Des taux d’intérêt bas : un risque en soi
Ces derniers temps, le rendement des actifs à revenu fixe tend à baisser. C’est le cas notamment des obligations, des certificats de placement garanti et d’autres instruments du marché monétaire. Souvent perçus comme des produits sûrs, ces actifs peuvent représenter un risque supplémentaire pour votre planification financière. Pourquoi ?
Tout simplement parce que dans certains cas, ces produits ne pourront pas compenser l’inflation. Si vous possédez un certificat de placement garanti qui vous rapporte 0,5 % et que l’inflation est de 1,5 %, votre perte nette se chiffre à 1 %; en d’autres mots, au lieu de croître vos actifs diminuent.
Quelles sont vos options?
Option 1 : Augmenter le risque de votre portefeuille, en y incluant plus d’actions.
Une solution qui ne conviendra pas à tous, car cette décision devra respecter votre tolérance au risque et votre horizon de placement. Plus ce dernier est court, moins cette option sera applicable.
Option 2 : Épargner plus.
Bien qu’un capital plus important puisse procurer un montant nominal plus important, cette option ne règle pas le problème des rendements inférieurs à l’inflation, mais vous permet d’atteindre vos objectifs financiers à un coût plus élevé.
Option 3 : Contrôler vos frais de gestion.
Dans le contexte de rendements modestes, il faudra avant tout s’attarder sur cette question. Une économie de 1 % en frais pourra vous compenser le manque à gagner dû aux rendements anémiques (voir l’étude de cas » Frais de gestion : quelles répercussions sur la retraite »).
Le contexte actuel des taux d’intérêt bas peut compromettre l’atteinte de vos objectifs financiers. La meilleure décision consiste à revoir votre portefeuille avec votre conseiller et ajuster votre planification financière en conséquence (plan d’accumulation ou de décaissement des actifs, optimisation fiscale, incorporation ou autres). Nos conseillers sont disponibles pour revoir vos portefeuilles, peu importe où vous les détenez, et ce, gratuitement et sans engagement. Pourquoi vous en priver?