La valeur unitaire de vos parts
Parmi les questions posées par les participants aux Fonds FMOQ, trois reviennent souvent :
1. Qu’est ce que la valeur unitaire (ou cote) d’une part ?
2. Comment cette valeur est-elle établie ?
3. Pourquoi ne peut-on pas acheter une part à la dernière valeur unitaire connue ?
Qu’est-ce que la valeur unitaire d’une part ?
En premier lieu, il faut rappeler qu’un participant qui investit dans un fonds commun de placement acquiert des unités (appelées aussi » parts « ) de ce fonds. Le nombre de parts correspond au montant de l’investissement du participant, divisé par la valeur unitaire établie le jour où cet investissement est effectué.
On obtient la valeur unitaire d’une part en divisant la valeur, sur le marché, de l’ensemble du portefeuille de placements du fonds, par le nombre de parts en circulation le jour de l’évaluation, avant les achats et les ventes de ce jour. Le calcul de la valeur unitaire d’un fonds doit être fait de façon régulière et périodique (chaque jour ou chaque semaine), conformément aux règles relatives aux fonds communs de placement. C’est le gérant du fonds qui détermine la fréquence, en fonction du volume de transactions, du niveau de l’actif et des coûts.
La valeur unitaire revêt une grande importance pour l’investisseur car elle lui permet de :
1. savoir le nombre de parts que son capital lui a permis d’acheter ;
2. suivre l’évolution de son investissement ;
3. connaître le nombre de parts vendues pour le capital qu’il a retiré.
Comment la valeur unitaire d’une part est-elle établie ?
Pour obtenir la valeur unitaire d’une part, le fiduciaire du fonds détermine la valeur marchande (le prix de vente) de chacun des titres du portefeuille. Pour ce faire, il consulte différentes banques de données contenant, entre autres renseignements, le prix quotidien des actions cotées à la fermeture de la Bourse, le prix des transactions d’obligations, etc. Dans certains cas, par exemple pour les titres qui s’échangent moins, le fiduciaire fait une évaluation à l’aide d’éléments comparables ou en consultant des courtiers.
Par la suite, il additionne ces valeurs avec celles des autres éléments de l’actif du fonds (encaisse, revenus à distribuer, comptes à recevoir, etc.). Il soustrait ensuite de ces valeurs celles des éléments du passif du fonds (dépenses et autres comptes à payer, etc.). Il obtient alors la valeur nette totale du fonds.
Il ne lui reste plus qu’à diviser cette valeur nette totale par le nombre de parts en circulation avant les transactions en attente (achats et ventes). Il obtient ainsi la juste valeur marchande de la part, à la date où elle est calculée.
Pourquoi ne peut-on pas acheter une part à la dernière valeur unitaire connue ?
Parce que les marchés évoluent sans cesse, la valeur marchande d’une part change tous les jours. Il est donc juste et équitable, pour tous les participants :
- que celui qui souhaite acheter de nouvelles parts du fonds paie la juste valeur marchande de la part au moment où il effectue son investissement ;
- que celui qui souhaite vendre ses parts en obtienne la juste valeur marchande au moment où il se retire ;
- que celui qui demeure dans le fonds soit assuré que toutes les parts du fonds, qu’elles soient échangées ou non, soient traitées de façon identique.
Mais pourquoi la situation est-elle différente entre une part d’un fonds commun de placement et un titre boursier ?
On compare souvent l’achat de parts de fonds communs de placement à une acquisition d’actions cotées à la Bourse. Dans ce dernier cas, on croit connaître à l’avance le prix de la transaction. En effet, parce que l’opération ne porte que sur un seul titre et que les marchés boursiers font connaître, continuellement, le prix des transactions effectuées, l’estimation des prix d’achat ou de vente est plus facile, plus rapide et plus précise. Cependant, dans les faits, le prix réel d’achat ou de vente n’est connu qu’une fois la transaction conclue.
La valeur unitaire des parts des Fonds FMOQ
Compte tenu des volumes de transactions effectuées, du niveau des actifs des fonds, des objectifs d’investissement à long terme (et non de spéculation à court terme) et de sa volonté de maintenir les coûts au plus bas niveau possible, le gérant des Fonds FMOQ a opté, comme plusieurs autres gérants de fonds communs de placement s’adressant à des groupes spécifiques, pour une évaluation hebdomadaire des fonds. Cette décision est en accord avec le résultat d’un sondage effectué l’automne dernier auprès des membres de la FMOQ.
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