En ce début d’année, que nous vous souhaitons des plus prospères, nous vous proposons divers renseignements qui, nous l’espérons, vous guideront dans la planification de votre retraite.

Rappelons tout d’abord que le REER est un outil qui permet d’épargner, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux très intéressants. Outre une déduction du revenu imposable établie en fonction des cotisations versées, le détenteur du REER profite de revenus non imposés tant et aussi longtemps que les sommes d’argent investies demeurent dans le régime.

En ce qui concerne la déclaration de revenus pour l’année 2004, la date limite pour cotiser à un REER est le 1er mars 2005. Il est possible d’y verser 18 % des revenus admissibles de 2003, jusqu’à un maximum de 15 500 $ moins le facteur d’équivalence (FE) dans le cas des personnes qui participent à un régime de pension agréé ou à un régime de participation différé aux bénéfices.

Trop d’investisseurs attendent encore la date limite pour faire leur contribution annuelle. Pourtant, plus nous investissons tôt, plus l’effet des rendements composés joue en notre faveur.

Le rendement, c’est très important

Mais là n’est pas l’unique problème auquel font face les retardataires. En investissant à la date limite permise, trop de gens évaluent mal le placement qu’ils choisissent et pensent seulement à l’économie d’impôt qu’ils réalisent. C’est très dommage, car le rendement est aussi un élément extrêmement important à prendre en considération.

Le tableau ci-dessous permet d’évaluer la différence entre les revenus accumulés en raison de contributions annuelles de 15 500 $ (maximum permis pour l’année d’imposition 2004) effectuées en début d’année, et dont les rendements annuels composés moyens sont respectivement de 6 %, 7 % et 8%.

Nombre d’années
rendement
6%
7%
8%
10
216 560 $
229 146 $
242 505 $
15
382 424 $
416 765 $
454 526 $
20
604 387 $
679 910 $
766 055 $
25
901 424 $
1 048 985 $
1 223 793 $
30
1 298 926 $
1 566 632 $
1 896 361 $
35
1 830 873 $
2 292 659 $
2 884 583 $

Attention aux honoraires de gestion !

Si vous aviez le choix entre deux fonds équilibrés similaires offrant un rendement comparable et si les honoraires de gestion perçus dans ces fonds étaient de 1 % pour le premier et de 3 % pour le second, le premier fond serait plus avantageux car la différence de 2 % profiterait à votre portefeuille. Dans l’exemple ci-dessus, l’actif accumulé après 35 ans aurait été supérieur de 57 % (2,9 millions $ contre 1,8 million $).

Il est important de s’informer des honoraires de gestion même si vous cotisez à la dernière minute, cette information vous sera très profitable par la suite. Si vous n’en tenez pas compte, vous vous pénaliserez.

Cotisez dans le REER de votre conjoint

Enfin, si vous prévoyez toucher un revenu supérieur à celui de votre conjoint à la retraite, vous auriez avantage à considérer la possibilité de cotiser à son REER.

Ce faisant, vous verserez des cotisations dans le REER de votre conjoint jusqu’à concurrence du montant maximal auquel vous avez droit, sans affecter pour autant sesdroits de cotisation. Vous bénéficierez ainsi d’une déduction identique à celle que vous auriez obtenue si vous aviez cotisé à votre propre REER.

Toutefois, lorsque le temps sera venu d’encaisser le REER, seul le détenteur du régime (votre conjoint, le cas échéant) sera imposé sur le montant du retrait. En supposant que ses revenus annuels soient inférieurs aux vôtres, l’impôt à payer sera alors moindre que si le retrait avait été fait de votre REER. De plus, si votre conjoint est plus jeune que vous, l’argent pourra demeurer dans le REER plus longtemps, la limite étant fixée à la fin de l’année où le détenteur atteint l’âge de 69 ans. Pourquoi ne pas en profiter?

Vos droits de cotisation sont-ils pleinement utilisés ?

Les personnes qui, depuis 1991, n’ont pas versé les cotisations maximales autorisées, doivent savoir qu’elles peuvent également ajouter à leur REER un montant correspondant à leurs droits de cotisation inutilisés. Ce montant est inscrit sur l’avis de cotisation annuel transmis par l’Agence du revenu du Canada.

Un « coussin », ça fait toujours du bien

En terminant, il faut noter qu’il est aussi permis de cotiser jusqu’à 2 000 $ en sus des cotisations susmentionnées, et ce, sans pénalité. Bien qu’il ne soit pas déductible dans l’année, ce « coussin » produit des revenus à l’abri de l’impôt tant et aussi longtemps que la somme investie demeure dans le REER. Quant à la cotisation, elle devra être déduite du revenu au cours d’une année à venir, au plus tard la dernière pour laquelle vous aurez des droits de cotisation.


En tout temps, nous vous invitons à prendre contact avec les membres de notre équipe pour obtenir plus d’information sur le régime enregistré d’épargne-retraite (REER) et les autres produits et services financiers disponibles.

 

En matière de finances, l’information revêt une importance capitale. Qu’il s’agisse de sélectionner un fonds commun de placement en vue d’une cotisation à un REER, de consulter les nouvelles économiques susceptibles d’influer sur la valeur d’un portefeuille ou simplement d’en savoir plus sur un titre boursier attrayant, de nombreux sites Internet s’avèrent de véritables mines de renseignements.

Voici donc quelques adresses que visitent fréquemment les membres de l’équipe de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. Ces sites sauront intéresser les friands d’informations financières qui pourront y accéder rapidement grâce aux « Liens » du site Internet des Fonds FMOQ (www.fondsfmoq.com).

FONDS COMMUNS DE PLACEMENT

  • Globefund : ce site contient une base de données exhaustives sur les rendements passés de plus de 4 000 fonds canadiens. Sa principale utilité réside dans la possibilité de « filtrer » la base de données, et de faire ressortir les fonds qui correspondent aux critères de sélection de l’internaute. Mais attention aux rendements passés ! Ils ne sont pas toujours garants de l’avenir !
  • Morningstar : cette société est fort réputée pour ses recherches sur les fonds communs de placement aux États-Unis. Ses deux logiciels Bellchart et PALtrak sont fréquemment utilisés par les conseillers financiers. Ils ne sont pas gratuits, mais le site Internet contient des analyses et des articles pertinents sur l’industrie des fonds communs de placement.

ACTIONS

  • Yahoo finance : ce site permet de suivre de près les actions des sociétés et même de créer un portefeuille de titres pour accéder rapidement à un panier. Outre les communiqués de presse des entreprises, on y retrouve des ratios financiers déjà calculés. Il est possible de consulter l’historique du cours d’un titre et de produire des graphiques pour différentes périodes. On peut même comparer deux titres sur un même graphique. Les amateurs d’analyse technique apprécient beaucoup la simplicité des graphiques de moyennes mobiles et des autres indicateurs populaires

SITES COMPLETS (FONDS, ACTIONS, GRAPHIQUES, TAUX, NOUVELLES FINANCIÈRES)

  • Le WEB financier : c’est probablement le site financier francophone le plus complet. Il accorde davantage de place aux nouvelles économiques et aux entreprises du Québec. On y trouve une foule de renseignements variés, et ce, tant sur l’action d’une compagnie cotée en bourse que sur un fonds commun de placement. La section « Mes finances » présente des informations sur les REER et les impôts. Une autre section traite des taux en vigueur, ce qui permet d’avoir facilement accès à ceux affichés par la majorité des institutions financières du Québec, que ce soit pour une hypothèque ou pour un prêt auto, un certificat de placement garanti, etc.

NOUVELLES FINANCIÈRES AMÉRICAINES ET INTERNATIONALES

  • CBS Marketwatch et CNN Money : l’influence considérable de l’économie américaine sur les autres places boursières du monde n’échappe à personne, et une visite de ces deux sites permet de comprendre le contexte économique qui prévaut chez nos voisins du Sud. Ces sites sont mis à jour fréquemment au cours d’une même journée, et on y diffuse des communiqués à la minute où une nouvelle importante est publiée sur le fil de presse (par exemple, une décision de la Réserve fédérale américaine relative aux taux d’intérêt, les statistiques sur l’inflation ou l’emploi, etc.).

PROJECTIONS DE RETRAITE

  • Régie des rentes du Québec (RRQ) : le site Internet de la RRQ donne maintenant accès à un outil de planification de la retraite très utile et gratuit! Pour utiliser l’outil de simulation des revenus à la retraite « SimulRetraite », il faut compter une trentaine de minutes avant de franchir les différentes étapes de la simulation : 1) profil et objectifs, 2) sécurité de la vieillesse, 3) régime de rentes du Québec, 4) fonds de pension, 5) REER et épargnes personnelles, et 6) résultats de la simulation.

CALCULATEURS FINANCIERS

  • 123gofinance : la section « calculateurs » de ce site donne accès à une foule de calculateurs financiers (automobile, hypothèque, REER, FERR, régime d’épargne-étude, etc.).

NOS ADRESSES PRÉFÉRÉES

Fonds communs de placement
www.globefund.com
www.morningstar.ca

Actions
http://finance.yahoo.com

Site complet
www.webfin.com

Nouvelles financières américaines
http://cbs.marketwatch.com
http://money.cnn.com/

Projections de retraite
www.rrq.gouv.qc.ca

Calculateurs financiers
www.123gofinance.com

Tous les parents souhaitent ardemment voir leurs enfants poursuivre des études collégiales ou universitaires. Cependant, comme les frais inhérents aux études postsecondaires augmentent beaucoup plus rapidement que le revenu des parents, le coût de ces études en préoccupe plusieurs.

Actuellement, avec des frais scolaires annuels d’environ 3 000 $ et des frais totalisant environ 10 000 $ par année (incluant les frais de logement et de subsistance), on doit s’attendre à débourser, dans une dizaine d’années, une somme frôlant les 15 000 $ annuellement pour une inscription à un programme d’études universitaires (*).

Pour relever un tel défi financier, il est important de mettre de l’argent de côté. En commençant le plus tôt possible dans la vie de l’enfant, il est possible d’amasser un bon pécule qui s’apprécie au fil des ans.

Le Régime enregistré d’épargne-études : un atout

Mettre de l’argent de côté en vue des études de son enfant est une chose, le faire fructifier pour qu’il s’apprécie de façon notable en est une autre. À cet égard, le régime enregistré d’épargne-études (REEE) constitue un moyen d’épargne d’autant plus intéressant qu’il comporte deux principaux avantages.

Premièrement, tous les revenus d’intérêts, de dividendes et de gain en capital produits par le régime s’accumulent, année après année, à l’abri de l’impôt. Lorsque ces sommes sont retirées afin de payer les études postsecondaires, l’impôt est alors calculé en fonction des revenus de l’étudiant et donc assujetti, dans la plupart des cas, à un taux d’imposition moindre.

De plus, depuis 1998, le programme Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) encourage fortement l’épargne. En effet, la subvention versée correspond à 20 % de la première tranche de 2 000 $ de cotisation annuelle pour chaque enfant de moins de 18 ans (sous réserve de certaines restrictions pour les enfants de 16 et 17 ans). La subvention maximale, qui est de 400 $ par enfant par année, peut, à certaines conditions, être rétroactive.

A la suite du dépôt du budget 2004, il est prévu qu’à compter du 1er janvier 2005, la subvention précitée soit majorée dans le cas de familles dont les revenus sont inférieurs à 70 000 $ (les autorités devraient officialiser cette modification de façon plus détaillée au cours des prochains mois).

Conditions

La cotisation annuelle maximum permise est de 4 000 $, tandis que le plafond viager est fixé à 42 000 $.

En investissant 2 000 $ annuellement pendant 18 ans, il est possible d’obtenir un montant maximal de subvention s’élevant à 7 200 $.

Il est possible d’investir dans un REEE jusqu’à la 21e année suivant l’établissement du régime et on peut conserver ce dernier durant 25 ans.

À qui appartient le capital investi ?

Le capital investi dans un REEE appartient au souscripteur. Celui-ci pourra reprendre son capital à la fin du régime.

Attention : dans le cas des retraits de capital qui ne serviraient pas au paiement d’aide aux études, on peut devoir rembourser la subvention canadienne reçue. Afin d’éviter les mauvaises surprises, il est très important de vérifier les conséquences qu’entraînerait ce type de remboursement.

Et si l’enfant ne poursuit pas d’études postsecondaires ?

Différents scénarios peuvent alors être envisagés par le souscripteur :

  • Désigner un autre bénéficiaire, si le régime auquel on a adhéré le permet.
  • Reprendre son capital et, sous réserve de la disponibilité de droits de cotisation REER suffisants, transférer jusqu’à 50 000 $ des revenus accumulés du REEE à un REER à condition que :- le REEE soit ouvert depuis au moins 10 ans ;
    – le bénéficiaire soit âgé d’au moins 21 ans.Les revenus accumulés ne seront pas imposés, mais il faudra rembourser les subventions reçues.
  • Retirer le capital investi et encaisser les revenus. Le souscripteur devra alors payer de l’impôt sur les revenus du REEE et subir une pénalité de 20 %. Les subventions reçues devront être remboursées.
  • Reprendre le capital et faire don des revenus du REEE à un établissement d’enseignement postsecondaire de son choix. Encore là, il faudra rembourser les subventions reçues.

En terminant, il est important de retenir que le REEE demeure un produit d’épargne des plus intéressants pour qui veut planifier les études postsecondaires d’un enfant. Il faut donc :

1) épargner le plus tôt possible dans la vie de son enfant pour profiter de l’effet des intérêts composés le plus longtemps possible ;

2) le faire dans le cadre d’un régime enregistré d’épargne-études (REEE) pour profiter de l’abri fiscal et des généreuses subventions gouvernementales.

Les conseillers de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. se feront un plaisir de vous fournir de plus amples renseignements à ce sujet et sur toute autre question d’ordre financier.

***

(*) Ce calcul est fondé sur un taux d’inflation annuel de 3 % pour le logement et les
autres frais de subsistance et de 5 % pour les frais de scolarité.

 

Idéalement, le capital accumulé dans votre REER devrait y rester jusqu’au moment de votre retraite. Néanmoins, vous pouvez utiliser d’ici là les sommes qu’il renferme pour acheter une propriété ou retourner aux études, sans avoir à payer d’impôt sur vos retraits !

En principe, tout montant retiré de votre REER, que ce soit à la retraite ou avant, s’ajoute à votre revenu imposable de l’année. Cependant, il existe deux exceptions à cette règle. Il vous est possible en effet de puiser dans votre REER, en franchise d’impôt, pour financer l’achat d’une maison en vertu du Régime d’accession à la propriété (RAP), ou des études supérieures, grâce au Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP).

Dans un cas comme dans l’autre, le montant total du retrait peut atteindre 20 000 $ et doit être ensuite remboursé graduellement. Il s’agit, en quelque sorte, d’un prêt que vous vous accordez à vous-même, sans intérêt, à même les fonds de votre REER !

L’objectif est évidemment d’alléger le fardeau financier des contribuables qui accèdent à la propriété ou qui veulent parfaire leur formation. Cela dit, la législation ne vous impose aucune obligation quant à l’utilisation de cet argent « autoemprunté ». Dans la mesure où vous êtes admissible à l’un ou l’autre de ces régimes, les sommes retirées peuvent servir, en tout ou en partie, à d’autres fins.

Pour acheter une maison

Le RAP a été instauré en 1992 par le gouvernement canadien, qui décidait, deux ans plus tard, de le prolonger indéfiniment. Pour faciliter l’achat ou la construction d’une maison qui deviendra votre résidence principale, ce régime vous autorise à retirer, sans incidence fiscale, jusqu’à 20 000 $ de votre REER. Si vous faites l’acquisition d’une propriété avec votre conjoint, chacun de vous pourra retirer cette somme de son REER respectif et ainsi constituer une mise de fonds globale de 40 000 $.

Vous détenez des parts du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec ?

Si oui, vous ne pouvez retirer cet investissement qu’en tout dernier recours ; il vous faut d’abord liquider tous les autres placements REER que vous possédez par ailleurs

Les conditions ? L’argent doit avoir été déposé dans un REER depuis au moins 90 jours. Et ni vous ni votre conjoint ne devez avoir été propriétaire d’une résidence principale au cours des cinq dernières années. L’année en cours, quel que soit le moment du retrait, en janvier ou en décembre, est alors considérée comme une année complète.

Si vous avez bénéficié du RAP dans le passé, vous pouvez vous en prévaloir de nouveau, mais seulement si vous avez remboursé la totalité de votre précédent retrait et n’avez pas été propriétaire au cours des cinq dernières années.

Vous disposez ensuite d’un délai de 15 ans pour réinvestir dans votre REER les sommes que vous y avez prélevées. Ce délai débute à compter de la deuxième année suivant celle du retrait et un minimum de 1/15 du montant « rapé » doit être remboursé chaque année. À défaut de quoi une somme équivalant à ce remboursement minimum viendra s’ajouter à votre revenu imposable de l’année en cours. Du reste, les autorités fiscales vous feront parvenir annuellement un avis faisant état du solde à remettre et du minimum exigible.

Toutefois, si vous en avez les moyens, vous pouvez commencer à rembourser pendant la période de grâce de deux ans. De même, il vous est recommandé de continuer à cotiser à votre REER, si possible, en plus d’y effectuer chaque année le remboursement minimum prescrit.

Pour étudier

Crée en 1999, le Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP) vous donne accès aux économies amassées dans votre REER afin que vous ou votre conjoint puissiez recevoir une formation ou poursuivre des études à temps plein.

Vous pouvez ainsi retirer 10 000 $ par année, mais sans dépasser la limite de retrait total de 20 000 $ sur une période maximale quatre ans. Comme votre conjoint peut adopter la même stratégie que vous, vos retraits combinés peuvent atteindre 40 000 $. Les sommes doivent avoir été versées dans un REER, encore là, depuis au moins 90 jours.

Il faut que vous (ou votre conjoint) soyez admis ou inscrit à un programme de formation ou d’enseignement supérieur :

  • offert par un établissement d’enseignement reconnu ;
  • d’une durée minimale de trois mois consécutifs ;
  • et exigeant au moins 10 heures de cours ou de travaux par semaine.

Pour ce qui est du remboursement, vous devrez réinjecter chaque année dans votre REER un minimum de 1/10 du montant retiré, car le délai de remboursement, plus bref que dans le cas du RAP, est de seulement 10 ans. Il débute à la plus rapprochée de ces deux dates :

  • la deuxième année suivant la dernière année où vous étiez inscrit à un programme de formation admissible ;
  • la cinquième année suivant l’année de votre premier retrait.

Prenez avis de votre conseiller financier

Si vous procédez à des retraits conformément à l’un de ces deux régimes, assurez-vous de liquider, parmi tous vos placements REER, ceux qui présentent le potentiel de rendement le plus limité.

Pour plus de détails sur le RAP ou le REEP, consultez votre conseiller financier ou le site de l’Agence des douanes et du revenu du Canada : www.ccra-adrc.gc.ca

Il nous arrive à tout moment, au cours de notre vie, d’avoir à prendre des décisions d’investissement. Qu’il s’agisse de l’achat d’une maison, d’une auto, ou d’un investissement dans un fonds de placement, il y a toujours un risque. La notion de risque et ses conséquences sont donc continuellement présentes à notre esprit, et ce, de façon consciente ou inconsciente.

La notion de risque est donc omniprésente. Comment définit-on le risque ? La définition usuelle du dictionnaire : un danger plus ou moins prévisible. En finance, le terme, tel que le définit notre brochure À propos de Gestion de placement, se lit comme suit : « une mesure de la dispersion d’un ensemble de données par rapport à leur moyenne1». Ainsi, un investissement peut avoir produit un rendement similaire à celui d’un autre investissement. Toutefois, le risque sera plus élevé si le rendement obtenu au cours de la période a varié de façon plus importante. Dans un tel contexte, on parlera donc d’une plus grande volatilité. Et qui dit plus grande volatilité, dit plus grande instabilité. Selon la fluctuation de notre investissement, nous réagissons de façon positive ou négative. Pensons, par exemple, aux actions de la société Nortel et à l’euphorie qui engendra cette bulle spéculative. Cela nous amène à parler du degré de tolérance au risque.

Le degré de tolérance au risque est cette capacité de l’investisseur d’assumer psychologiquement les fluctuations de la valeur de son placement. Chaque investisseur a son propre degré de tolérance au risque.

Ainsi, l’investissement de tous ses avoirs dans un même fonds dont le degré de volatilité est plus élevé, donc plus risqué, rendra certains investisseurs mal à l’aise, voire incapables d’effectuer un tel investissement. Alors que pour un autre investisseur, le même investissement plus volatile ne suscitera aucune inquiétude.

Prenons par exemple trois cas, soit les situations de M. Mitigé, de M. Spécule et de M. Intolérant.

Situation de M. Mitigé : le représentant en épargne collective conseille à M. Mitigé d’investir 200 000 $ dans un fonds spéculatif. L’avoir net de Monsieur est de 300 000 $. M. Mitigé réfléchit aux risques et aux conséquences d’une telle proposition et en arrive à la conclusion que le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Situation de M. Spécule : le même représentant en épargne collective conseille à un autre de ses clients, M. Spécule, d’investir 200 000 $ dans le même fonds spéculatif. La principale différence réside dans le fait que l’avoir net de Monsieur est de deux millions de dollars. Après avoir mûrement réfléchi aux risques et aux conséquences, M. Spécule décide d’aller de l’avant avec la proposition. Il est important de mentionner, dans ce cas, que l’avoir net constitue un facteur non négligeable dont il faut tenir compte.

Situation de M. Intolérant : la seule différence par rapport aux deux autres situations mentionnées précédemment réside dans le faible degré de tolérance au risque de l’investisseur. Celui-ci ne peut tolérer un tel investissement, même s’il semble très enrichissant, et ce, sans égard à son avoir net.

Ce qui introduit les concepts, moins financiers et plus poétiques, de sommeil paisible et de tranquillité d’esprit à l’égard de toutes ses décisions en matière d’investissement. Il convient donc de toujours être en mesure d’assumer le risque et les conséquences de ses investissements, mais également reconnaître son degré de tolérance (faible, moyen, élevé) face à toutes les propositions à sa portée dans la vie de tous les jours.

Lorsque vous demandez un prêt ou que vous effectuez un achat avec étalement des paiements, vous autorisez le banquier ou le commerçant avec qui vous faites affaire à consulter votre dossier de crédit afin de s’assurer de votre solvabilité. Que savez-vous des renseignements que peut contenir ce dossier ?

Au Canada, le taux des pertes encourues par les émetteurs des cartes de crédit équivaut à seulement 3 % de la valeur des prêts alors que, chez nos voisins du Sud, ce taux est deux fois plus élevé et atteint 6,4 % ! On peut évidemment en conclure que les consommateurs canadiens sont de meilleurs payeurs, mais cette comparaison statistique laisse également entrevoir que nos prêteurs sont plus prudents que leurs homologues des États-Unis, où le marché du crédit donne lieu à une concurrence très féroce, qui conduit à un relâchement des normes d’admissibilité et d’attribution du crédit. Chez nous, ces normes sont encore bien strictes. Pour obtenir un prêt, il faut montrer patte blanche ; en d’autres mots, avoir un dossier de crédit impeccable !

Que trouve-t-on dans votre dossier de crédit ?

Votre dossier représente la somme des renseignements qu’aura colligés sur votre compte une entreprise spécialisée, appelée bureau de crédit, et qui lui auront été transmis par vos créanciers antérieurs ou actuels : le grand magasin où vous avez acheté à tempérament de l’équipement informatique ou bien des appareils électroménagers, l’institution financière qui vous a accordé du financement pour votre voiture, la société émettrice de votre carte de crédit et ainsi de suite. Vos habitudes de paiement y sont minutieusement consignées et font l’objet d’une notation par prêt, puis d’un pointage global.

En effet, pour chacun de vos emprunts, une cote vous est attribuée, de 1 à 9 s’il s’agit de votre carte de crédit et d’un prêt courant à la consommation, et de 1 à 5 dans le cas d’une hypothèque, la cote 1 étant celle du payeur exemplaire qui respecte les délais prescrits. À partir de toutes ces cotes est calculé votre pointage global, qui pourrait osciller entre 300 (très mauvais) et 900 (excellent). La moitié de la population, en gros, mérite un pointage variant de 750 à 849.

Ne vous surprenez pas si votre pointage est entaché par cette petite facture d’une trentaine de dollars, par exemple, que vous avez tant tardé à payer il y a des années, faute de temps ou par simple négligence. Les bureaux de crédit, sachez-le, ont de la mémoire ! Les informations qu’ils recueillent sont conservées généralement pendant sept ans.

Outre vos coordonnées et les renseignements se rapportant à vos emprunts, votre dossier renferme des indications sur vos adresses et sur vos emplois des dernières années, ce qui permettra éventuellement à un fournisseur de crédit à qui vous aurez adressé une demande de vérifier si vous êtes stable et si vos revenus le sont aussi.

Votre dossier portera aussi la marque des consultations qui en ont été faites. Plus il y aura d’institutions qui en auront pris connaissance, plus il semblera évident que vous sollicitez souvent du crédit, ce qui est susceptible de nuire à l’acceptation de votre demande.

Ce n’est pas tout ! Les bureaux de crédit vont souvent consulter les registres publics et les archives des palais de justice et des cours municipales afin de savoir si des actions ont été intentées et si des jugements ont été prononcés contre vous.

Comment consulter et même corriger votre dossier ?

La Loi sur les renseignements personnels vous confère le droit de consulter votre dossier de crédit. Il suffit tout simplement de se présenter au comptoir de service à la clientèle du bureau de crédit ou d’écrire pour l’obtenir par la poste sans frais. Les principaux bureaux de crédit au Québec sont Trans-Union et Equifax. Ce dernier vous offre un accès en ligne à votre fiche de crédit, moyennant un léger déboursement (www.equifax.ca).

Que faire si vous constatez que ce dossier comporte des erreurs ? Que faire si vous jugez que certains renseignements n’ont plus raison d’y figurer, le solde de la dette ou même de l’amende en question ayant été acquitté ? Vous n’avez qu’à remplir le formulaire prévu à cette fin qui vous est transmis par le bureau de crédit, qui disposera d’un délai de 30 jours pour rendre sa décision. En cas de refus de sa part d’apporter les modifications attendues, il faudra vous adresser à la Commission d’accès à l’information du Québec.

Comment conserver une bonne cote de crédit ?

C’est simple : en vous conformant au calendrier de paiement établi. N’accusez jamais de retard. Dans le cas de votre carte de crédit, réglez toujours le montant minimal requis, et ne dépensez pas de manière à frôler votre limite autorisée : advenant un gros pépin, vous n’auriez plus aucune marge de manœuvre pour y réagir.

Enfin, faites en sorte que le ratio du total de vos engagements par rapport au total de vos entrées de fonds avoisine 30 ou 35 %. Quand les dettes correspondent à plus du tiers des revenus, les prêteurs, et c’est normal, deviennent nerveux !

 

Parce qu’il est mal compris, le terme «planification financière» est utilisé à toutes les sauces. C’est la raison pour laquelle nous croyons opportun de faire le point sur cette activité d’autant plus importante qu’elle concerne le patrimoine.

Au cours des années 1980, la planification financière relevait davantage du battage publicitaire que d’une démarche rigoureuse d’analyse et de conseils. C’est notamment pour cette raison que nous avons alors malheureusement assisté à de nombreux abus, comme l’utilisation inconsidérée et inappropriée de l’effet de levier.

Heureusement, en octobre 1989, le gouvernement du Québec agréait l’Institut québécois de planification financière (IQPF) et lui confiait, entre autres pouvoirs, celui d’établir les conditions relatives à l’émission de diplômes de planificateur financier. Et parce qu’il s’agit d’une activité complexe qu’exercent de nombreuses personnes (avocats, notaires, comptables, assureurs, etc.), offrant les services s’y rattachant, le législateur a décidé de réglementer l’accès au titre.

La mission de l’IQPF est la suivante : «Contribuer à la protection et au mieux-être économique des consommateurs québécois, en veillant sur la formation et la qualification des professionnels regroupés en un réseau de planificateurs financiers solidaires d’une approche intégrée de la planification financière». La réglementation et la discipline ne relevaient toutefois aucunement de l’Institut, ces responsabilités incombant jusqu’à tout récemment à divers organismes comme les corporations professionnelles, les conseils ou les associations actives, de près ou de loin, dans le secteur de la planification financière. Cependant, à la suite de l’adoption de la Loi sur la distribution de produits et services financiers du Québec (loi 188), le Bureau des services financiers du Québec (BSFQ) a été créé. Ce nouvel organisme a, entre autres pouvoirs, celui de réglementer les activités relatives à la planification financière. Il a également le mandat de délivrer des certificats aux personnes habilitées à exercer ces activités. De plus, il peut, après entente, déléguer ses responsabilités à un ordre professionnel.

Ainsi, au Québec, seuls les titulaires d’un diplôme de l’IQPF qui détiennent un certificat du BSFQ ou d’un ordre professionnel ayant conclu une entente avec le BSFQ peuvent faire de la planification financière que l’Institut définit de la façon suivante : «La planification financière personnelle intégrée est un processus structuré d’optimisation de la situation financière et du patrimoine d’un consommateur, en fonction des contraintes et des objectifs personnels de celui-ci.

L’IQPF a identifié sept (7) domaines d’intervention en planification financière, soit :

Les finances : ce domaine regroupe l’essence du travail d’analyse et de recommandations qui touche les aspects de finances personnelles d’une personne. On peut penser au bilan, au budget, à l’endettement et aux stratégies qui peuvent en découler;

La fiscalité : ce domaine regroupe les diverses activités relatives à la situation fiscale d’une personne, à ses objectifs et la maximisation de la valeur nette de ses avoirs;

Les aspects légaux : le planificateur recueille, dégage, évalue les informations de nature juridique pouvant avoir des répercussions sur la situation financière de son client;

La retraite : parce qu’il regroupe toutes les activités relatives à la retraite, ce domaine d’expertise de la planification financière est le plus connu et le plus recherché. On pense naturellement à l’établissement des besoins et objectifs de retraite, à la détermination de l’épargne requise ainsi qu’à l’élaboration de stratégies d’accumulation et d’utilisation de l’épargne-retraite;

La succession : ce domaine regroupe tous les aspects relatifs à la planification successorale d’une personne de façon à ce que celle-ci puisse rencontrer ses objectifs personnels et financiers;

Les placements : ce domaine comprend toutes les questions relatives aux placements d’une personne. Son profil d’investisseur est alors établi, son portefeuille de placements actuels (REER ou non) est analysé et des stratégies de placement sont recommandées et mises en œuvre;

Les assurances : L’évaluation des besoins, l’analyse de la protection actuelle et de celle requise, de même que la formulation et l’application de recommandations font partie de ce domaine.

Comme les domaines d’expertise susmentionnés sont fort différents et complexes, le planificateur financier doit constituer un réseau de spécialistes auxquels il fait appel à des fins de soutien et de références et pour maintenir à jour ses compétences.

En dépit de l’évolution du marché et de la réglementation qui encadre la pratique de cette activité, la rémunération du planificateur financier demeure un sujet de débat.

Il existe actuellement deux types de planificateur financier : 1) celui rémunéré exclusivement à honoraires; 2) celui rémunéré, partiellement ou totalement, par les commissions qu’il reçoit de la vente de produits financiers à ses clients.

L’impartialité du planificateur financier est-elle mise en cause par son mode de rémunération? Cette question n’étant toujours pas résolue et ne risquant pas de l’être dans un proche avenir, toute personne faisant appel à un planificateur financier doit donc faire preuve de vigilance.

Sans s’étendre sur toute la réglementation relative à la planification financière et à la protection du public qu’elle vise à assurer, on peut se réjouir que le Québec ait été un précurseur dans l’encadrement de cette activité et qu’il soit l’une des provinces canadiennes les plus avancées dans ce domaine.

La société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. offre un service complet de planification financière. Tous les domaines d’intervention liés à cette activité et décrits ci-dessus sont offerts.

Les membres de la communauté médicale constituent un segment très convoité par les entreprises et les spécialistes des services financiers, qu’il s’agisse des banques, des caisses, des fiducies, des compagnies d’assurance, des sociétés de fonds communs de placement, des courtiers, des planificateurs financiers, etc.

Tant de convoitise impose à tous ceux qui en sont l’objet de redoubler de prudence, notamment en respectant en tout temps cinq règles de base qui permettent d’éviter bien des déceptions et beaucoup de problèmes.

1. D’abord et avant tout, bien évaluer ses propres besoins

2. Faire affaire avec des institutions financières reconnues

3. Toujours choisir des personnes accréditées

4. Exiger une évaluation écrite des engagements et des honoraires

5. Ne jamais donner de mandat en blanc

 

1. D’abord et avant tout, bien évaluer ses propres besoins

A-t-on uniquement besoin de quelques conseils ou d’une planification exhaustive? Une fois ses besoins clairement précisés, il est primordial de s’y tenir et de ne jamais se laisser vendre autre chose.

2. Faire affaire avec des institutions financières reconnues

Bien qu’il existe d’excellents professionnels indépendants, il n’en demeure pas moins que les recours sont très limités en cas de problèmes avec ces derniers. Sans compter que la concurrence de plus en plus vive oblige les institutions reconnues non seulement à éviter, mais surtout à régler les différends qui peuvent survenir à l’occasion avec leurs clients.

3. Toujours choisir des personnes accréditées

Les véritables spécialistes financiers sont facilement identifiables. Ces personnes portent des titres reconnus, comme ceux d’administrateur agréé (Adm. A.), de planificateur financier (Pl. fin.), de comptable agréé (CA), etc.

Il ne faut jamais hésiter à leur demander leur certificat d’accréditation ou leur permis de pratique ainsi que des références. Dans l’exercice de leurs professions, ces personnes sont tenues de respecter des règles très strictes imposées par leurs ordres professionnels ou par des organismes comme le Bureau des services financiers, dont le mandat est de protéger le public. Ces instances peuvent donc attester qu’un individu est titulaire d’un permis de pratique, confirmer (le cas échéant) l’existence d’un dossier disciplinaire, et fournir de l’information sur les recours disponibles en cas de problèmes.

4. Exiger une évaluation écrite des engagements et des honoraires

À la fin d’une première rencontre qui devrait être gratuite, toute personne est en droit de demander au professionnel qui lui propose ses services une évaluation écrite des engagements qu’il entend remplir et des honoraires qu’il prévoit réclamer. Il est également très important de lui demander s’il touche des commissions pour la vente des produits qu’il offre.

5. Ne jamais donner de mandat en blanc

Comme tout service financier d’ailleurs, une planification ne devrait jamais, au grand jamais, être fondée sur un mandat en blanc. Il faut exiger d’être informé de façon régulière non seulement sur l’évolution de son dossier, mais également avant toute transaction dans ce dernier. En tout temps, la règle du GBS (gros bon sens) doit prévaloir.

En pratique, le client est toujours le seul à prendre la décision finale et il n’y a rien qui ne puisse lui être expliqué.

La planification financière : la vigilance s’impose en tout temps

Il n’y a pas si longtemps, la très grande majorité des personnes actives dans le secteur des services financiers se targuaient de faire de la planification financière. Cette offre de service était accrocheuse et très attrayante. Malheureusement, la qualité des produits livrés était très variable, et les honoraires réclamés pas toujours justifiés. De plus, nombre d’abus de toutes sortes étaient fréquemment dénoncés, en particulier quant à l’utilisation abusive de « l’effet de levier ».

Au début des années 1990, le gouvernement du Québec a décidé de mettre de l’ordre dans l’offre de services financiers, notamment en créant l’Institut québécois de planification financière (IQPF).

Aussi nécessaire et utile soit-elle, l’existence d’un organisme de contrôle ne doit pas atténuer pour autant le réflexe de vigilance que doit posséder en tout temps une personne en quête de services de planification financière. Cette règle de prudence est d’autant plus à-propos en matière de planification financière qu’il y a, dans le marché, des personnes qui se disent planificateurs financiers et qui ne sont pas pour autant membres de l’IQPF.

Selon l’IQPF, une planification financière complète devrait toucher sept domaines d’intervention, soit :

  1. finances : budget, bilan personnel, projection, etc.
  2. fiscalité : planification fiscale, maximisation, etc.
  3. aspects légaux : contrat de mariage, etc.
  4. planification de la retraite : combien mettre de côté et quand, en fonction des objectifs du client
  5. succession : à qui léguer et comment, en fonction des objectifs du client
  6. placements : établissement d’un portefeuille en fonction de la situation et des objectifs du client
  7. assurances : évaluation des protections requises en fonction de la situation du client.

Comme il s’agit de champs de spécialisation très complexes, le planificateur doit agir à titre d’« omnipraticien » et toujours adresser le client, au besoin, à des « spécialistes ».

Sur le marché, il existe trois grandes catégories de planificateurs financiers :

  1. ceux qui sont rémunérés à honoraires (2 000 $ et plus)
  2. ceux qui sont rémunérés uniquement à commission sur les produits vendus
  3. ceux qui sont rémunérés de façon mixte (à honoraires et à commissions).

Il est donc primordial de connaître à quel type de planificateur financier on s’adresse, la profondeur et l’impartialité de ses conseils étant directement influencés par son mode de rémunération.

Un service sur mesure

Depuis quelque temps déjà, la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. offre un service de planification financière parfaitement adapté aux besoins spécifiques des membres de la communauté médicale québécoise qui ont accès à une expertise dans les sept domaines d’intervention susmentionnés.

À l’instar de tous les autres produits offerts par Les Fonds d’investissement FMOQ inc., le service de planification financière se distingue par son excellent rapport qualité-prix.

Que ce soit pour des conseils de base gratuits, ou pour de plus amples renseignements sur les produits disponibles, notre équipe de conseillers chevronnés et aguerris est à votre entière disposition. Appelez-nous!

Si les gens songeaient quelques instants à toutes les conséquences d’un décès sans testament, il est probable que plus de personnes prendraient le temps d’en faire un avant de mourir.

Pas de testament ? C’est la loi qui décide !

Si une personne décède sans testament, c’est la loi qui détermine à qui doivent aller ses biens (une fois ses dettes payées, bien entendu !).

De fait, les biens sont répartis entre les héritiers légaux, c’est-à-dire le conjoint (la personne avec qui l’on était marié au moment du décès ou dont nous étions séparé sans être divorcé) et les proches parents.

Comment la loi répartit-elle une succession sans testament ?

Le conjoint survivant touche 1) la moitié de la valeur nette du patrimoine familial et 2) ce à quoi son régime matrimonial lui donne droit.

Quant au reste de la succession, il est divisé en parts légales qui sont déterminées selon les situations décrites dans le tableau ci-dessous.

Situation
Parts légales
Le défunt a un conjoint et des enfants
  • 1/3 au conjoint survivant
  • 2/3 aux enfants
Le défunt n’a pas d’enfant mais laisse un conjoint et des ascendants (père ou mère)
  • 2/3 au conjoint survivant
  • 1/3 aux ascendants
    les frères et sœurs n’héritent pas
Le défunt n’a pas d’enfant, ni père ni mère (ils sont décédés), mais il laisse un conjoint et des collatéraux privilégiés (frères et sœurs, ou les enfants de Ces derniers s’ils sont décédés)
  • 2/3 au conjoint survivant
  • 1/3 aux collatéraux privilégiés
Le défunt n’a pas de conjoint
  • la succession revient entièrement aux descendants
Le défunt n’a ni conjoint ni descendant
  • ses biens vont, selon le cas, à ses père et mère, frères et sœurs ; ou
  • à des parents moins proches, ascendants ou collatéraux
  • la loi ne fait pas succéder au-delà du 8e degré de parenté ; en pareil cas, c’est l’État qui recueille la succession de plein droit et c’est le Curateur public qui s’occupe de la liquider.

 

La loi ne reconnaît pas tout le monde comme héritier légal

La loi ne considère pas les conjoints de fait (vivant ensemble mais non mariés) ni les parents par alliance (beau-père, belle-mère, beau-frère, belle-sœur, gendre, bru) comme des héritiers légaux.

En conséquence, ils ne peuvent pas succéder d’un parent qui n’a pas précisé sa volonté à cet effet dans un testament.

Il faut agir en toute connaissance de cause

Afin de vous assurer que votre succession soit partagée comme vous le souhaitez, et ainsi éviter des difficultés ou des conflits à vos survivants, il est préférable de préciser vos dernières volontés dans un testament et, surtout, de consulter un professionnel pour en connaître toutes les conséquences et bien les planifier.

À cet effet, notre Service de planification financière peut vous être d’une très grande utilité. Appelez-nous!

Lorsque vous arrivez à votre retraite, il vous faut puiser dans le capital que vous avez accumulé tout au long de votre vie active. Au plus tard à 69 ans, vous devrez convertir votre régime enregistré d’épargne-retraite (REER) en régime de revenus de retraite. Et le FERR (fonds enregistré de revenus de retraite) constitue, à cet égard, une fort intéressante option.

Autrefois, il n’était pas rare de voir des gens travailler jusqu’à l’âge de 70 ans, sinon plus. De nos jours, l’âge moyen de la retraite tend à s’abaisser. Souvent, on quitte sa profession beaucoup plus tôt. Et comme l’espérance de vie allonge, il est possible que votre retraite s’étale sur une période de 25 ou même 30 ans. Autrement dit, vous pourriez passer autant de temps à la retraite que vous en avez passé sur le marché de l’emploi !

Vos revenus de retraite seront-ils suffisants pour vous assurer durant toutes ces années un train de vie confortable et décent ?

À quel moment transformer votre REER ?

Certains épargnants commencent à retirer de l’argent de leur REER dès qu’ils prennent leur retraite. S’ils ont des besoins pressants de liquidités, cette hâte peut se justifier. Mais, dans la plupart de cas, il est bien plus avantageux de conserver son REER jusqu’à l’âge limite de 69 ans. La loi vous autorise, en effet, à détenir votre REER et à y cotiser, si vos revenus sont admissibles, jusqu’à cet âge. Alors, profitez le plus longtemps possible des avantages fiscaux de ce régime !

Mais que vous attendiez ou non d’atteindre l’âge limite de 69 ans, vous devrez un jour vous départir de votre REER. À ce moment, vous aurez le choix : soit retirer la totalité du capital, somme qui deviendra aussitôt imposable, soit transformer votre REER en régime de revenus de retraite. Cette deuxième option vous permettra d’étaler vos retraits dans le temps et, par le fait même, d’étaler leur imposition !

Vous optez pour la transformation ? Sage décision ! Encore là, un choix s’offrira à vous : la rente ou le FERR (fonds enregistré de revenus de retraite). Les deux font croître votre capital à l’abri de l’impôt.

La stabilité de la rente

Le principe de la rente est fort simple : avec le capital dont vous disposez, vous achetez une rente qui vous sera versée régulièrement sur une période donnée. Le montant de cette rente sera calculé en fonction de quatre facteurs :

  • la somme que vous consentirez pour l’acheter (somme provenant du capital accumulé dans votre REER); plus la somme sera importante, plus le montant des prestations sera élevé ;
  • le taux d’intérêt en vigueur au moment de l’achat de la rente ;
  • la période de garantie choisie et autres spécifications (clause de réversibilité, etc.)
  • le nombre d’années où vous la toucherez.

Pendant toute la durée de la rente, votre capital portera intérêt au taux en vigueur au moment de l’achat, et ce taux ne variera jamais. Ainsi, vous bénéficiez d’un rendement fixe.

Cette stabilité constitue le plus grand avantage de cette formule. En achetant une rente, vous savez quel sera le montant exact de vos prestations et jusqu’à quel âge vous les encaisserez. Dès lors, il devient facile de gérer votre budget et de planifier vos activités.

Cependant, la stabilité de ce revenu peut causer une gêne lorsque survient un imprévu ou une maladie, ou que vous souhaitez réaliser un projet particulier, un voyage, par exemple. Une rente laisse donc peu de marge de manœuvre. Par ailleurs, vous ne pouvez bénéficier d’une possible hausse des taux : le rendement de votre capital ne dépassera jamais le taux d’intérêt en vigueur à l’achat.

Autre caractéristique : dans la plupart des cas, la décision d’acheter une rente est irréversible. Une fois qu’elle est acquise, vous ne pouvez plus la transformer.

La flexibilité du FERR

Tout le capital que vous avez accumulé dans votre REER peut également être transféré dans un FERR, où il continuera de fructifier à l’abri du fisc. Les revenus de placements ne seront pas imposables et seront réinvestis automatiquement dans le régime.

La loi vous oblige cependant à effectuer chaque année un retrait minimal de votre FERR. Le montant de ce retrait, qui devient alors assujetti à l’impôt, est calculé selon un barème fondé sur l’âge. Le montant de ce retrait annuel obligatoire correspond à un certain pourcentage du solde de votre FERR, et ce pourcentage s’accroît avec l’âge.

Mais, ce qui distingue le FERR, c’est sa souplesse ! Le revenu que vous pouvez prélever est variable. D’une année à l’autre, vous pouvez l’augmenter ou le diminuer, pourvu que vous respectiez le minimum déterminé d’après la loi. Du coup, il devient beaucoup plus facile de concrétiser vos rêves de retraite, de retourner aux études, de voyager, de changer de voiture, d’apporter de l’aide financière à vos enfants ou de faire face à une dépense urgente.

De plus, avec le FERR, vous gardez le plein contrôle de votre capital ! Les placements qui y sont admissibles sont les mêmes que ceux qui sont autorisés dans le cadre de votre REER : épargne à terme, fonds de placement, etc. Vous pouvez donc espérer un rendement supérieur et tirer parti des variations de taux d’intérêt ou des mouvements du marché, ce que la rente ne permet pas.

Une combinaison ?

Vous pouvez toujours combiner les deux options : transformer une partie de votre REER en FERR et utiliser le solde pour acheter une rente. De même, vous pouvez en tout temps utiliser votre FERR pour acquérir une rente. Mais, rappelons-le, la décision d’acheter une rente est généralement irréversible…

Pour plus d’information à ce sujet ou sur toute autre question d’ordre financier, les conseillers de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. sont à votre service.