Bien qu’ils soient satisfaits du rendement des fonds communs de placement dans lesquels ils investissent, nombre de participants finissent un jour ou l’autre par se demander s’ils ont vraiment fait le meilleur choix et comment se classent leurs fonds par rapport à l’ensemble du marché. Cette question est bien légitime quand on sait qu’il existe au Canada plus de 2 500 fonds différents et qu’il devrait s’en ajouter près de 500 nouveaux en 1999.
Voici donc quelques renseignements et conseils qui, nous l’espérons, vous permettront de vous y retrouver.
1. Comparer des pommes avec des pommes !
Il existe, sur le marché, diverses catégories de fonds communs de placement (obligations, actions canadiennes, actions internationales, équilibré, etc.). Il ne faut surtout pas les confondre. En effet, ces divers types de fonds investissent dans des marchés très variés, plus ou moins risqués, selon le cas, et qui génèrent des rendements très différents. Ainsi, l’excellent rendement d’une catégorie de fonds peut être en dessous de la moyenne des rendements d’une autre catégorie.
2. Penser à plus long terme
« Viser à long terme » est la règle d’or que suit tout investisseur avisé. Il en va de même pour les fonds communs de placement. Il est préférable de les comparer pour leurs rendements à moyen et long terme, ne serait-ce que pour éviter l’impact des fluctuations passagères des marchés. Il est également important de s’assurer de la permanence des rendements, notamment en éliminant tous les nouveaux fonds qui n’ont pas fait leurs preuves pendant une période suffisamment longue et qui sont conséquemment plus spéculatifs.
La performance établie sur une période de 10 ans s’avère sûrement une meilleure référence que celle évaluée sur une période de 5 ans, qui est à son tour plus révélatrice que celle mesurée sur une période de 3 ans. Cependant, plus on avance dans le temps moins il existe de fonds comparables. Il est donc avisé de comparer les rendements pendant ces trois principales périodes, et ce, tout en tenant compte du nombre de fonds comparés.
3. Faites travailler les spécialistes
Ne vous aventurez pas dans le calcul des rendements de vos fonds ni dans celui de ceux que vous souhaitez comparer. Il en va de même pour leurs classements. Fiez-vous plutôt à des spécialistes. En effet, il existe sur le marché nombre de firmes spécialisées qui peuvent effectuer ces calculs pour vous. Vous êtes ainsi assurés que tous les éléments servant à établir le rendement d’un fonds sont pris en compte et, surtout, que tous les rendements sont calculés de la même façon. Vous avez également la certitude que chaque fonds se retrouve dans la bonne catégorie, ce qui vous permet de disposer d’un échantillon d’autant plus représentatif qu’il comprend souvent la presque totalité des fonds disponibles.
4. Où trouver l’information ?
Il existe trois (3) sources principales d’information sur les rendements et le classement des fonds de placement.
Les journaux
Les principaux quotidiens et hebdomadaires présentent mensuellement un tableau des rendements des divers fonds de placement. Dans certains cas, on inclut même le classement des fonds par rapport à l’ensemble de ceux des catégories identiques.
Selon nous, le tableau le plus complet est, pour l’instant, celui publié mensuellement par le quotidien montréalais The Gazette, le lundi le plus près du 15 du mois.
La section « Performances » du site Internet des Fonds FMOQ présente le classement des Fonds FMOQ tel que publié dans The Gazette, et ce, dès sa parution.
L’Internet
Ce réseau s’avère une source extraordinaire de renseignements. Plusieurs sites dont l’accès est gratuit fournissent, en plus des rendements et du classement des fonds, diverses sur les fonds communs de placement qui y sont répertoriés. À cet égard, un des sites les plus complets est celui de Globe Fund, dont l’adresse est : www.globefund.com Fait à noter, la désignation des Fonds FMOQ diffère d’un site à l’autre. On peut donc les retrouver sous l’une des mentions suivantes : FMOQ ; Fédération des médecins omnipraticiens ou Les Fonds d’investissement FMOQ inc.
Les logiciels
Les sources d’information les plus complètes et les plus sophistiquées sont sans aucun doute les logiciels (avec mise à jour mensuelle) vendus par les firmes spécialisées. Malheureusement, ces outils ne sont pas gratuits et leur efficacité est liée à l’utilisation d’un ordinateur » performant » ainsi qu’à la maîtrise du logiciel.
Deux firmes se distinguent dans ce marché, soit Portofolio Analytics Limited qui fabrique le logiciel Pal Trak et Bellcharts inc. qui fabrique le logiciel portant son nom.
5. Comment interpréter le classement d’un fonds ?
En général, il existe deux façons de présenter le classement d’un fonds : selon un rang ou en forme de quartile.
Dans le premier cas, si un fonds affiche un score de 6/92, ceci signifie que, pour la période donnée, ce fonds s’est classé 6e sur un total de 92 fonds de la même catégorie.
Dans le second cas, on divise l’échantillon en quatre zones proportionnelles (ou quartiles) et on attribue au fond la cote qui correspond à la zone où il se situe. Ainsi, un fonds de premier quartile se situe parmi les meilleurs 25 % de sa catégorie. Il va sans dire que ce type de classement est beaucoup moins précis.
6. Attention ! Le rendement n’est pas tout !
Il ne faut jamais oublier que les rendements passés ne sont pas garants de ceux à venir. En conséquence, il ne faut pas se fier exclusivement aux rendements antérieurs d’un fonds pour l’évaluer. D’autres critères, comme la composition du portefeuille et le niveau de risque qui s’y rattache, la réputation du promoteur du fonds, la notoriété du gestionnaire, le niveau des frais et la qualité du service à la clientèle, sont aussi des éléments à prendre en considération.
En espérant que ces informations vous seront utiles pour apprécier les rendements de vos fonds, nous vous rappelons que la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. possède l’expertise et les outils nécessaires pour vous assister dans l’analyse comparative de vos placements. N’hésitez donc pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos conseillers.
LUCIE AUCLAIRE
Conseiller financier
Les Fonds d’investissement FMOQ inc.
Un grand nombre d’investisseurs se demandent comment se placer à l’abri des fluctuations des marchés boursiers et obtenir un revenu élevé et régulier. La réponse est simple : en participant à un fonds d’obligations.
En effet, la valeur liquidative d’un fonds d’obligations est moins volatile que celle d’un fonds d’actions. C’est la raison pour laquelle on dit du premier qu’il est » moins risqué » que le second. Mais attention ! Être « moins risqué » ne signifie pas que le capital investi dans un fonds d’obligations est à l’abri des baisses de marché. Pour mettre un placement à l’abri de toute baisse, il faut plutôt investir dans un fonds du marché monétaire.
Il est à noter que la valeur d’un fonds d’obligations varie inversement aux variations de taux d’intérêt : si les taux baissent, la valeur du portefeuille augmente ; si les taux augmentent, la valeur du portefeuille baisse.
Comment expliquer ce phénomène ?
Il faut d’abord rappeler qu’une obligation est constituée de deux éléments : les coupons et le principal. Les coupons sont l’équivalent des intérêts sur un placement standard. Quant au principal, il a une valeur nominale qui est habituellement de 1 000 $ ; il est remboursé au détenteur à l’échéance.
Supposons que vous détenez (ou que votre fonds d’obligations détient) une obligation dont l’échéance est de 10 ans, avec un coupon de 8 %. Supposons aussi que les taux d’intérêt sont actuellement de 8 % pour une telle échéance (ceci signifie que l’obligation se transige donc à sa valeur au pair, soit 1 000 $).
Si les taux d’intérêt montent à 9 %, les investisseurs vont préférer acheter de nouvelles émissions d’obligations qui rapporteront 9 % au lieu de la vôtre qui offre 8 %. Dès lors, le prix de votre obligation (sa valeur marchande) baissera pour faire en sorte de procurer un rendement équivalent au nouveau taux en vigueur. En d’autres mots, votre obligation se transigera à escompte. Inversement, le prix de votre obligation augmentera si les taux d’intérêt baissent ; autrement dit, elle se transigera à prime.
Il en va de même pour un fonds d’obligations, à la seule différence que l’ajustement de la valeur marchande s’effectue en fonction de l’évaluation de chacune des obligations composant le portefeuille.
Comme les fonds d’obligations sont assez stables et procurent une source de revenu plus fiable, ils conviennent davantage aux investisseurs prudents, tels les retraités. En plus de permettre aux portefeuilles de mieux se tenir dans un marché à la baisse, ils peuvent être très profitables en produisant d’importants gains en capital lorsque les taux d’intérêt diminuent. En attendant les prochaines baisses de taux, les obligations continueront à remplir leur rôle premier qui est de fournir un revenu élevé et régulier, tout en minimisant le risque.
L’achat de parts d’un fonds d’obligations comporte également des avantages par rapport à l’acquisition d’une obligation ou de quelques-unes, et ce, pour plusieurs raisons :
- les émetteurs sont plus nombreux et diversifiés, ce qui diminue le niveau de risque ;
- comme les éléments d’actif sont répartis entre différentes catégories d’obligations, ils génèrent un rendement plus élevé sans pour autant augmenter le niveau de risque de façon importante;
- comme le portefeuille est géré par des professionnels, il est possible d’en ajuster la durée en fonction des fluctuations des taux d’intérêt et de générer ainsi un rendement supérieur;
- il est possible d’investir dans un fonds d’obligations de façon périodique, par exemple au moyen de prélèvements bancaires mensuels, et ce, pour des montants aussi minimes que 50 $ par mois ;
- dans le cas du Fonds d’obligations FMOQ, il est même possible d’avoir accès à différents marchés obligataires internationaux, tout en bénéficiant de l’expertise de gestionnaires professionnels qui connaissent bien ces marchés.
Créé en 1991, le Fonds d’obligations FMOQ a une caractéristique particulière qui le distingue de la majorité des fonds d’obligations disponibles sur le marché : il est composé en grande partie d’obligations émises sur les marchés étrangers (en devises canadiennes ou étrangères) par des gouvernements canadiens et étrangers, ainsi que par des sociétés canadiennes et certains organismes internationaux.
Ainsi, en raison de la multitude de marchés obligataires auxquels il a accès, le gestionnaire de ce fonds peut opter pour celui qui présente les taux de rendement et les perspectives les plus intéressants. Il peut aussi, s’il le juge à-propos, se prémunir contre les fluctuations des devises.
Le Fonds d’obligations FMOQ constitue donc un outil de choix pour l’investisseur souhaitant mettre une partie de son portefeuille à l’abri des fluctuations des marchés boursiers, tout en obtenant un revenu élevé et régulier.
Au 31 mai 1999, ce fonds regroupait plus de 600 participants pour des éléments d’actif dont la valeur totale était de 7,8 millions de dollars.
Afin de faciliter la compréhension de ce texte financier, nous avons cru utile de définir les mots ou expressions qui sont soulignés.
Bonne lecture !
L’escompte est la différence entre la valeur nominale d’une obligation et son prix de vente sur le marché secondaire.
Un fonds d’actions est un fonds commun de placement dont le portefeuille est composé essentiellement d’actions ordinaires.
Un fonds d’obligations est un fonds commun de placement dont le portefeuille est composé essentiellement d’obligations.
Un fonds du marché monétaire est un fonds commun de placement qui investit principalement dans les bons du Trésor et autres titres à court terme.
Le gain en capital est le profit réalisé lors de la vente d’un bien immobilisé, de valeurs mobilières (comme une obligation) ou d’autres biens.
Une obligation est un certificat de reconnaissance de dette par laquelle l’émetteur promet de payer au porteur un certain montant d’intérêt pendant une période déterminée et de rembourser le prêt à l’échéance.
La prime est l’excédent du prix de vente sur la valeur nominale d’une action.
La valeur au pair (aussi appelée valeur à l’échéance ou valeur nominale) est la valeur nominale attribuée à une obligation.
La valeur liquidative (aussi appelée valeur nette ou valeur de l’actif net) est la valeur de l’actif net qui est déterminée quotidiennement sur la base de la valeur marchande du portefeuille du fonds, diminuée des éléments du passif.
CLAUDE PARENT
Conseiller financier et responsable du développement – est du Québec
Les Fonds d’investissement FMOQ inc.
Les vertus reliées à la détention d’un portefeuille bien diversifié entre les différentes classes d’actifs (soit actions, obligations et encaisse) n’ont pratiquement plus de secret pour personne. Cependant, trop d’investisseurs négligent encore de diversifier leurs avoirs géographiquement de façon à profiter de la croissance économique des autres pays plutôt que de limiter leur exposition au Canada et à son dollar plutôt fragile.
Bien que le marché boursier canadien offre encore beaucoup de potentiel, il ne faut pas oublier que l’ensemble des entreprises canadiennes représentent seulement 2,5 % de toute la capitalisation boursière mondiale, ce qui nous permet d’affirmer qu’un investisseur ayant tout investi au Canada, laisse de côté 97,5 % des occasions d’investissement à l’échelle mondiale ! Au cours des 15 dernières années, alors que le marché canadien n’a connu qu’une croissance annuelle de 11,5 %(1), les marchés boursiers mondiaux ont rapporté 16,9 % annuellement. Investir à l’étranger permet, de plus, de se protéger contre les fluctuations du dollar canadien.
Au Canada, les investisseurs sont limités à 20 % de contenu étranger à l’intérieur de leur REÉR. Toutefois, grâce à sa gestion un peu particulière, le Fonds d’actions internationales FMOQ n’est pas considéré comme un placement étranger et est admissible à 100 % au REÉR et autres régimes fiscaux. En effet, le gestionnaire utilise des produits dérivés (en l’occurrence des contrats à terme) sur indices boursiers mondiaux pour calquer les performances des différentes places boursières internationales. Il couvre ses positions avec des Bons du Trésor canadiens. Bien que ces derniers représentent environ 80 % de la valeur totale du portefeuille, on doit considérer le Fonds d’actions internationales FMOQ comme un fonds investi à 100 % dans le marché boursier étant donné l’effet de levier utilisé par le gestionnaire avec ses positions sur les marchés à terme.
Les détenteurs de parts des Fonds FMOQ omnibus, de placement et équilibré ont déjà une partie de leurs avoirs qui sont investis à l’extérieur du Canada. En effet, le fonds omnibus contenait dernièrement 16 % d’actions américaines et 4 % d’actions internationales alors que les fonds de placement et équilibré étaient exposés à un peu plus de 30 % au marché boursier américain.
Le fonds d’actions internationales FMOQ est idéal pour l’investisseur voulant accroître son exposition aux marchés boursiers américains et européens. Bien que le rendement passé ne soit pas garant du futur, il est important de mentionner que le Fonds d’actions internationales FMOQ a réalisé un rendement annuel composé de 20,1 % pour la période de 3 ans se terminant le 31 décembre 1998, se classant ainsi 11ème sur l’échantillon des 63 fonds similaires de PAL Trak. De plus, les frais de gestion imputés à ce fonds sont de 0,85 % par année, soit parmi les plus bas au Canada pour ce type de fonds.
(1) Source : Morgan Stanley Capital International
MARTIN VALLÉE
Conseiller – service à la clientèle
Les Fonds d’investissement FMOQ inc.
Très populaire, le régime enregistré d’épargne-retraite (REER) vous permet d’épargner tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Tout d’abord, vous obtenez une déduction de votre revenu imposable en regard des cotisations versées ; ensuite, vous profitez de revenus non imposés, et ce, tant et aussi longtemps que les sommes d’argent investies demeurent dans le régime.
Cotisation REER 1998
Vous avez jusqu’au ler mars 1999 pour cotiser à votre REER pour l’année d’imposition 1998. Vous pouvez verser 18 % de vos revenus admissibles de 1997, jusqu’à un maximum de 13 500 $ moins le facteur d’équivalence (FE) si vous participez à un régime de pension agréé ou à un régime de participation différé aux bénéfices.
Cotisation REER 1999
Vous pouvez cotiser dès maintenant à votre REER pour l’année d’imposition 1999. Plus vite vous le ferez, plus vous accumulerez de revenus à l’abri de l’impôt. Constatez ci-dessous l’effet du rendement composé sur un investissement REER de 13 500 $ fait en début d’année par rapport à un autre effectué en fin d’année (en supposant un taux de rendement hypothétique annuel composé de 10 %).
Durée Cotisation
|
en début d’année
|
en fin d’année
|
10 ans
|
236 671 $
|
215 155 $
|
15 ans
|
471 821 $
|
428 929 $
|
20 ans
|
850 534 $
|
773 212 $
|
25 ans
|
1 460 454 $
|
1 327 685 $
|
30 ans
|
2 442 736 $
|
2 220 669 $
|
35 ans
|
4 024 712 $
|
3 658 829 $
|
Cotisation au REER de votre conjoint(e) et fractionnement des revenus
Si votre revenu est supérieur à celui de votre conjoint(e) et que vous prévoyez que cette situation se maintiendra, vous devriez considérer la possibilité de cotiser au REER de votre conjoint(e). Ainsi, vous pourriez y verser des cotisations jusqu’à concurrence du montant maximum auquel vous avez droit, sans pour autant affecter ses droits de cotisation. De cette façon, vous bénéficierez d’une déduction d’impôt similaire à celle que vous auriez obtenue si vous aviez cotisé à votre REER. Toutefois, lorsque le temps sera venu d’encaisser le REER, seul le détenteur du régime (votre conjoint(e), le cas échéant) sera imposé sur le montant du retrait. En supposant que ses revenus annuels soient encore inférieurs aux vôtres, l’impôt à payer sera alors moindre que si le retrait avait été fait de votre REER. De plus, si votre conjoint(e) est plus jeune que vous, l’argent pourra demeurer dans le REER plus longtemps, la limite étant fixée à la fin de l’année où le détenteur atteint 69 ans. Pourquoi ne pas en profiter ?
Droits de cotisation inutilisés
Peut-être n’avez-vous pas cotisé au maximum depuis 1991 ? Si tel est le cas, vous pouvez ajouter à votre REER un montant correspondant aux droits de cotisation inutilisés. Si vous ne pouvez le faire maintenant, rappelez-vous qu’il sera toujours temps d’y voir, le fisc n’ayant établi aucune limite de temps quant au report.
Cotisation excédentaire de 2 000 $
Il est aussi permis de cotiser jusqu’à 2 000 $ en sus des cotisations précitées, et ce, sans pénalité. Ce « coussin », non déductible dans l’année, génère des revenus à l’abri de l’impôt tant que la somme investie demeure dans le REER. Quant à la cotisation, elle pourra être déduite de votre revenu dans une année future.
LUCIE AUCLAIR
Conseiller financier
Les Fonds d’investissement FMOQ inc.
À l’approche de la campagne REER et afin de satisfaire à la demande formulée par plusieurs participant(e)s, la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. lancera, au cours des prochaines semaines, un nouveau fonds commun de placement.
Le Fonds Équilibré FMOQ visera une appréciation du capital à long terme et sera assujetti à une politique de placement similaire à celle du Fonds de placement FMOQ. Toutefois, des produits dérivés (par exemple, des contrats à terme) seront utilisés afin de permettre à notre gestionnaire de constituer, s’il le juge à propos, un portefeuille contenant plus de 20 % de biens étrangers, tout en demeurant admissible à 100 % aux divers régimes fiscaux.
Contrairement au Fonds de placement FMOQ qui ne permet pas de faire des placements au moyen de produits enregistrés (par exemple, un REER*, un FERR*, un CRI* ou un FRV*), le nouveau Fonds Équilibré FMOQ sera dédié exclusivement à ces produits. Il faut toutefois préciser que la stratégie de placement du Fonds sera plus audacieuse ; en conséquence, il devrait intéresser surtout l’investisseur privilégiant un horizon de placement plus long.
Quant aux honoraires de gestion, fixés à 0,85 %, ils seront nettement inférieurs à la moyenne des autres fonds de même nature disponibles sur le marché. Il est intéressant de noter que les Fonds FMOQ ne sont assujettis à aucuns frais d’achat ou de vente.
N’hésitez pas à communiquer avec nous afin d’obtenir de plus amples renseignements sur ce nouvel outil de placement que nous sommes heureux et fiers de mettre à votre disposition.
* REER : régime enregistré d’épargne-retraite
FERR : fonds enregistré de revenu de retraite
CRI : compte de retraite immobilisé
FRV : fonds de revenu viager
MARTINE PAYETTE
Coordonnatrice – développement de produits
Les Fonds d’investissement FMOQ inc.
En prenant connaissance de la publicité dont vous inondent les différents fonds communs de placement, vous avez sans doute constaté que l’on parle beaucoup de rendements et très peu de frais, en particulier des frais de gestion. Or, ces frais s’avèrent l’un des éléments les plus importants à considérer lorsque vient le temps de choisir un fonds commun de placement dans lequel investir.
Un simple exemple illustre de façon claire et non équivoque l’impact des frais de gestion sur la croissance d’un portefeuille.
Dr X a investi 100 000 $ dans un fonds dont les frais de gestion sont de 1 % ; de son côté, Dr Y a investi le même montant dans un autre fonds, dont les frais de gestion sont de 2 %.
Comme le démontrent les données contenues dans le graphique ci-dessous, en supposant que les deux fonds génèrent des rendements annuels bruts identiques de 12 %, le capital accumulé au fil des ans par chacun d’eux variera considérablement.
Durée de l’investissement
100 000$
|
Dr X
Capital accumulé
Frais de gestion :
1 %
|
Dr Y
Capital accumulé
Frais de gestion :
2 %
|
Écarts
|
10 ans
|
283 942 $
|
259 374 $
|
24 568 $
|
15 ans
|
478 459 $
|
417 725 $
|
60 734 $
|
20 ans
|
806 231 $
|
672 750 $
|
133 481 $
|
25 ans
|
1 358 546 $
|
1 083 471 $
|
275 075 $
|
30 ans
|
2 289 230 $
|
1 744 940 $
|
544 290 $
|
|
Comme vous pouvez le constater, les frais de gestion ont un impact considérable sur la croissance d’un portefeuille.
À ce chapitre, les Fonds FMOQ se démarquent avantageusement des autres fonds communs de placement. Comment ? En appliquant des frais de gestion nettement inférieurs à la moyenne du marché, et ce, tout en maintenant des rendements très concurrentiels.
Pour votre information, voici les frais de gestion de chacun des Fonds FMOQ :
 |
Fonds FMOQ
|
Frais de gestion
|
|
Omnibus
|
0,85 %
|
|
Fonds de placement
|
0,85 %
|
|
Obligations
|
0,85 %
|
|
Actions canadiennes
|
0,85 %
|
|
Actions internationales
|
0,85 %
|
|
Monétaire
|
0,40 %
|
|
Il faut également mentionner qu’aucune autre dépense n’est imputée aux Fonds FMOQ et qu’aucuns frais d’acquisition, de transfert ou de vente ne sont exigés.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour obtenir de plus amples informations sur les nombreux avantages inhérents au fait de participer aux Fonds FMOQ.
LUCIE AUCLAIR
Conseiller financier
Les Fonds d’investissement FMOQ inc.