présentation sous forme de
« questions – réponses » et en incluant des tableaux et des graphiques comparatifs.

Enfin, tous les OPC au Canada doivent désormais présenter les mêmes renseignements sous une forme identique, ce qui permet à l’investisseur d’effectuer plus aisément les comparaisons qu’il souhaite.

Comment les nouveaux prospectus sont-ils présentés?

Les nouveaux prospectus comprennent deux parties. La section A contient les renseignements sur les OPC en général et ceux relatifs à l’ensemble des fonds décrits dans la section B. On y trouve, entre autres, la description d’un OPC, son mode de fonctionnement, les différents types de fonds généralement disponibles sur le marché ainsi que les risques inhérents à un tel investissement. Sont également disponibles les renseignements pertinents applicables à tous les fonds offerts par le promoteur (nom et rôle de chaque intervenant, divers régimes fiscaux offerts, résumé des frais, etc.).

Quant à la section B, elle contient les renseignements pertinents à chaque fonds. On peut ainsi y prendre connaissance d’un résumé des objectifs de placement, de la stratégie de placement utilisée par le gestionnaire pour atteindre son objectif, la liste des 10 principaux titres en portefeuille, le rendement passé, diverses données de nature financière, un aperçu des frais, etc. Cette section est particulièrement intéressante car elle doit être conforme à des exigences réglementaires très précises (contenu, formules de calcul, indices de comparaison, etc.) qui permettent de comparer facilement les divers fonds communs de placement disponibles sur le marché.

En raison de l’information accrue qu’il contient, le prospectus est plus volumineux. Cependant, l’investisseur y gagne en contenu et en accessibilité.

Un nouveau Fonds FMOQ

Outre le fait que le nouveau prospectus des Fonds FMOQ contient beaucoup plus de renseignements, la principale nouveauté réside dans la création d’un nouveau Fonds FMOQ, soit le Fonds obligations canadiennes FMOQ.

Ce Fonds est constitué exclusivement de titres à revenus fixes (obligations, débentures ou billets) émis sur le marché canadien par des gouvernements, des municipalités, des commissions scolaires, des organismes paragouvernementaux ou des sociétés privées du Canada. Au besoin, il est complété par des instruments du marché monétaire.

Le nouveau Fonds obligations canadiennes FMOQ est particulièrement adapté aux attentes des participants qui souhaitent sécuriser une partie de leur capital, tout en recherchant un rendement stable et intéressant. En raison de la politique de placement adoptée, ce Fonds devrait générer un rendement comparable à celui de la médiane
des fonds d’obligations canadiennes disponibles sur le marché, avec un niveau de volatilité inférieur.

Puisque la totalité des investissements sont effectués en dollars canadiens, le rendement de ce nouveau Fonds ne sera pas affecté, positivement ou négativement, par les variations du marché des devises.

Afin de bien distinguer les deux Fonds obligataires désormais offerts dans la famille des Fonds FMOQ, l’ancien Fonds obligations FMOQ (créé en 1991 et dont les investissements s’effectuent sur les marchés obligataires internationaux) est maintenant identifié comme le Fonds obligations internationales FMOQ.

Du nouveau du côté du Fonds omnibus FMOQ

Nous avons profité de l’occasion pour répondre à un besoin exprimé par de nombreux participants au cours des années, soit de permettre l’investissement de sommes extérieures aux régimes fiscaux dans le Fonds omnibus FMOQ.

Une première étape ayant été franchie, l’an dernier, avec la modification du mode de distribution des revenus du Fonds, il ne restait plus qu’à modifier le prospectus en conséquence. En raison de sa stratégie de placement plus conservatrice que celle du Fonds de placement FMOQ, le Fonds omnibus FMOQ devient donc une alternative additionnelle pour les investisseurs qui recherchent un placement procurant un revenu raisonnable et une appréciation de capital à long terme.

Bien que techniquement, le Fonds équilibré FMOQ puisse maintenant accueillir des sommes extérieures aux régimes fiscaux, nous ne le recommandons pas pour des raisons fiscales. En effet, compte tenu que la majeure partie des activités de placement du Fonds équilibré FMOQ proviennent de contrats à terme, les gains en capital réalisés sur ces instruments financiers doivent, selon les règles fiscales en vigueur, être traités comme du « revenu » et imposés à 100 %. Cette particularité n’a évidemment aucune conséquence à l’intérieur des régimes fiscaux (REER, CRI, FRV, REEE, etc.) mais peut être très pénalisante pour des investissements à l’extérieur de ceux-ci. Nous recommandons plutôt aux investisseurs qui souhaitent placer des argents dont les revenus sont imposables, d’utiliser le Fonds de placement FMOQ qui comporte une stratégie de placement similaire à celle du Fonds équilibré FMOQ.

Pour obtenir une copie du nouveau prospectus des Fonds FMOQ

Le nouveau prospectus des Fonds FMOQ sera expédié sous peu à tous les participants, avec le rapport annuel 2000 des Fonds FMOQ. D’ici là, les participants peuvent prendre connaissance de ce document dans le site Internet des Fonds FMOQ (www.fondsfmoq.com) ou dans le site du Système électronique de données, d’analyse et de recherche (SEDAR)(www.sedar.com). Ce site permet d’ailleurs de prendre connaissance de tous les documents d’information de l’ensemble des OPC au Canada.