Portrait financier
Est-ce que je dépense trop ? Mon avoir est-il plus important que la moyenne des gens? Voilà des questions qui nous sont fréquemment posées et auxquelles il est possible de répondre à l’aide de quelques statistiques. En effet, malgré une situation budgétaire qui varie d’un ménage à l’autre, il appert selon plusieurs spécialistes que « que les gens font à peu près les mêmes choses aux mêmes âges ».
Pour une famille, le coût de la vie évolue en fonction des étapes qu’elle franchit. En début de carrière, on met l’accent sur l’acquisition de biens durables. Par la suite, la naissance d’un ou de plusieurs enfants entraîne une augmentation des dépenses de consommation qui s’accentuent pendant le temps des études, puis diminuent avec le départ des enfants de la résidence familiale. Règle générale, les dépenses de consommation baissent à l’approche de la retraite, tandis que la valeur nette du ménage s’accroît.
Les tableaux ci-dessous devraient vous permettre d’analyser votre situation financière en regard des statistiques québécoises, et plus particulièrement en comparaison avec des professionnels.. Ils sont présentés par groupe d’âge (le nombre moyen d’enfants par ménage est de 2). Comme vous pourrez le constater, dans tous les dossiers que nous avons recensés, les dépenses moyennes des ménages comptant au moins un professionnel de la médecine sont de 67 949 $, soit 1,8 fois plus élevées que celles de la moyenne des Québécois (36 811 $). Quant au revenu moyen d’un ménage comptant au moins un médecin, il s’élève à 168 320 $, soit 3,3 fois celui d’un ménage québécois moyen (51 214 $).
|
1 Dossiers recensés : | Échantillonnage du service de planification financière de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. |
2 Source : Statistique Canada, CANSIM, tableau 203-0001 |
En résumé, avec une facture fiscale variant entre 30 et 40 % et des dépenses de consommation se situant entre 35 et 45 %, le revenu disponible pour l’épargne d’un professionnel de la médecine est de 20 à 25 %.
Voici un aperçu du fardeau fiscal assumé par les Québécois en 2004. Ce tableau tient compte des crédits personnels de base (au fédéral et au provincial) ainsi que de l’abattement provincial de 16,5 % de l’impôt fédéral de base.
|
L’excédent budgétaire, incluant la cotisation au REER, est investi en vue d’augmenter le patrimoine financier et de réaliser des projets financiers personnels, par exemple constituer un fonds en cas d’imprévu, créer une réserve ou payer des dettes, prendre sa retraite, voyager, acheter un bien durable (chalet, etc.), financer les études des enfants ou investir.
Selon les statistiques, le Québécois moyen épargne près de 6 % de son revenu annuel. Au Québec, le poids du REER dans l’avoir net moyen des ménages n’est que de 13 % selon une étude réalisée en 1999. Selon Statistiques Canada, cette année-là, 55 % des familles détenaient un REER dont la valeur moyenne était de 51 200 $. Ainsi, une personne ayant une rémunération plus élevée (telle qu’un professionnel de la médecine) est généralement en mesure d’épargner davantage. Les statistiques semblent d’ailleurs confirmer cette tendance puisqu’en moyenne, les placements enregistrés de cette personne totalisent 491 232 $, et ses investissements hors REER comptent pour 211 453 $, représentant plus de 60 % de la valeur nette. En fait, il s’agit du capital sur lequel cette personne devra compter pour générer les revenus nécessaires à ses besoins financiers au moment de sa retraite.
Pour vous aider à faire une analyse de votre situation personnelle ou familiale, l’équipe de la sociétéLes Fonds d’investissement FMOQ inc. est à votre disposition. N’hésitez pas à nous consulter.