Retour de pendule
L’année 2003 aura finalement été marquée par une forte reprise des marchés boursiers. Plusieurs affirment avec raison que les bons rendements de 2003 n’ont permis que de rattraper le terrain perdu au cours de la période de disette qui a frappé les investisseurs entre 2000 et 2002. Faisons donc le point sur ce terrible marché baissier et sur la reprise qui est maintenant bien en place, avant de comparer les rendements des Fonds FMOQ au cours de cette même période.
Canada
Le 5 septembre 2000, le marché boursier canadien (S&P/TSX) a atteint un sommet de 11 423,70. Le titre de Nortel frôlait alors les 123 $ ! La Bourse a ensuite amorcé une longue dégringolade pratiquement ininterrompue pour finalement toucher un creux de 6 286,30 dans les jours qui ont suivi les attentats terroristes du 11 septembre 2001. L’action de Nortel se transigeait alors à 8 $ et sa chute cauchemardesque n’était pas encore terminée ! C’est en octobre 2002 que la Bourse canadienne a finalement frappé le fonds du baril soit 5 678,30. À 67 cents, la valeur du titre de Nortel dépassait à peine le montant de la consigne d’une douzaine de canettes de boissons gazeuses. Par la suite, le marché boursier a traversé une période au cours de laquelle il a fait du « sur place », soit jusqu’en mars 2003 et avec la fin des hostilités en Irak. Puis il s’est mis à monter pour terminer l’année à 8 220,90. Ainsi, entre septembre 2000 et octobre 2002, la Bourse canadienne a chuté de 50 %, pour finalement afficher une reprise de 45 % entre octobre 2002 et décembre 2003. Il faudra toutefois attendre que l’indice repère canadien grimpe de 39 % avant de pouvoir signaler un nouveau sommet historique.
États-Unis
La situation n’a guère été meilleure chez nos voisins du sud. Le S&P 500 a lui aussi chuté de 50 % entre son sommet de mars 2000 et son creux d’octobre 2002. Quant à l’indice phare des titres technologiques américains, le Nasdaq, il s’est même effondré de 78 %. Au 31 décembre 2003, le premier avait repris 45 % tandis que le deuxième avait explosé de 81 %. Le S&P 500 et le Nasdaq devront cependant afficher des hausses respectives de 40 % et 156 %, en regard de leurs niveaux actuels, pour retrouver leurs valeurs d’il y a quatre ans.
Fonds FMOQ
Compte tenu des circonstances, les Fonds FMOQ se sont tout de même assez bien défendus. Le Fonds actions canadiennes FMOQ a chuté de 34 % entre son sommet de 2000 et son creux de 2002, avant d’amorcer une reprise de 44 % jusqu’au 31 décembre 2003. Il devra encore croître de 5 % avant de revenir à sa valeur du 1er septembre 2000. Quant au Fonds omnibus FMOQ, son approche diversifiée a permis de limiter les dégâts : les détenteurs de parts ont subi une baisse de 19 % avant que leur valeur unitaire reprenne 24 %. Au 31 décembre 2003, le Fonds omnibus FMOQ avait donc totalement effacé les pertes du dernier marché baissier et égalait son sommet historique atteint préalablement le 1er septembre 2000.
Source : BigChat.com
Évolution du S&P/TSX de 1999 à 2003 (valeur de l’indice)
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